• sommeil poids fertilité
    Endométriose,  Fertilité,  Poids,  SOPK

    Le sommeil, prise de poids et infertilité

    Le sommeil, prise de poids et infertilité

    Le sommeil est un de mes 8 piliers essentiels à travailler en nutrition fonctionnelle notamment lorsque l’on souhaite travailler sur les problématiques de poids et d’infertilité. Il n’y a pas de règles définies en terme de nombre d’heures et d’horaires à respecter. Même si on parle d’une moyenne de 7H30 par personne, une personne peut avoir besoin de 6H par nuit quand une autre aura besoin de 10h. Également, chaque personne a une prédisposition à être plutôt du matin ou du soir. Et il est rarement possible de faire changer les prédispositions en terme de sommeil.

    Quelles sont les fonctions du sommeil ?

    Le sommeil permet la cicatrisation, d’encoder nos souvenirs, de produire de la leptine, hormone de la satiété essentielle pour la gestion du poids et la régulation de la glycémie et donc des envies de sucre la journée. Mais aussi il favorise notre mémoire et notre cognition. C’est également la nuit que le système immunitaire se régularise et que la restauration cellulaire s’active. Il permet aussi de réguler la pression artérielle. Mais il a surement d’innombrables autres fonctions non découvertes à ce jour.

    Les personnes qui ne dorment pas assez par rapport à leur besoin auront plus de risques face aux infections, aux cancers, aux maladies auto-immunes, aux maladies cardio-vasculaires, à l’hypertension artérielle. Les risques de diabète et de maladies cardiaques sont augmentés. Le sommeil permet également la régulation hormonale générale, comme les catécholamines, les hormones stéroïdes, les hormones sexuelles. Au niveau psychologique, le manque de sommeil peut amener à de faibles performances cognitives, un temps de réaction ralenti et des risques de dépression et d’anxiété.

    Le sommeil permet de lutter contre la prise de poids et l'infertilité, la récupération, la croissance, la régénération, la digestion, le bon fonctionnement du système immunitaire. La nutrition fonctionnelle permet de favoriser un bon sommeil. 


Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    Comment fonctionne le sommeil ?

    On peut décomposer le sommeil en trois phases : La phase d’induction correspond à la phase de préparation au sommeil. La phase de maintenance correspond aux heures de sommeil. La dernière phase correspond à la préparation au réveil et au réveil.

    Les problématiques de sommeil sont souvent des difficultés d’endormissement, des réveils nombreux, des réveils précoces, des ronflements, de l’apnée, le syndrome des jambes sans repos.

    L’hormone principale du sommeil est la mélatonine. La glande pinéale située dans le cerveau permet de détecter la présence ou non de la lumière via la rétine. Lorsque cette glande endocrine détecte un défaut de lumière, elle déclenche la production de tryptophane. Celui-ci, par conversion, en sérotonine produira la mélatonine. La mélatonine aura donc un premier pic vers 20H puis se produite de manière croissante jusqu’à environ 2h du matin. Sa concentration sera ensuite décroissante pour laisser place à la production de cortisol qui prendra le relais pour assurer le réveil. Les trois premières heures d’endormissement sont fondamentales. Elles concentrent la principale phase de sommeil profond. C’est à ce moment que l’hormone de croissance est la plus fonctionnelle.

    Le manque de sommeil et la prise de poids

    Une carence en sommeil provoque des fluctuations hormonales. La baisse de production de leptine augmente notre appétit et joue un rôle dans la prise de poids. La leptine permet au corps de réguler son énergie et la satiété. En l’absence de leptine, on perd la sensation de satiété et donc le corps va réclamer à manger constamment.

    Lorsque la durée de sommeil est trop faible par rapport à nos besoins, la production de cortisol va rester trop importante afin de maintenir éveillé. Cet excès de production va également augmenter l’insulinorésistance. Des nuits de moins de 6h augmentent le risque de diabète de type II de 30%.

    Le manque de sommeil et l’infertilité

    Les hormones sexuelles sont sécrétées en synergie avec le rythme circadien de l’organisme. Cela régule les fonctions qui permettent de favoriser une grossesse. Le manque de sommeil chez les hommes et les femmes est souvent cité comme l’une des causes de l’infertilité. Chez les hommes, les troubles du sommeil altèrent la sécrétion des hormones sexuelles, entraînant ainsi une diminution du taux de testostérone, une réduction de la motilité des spermatozoïdes et l’apoptose des cellules de Leydig. mulis. Ce mécanisme augmente l’activation de l’axe hypothalamus-hypophyse-surrénale (HPA), qui, par conséquent, accroît la production de corticostérone. Le niveau élevé de corticostéroïdes entraîne une réduction de la production de testostérone.

    La privation de sommeil produit un effet proportionnel sur les femmes en réduisant les chances de fertilité. L’insomnie chez les femmes diminue la production de mélatonine. Ce déficit entraîne une activation excessive de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Ce qui se traduit par des fausses-couches, des difficultés d’implantation embryonnaire, une anovulation et une aménorrhée. Le manque de sommeil chez les femmes est également associé à une altération de la sécrétion de gonadotrophines et de stéroïdes sexuels.

    Ensemble, ils conduisent à l’infertilité féminine. L’influence des troubles du sommeil post-ménopausiques est associée à une synthèse et une sécrétion irrégulières des hormones stéroïdes sexuelles féminines.

    Comment la nutrition fonctionnelle peut aider à retrouver un sommeil récupérateur ?

    Par la nutrition fonctionnelle, la modification de petites habitudes de vie et la mise en place de quelques techniques, nous pouvons favoriser nettement la production de mélatonine ou corriger les causes de l’insomnie, des réveils précoces, des réveils réguliers ou du manque de sommeil récupérateur. Une personne en manque de mélatonine est à prendre en charge très rapidement. Je le considère comme une nécessité vitale mais ce n’est pas l’unique cause, c’est pour cela que je considère mon patient dans sa globalité. Nous travaillerons tout d’abord sur la phase d’induction avec par exemple, la diminution du sport tardif, la diminution de consommation de protéines qui favorisent la dopamine (hormone du matin), la gestion des pensées constantes etc…

    J’apporte également une attention particulière à la santé digestive qui impacte le sommeil tout comme les inflammations. La prise en charge dans le cadre de l’amélioration du sommeil est multifactorielle et son amélioration aura une incidence sur d’autres pathologies à traiter et notamment la fertilité, le SOPK, l’endométriose et la ménopause.

    Pour prendre rendez-vous avec votre nutritionniste, c’est par ici. Je consulte à distance ou à mon cabinet situé à Saint-Chamas, entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique

    Ref : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32256630/

  • vitamine D
    Endométriose,  Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  SOPK

    Vitamine D, infertilité, SOPK et endométriose

    Depuis 2 ans, la vitamine D est au centre des préconisations pour maintenir un système immunitaire efficace. Mais ses fonctions ne s’arrêtent pas là. Les études suggèrent qu’elle a un rôle important dans l’infertilité, l’endométriose et le SOPK.

    Quels sont les fonctions de la vitamine D ?

    En réalité, la vitamine D n’est pas une vitamine mais une hormone.

    – la vitamine D a des effets sur la qualité des fibres des muscles squelettiques et permet d’augmenter la force musculaire
    – elle est nécessaire à une bonne absorption et fixation du calcium sur les os. En effet, pour éviter le rachitisme, elle est prescrite jusqu’à l’âge de 6 ans.

    – elle est essentielle au métabolisme phospho-calcique (la santé de l’os) en augmentant la maturation des ostéoblastes, en augmentant l’absorption intestinale phosphocalcique, en diminuant l’excrétion calcique par le rein, en augmentant la synthèse du collagène et en régulant la PTH (action sur la régulation du calcium)
    – permet la réduction du risque d’infections virales en agissant sur l’immunité acquise et sur l’immunité innée
    – agit en prévention des maladies auto-immunes
    – réduit les risques cardio-vasculaires en favorisante la contractilité du cœur et des vaisseaux
    – participe à la réduction des risques de diabète en régulant la sécrétion de l’insuline et en équilibrant la sensibilité à l’insuline
    – agit en prévention contre certains cancers : une étude sur 1180 femmes ménopausées a mis en évidence une diminution significative des risques de cancer après 4 ans de traitement à forte dose de vit D3 (1100Ui par jour) (Ref : V « vitamin D and calcium supplementation reduces cancer risk »

    Quelle est l’importance de la vitamine D dans la prise en charge de l’infertilité due au SOPK, à l’endométriose ou masculine ?

    Plusieurs études suggèrent que la vitamine D a des effets bénéfiques sur les paramètres métaboliques du SOPK et de l’endométriose. Les preuves accumulées par les études humaines indiquent que la vitamine D est impliquée dans de nombreuses fonctions du système reproductif chez les deux sexes.

    Chez les hommes, le statut en vitamine D s’associe à la qualité/quantité, à la motilité et à la morphologie des spermatozoïdes. Il existe des preuves d’un effet favorable de la supplémentation en vitamine D sur la qualité du sperme. Mais elle impacte aussi les concentrations de testostérone et les résultats en matière de fertilité.

    Chez les femmes, les carences en vitamine D sont régulièrement associées au développement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), à l’endométriose et à l’infertilité.

    Chez les femmes, la vitamine D a un effet direct sur la production d’AMH, ce qui augmente la réserve ovarienne. D’autre part, il est supposé qu’une concentration élevée de calciférol peut être liée à une élimination altérée des cellules endométriales. Celles-ci passent dans la cavité péritonéale via le reflux ovarien et provoquant une endométriose.

    La supplémentation en vitamine D est essentielle dans la prise en charge de mes patientes atteintes de SOPK. Elle permet d’améliorer la résistance à l’insuline. Et aussi d’améliorer les résultats du traitement de l’infertilité. Dans les cellules de granulosa, la vit D modifie la sensibilité à la FSH, la production et la libération de progestérone. Ce qui indique un rôle physiologique positif de la vitamine D dans le développement folliculaire ovarien. Par conséquent elle améliore les chances de grossesses.

    👉Comment favoriser ses apports en Vitamine D ?

    La vitamine D bénéfique pour tous : infertilité, SOPK et endométriose.

Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    ❌ l’alimentation actuelle n’est pas en capacité de nous apporter la dose minimum quotidienne. Il nous faudrait manger une quinzaine d’œufs par jour
    ❌ l’exposition au soleil n’est plus efficace (pollution, la peau s’affine avec l’âge et diminue nettement l’absorption, peu de région en sont assez pourvues)
    ❌ Attention au marketing : le calcium présent dans le lait n’est pas correctement assimilé par notre corps.

    -> 💊Choisir un complément où la vitamine D3 est associée à la vitamine K2.
    La vitamine K2 active des protéines qui permettent au calcium d’être utilisé correctement par l’organisme. Sans ces protéines le calcium est stocké dans le corps et est totalement inactif. Des plaques se forment, des calcifications peuvent apparaitre ainsi que d’autres problématiques (calculs rénaux par exemple).

    -> 💊La vitamine D étant soluble dans les graisses, favorisez sa prise au diner avec un aliment composé de bon gras ou des omégas 3.

    Faites-vous accompagner par un professionnel de santé afin de réaliser un bilan des micro-nutriments. Parfois le déficit est tel qu’il faut remonter la vitamine D par des doses beaucoup plus importantes.

    Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique

    ref : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30612423/

  • fatigue petit dejeuner
    Fertilité,  Périnatalité,  Poids

    Fatigue et la qualité du petit-déjeuner

    Le contenu de notre petit-déjeuner aura un impact important sur la réduction de la fatigue, la production d’énergie et même sur notre sommeil. Les principaux neurotransmetteurs sont sécrétés tout au long de notre journée et régissent notre énergie, notre fatigue, notre humeur.

    Fatigue et qualité du petit-déjeuner
Les principaux neurotransmetteurs et leurs actions
Santé et alimentation
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    Les neurotransmetteurs sont des messagers qui partent des neurones du cerveau pour transmettre un message à un autre neurone “post-synaptique”. Il peut déclencher ou inhiber un influx nerveux.

    La qualité du petit déjeuner va agir sur l’ensemble de vos hormones sécrétées toute la journée, même les hormones qui favorisent votre sommeil le soir. De quoi y apporter quelques informations :

    Comment le petit-déjeuner protéiné va influer sur la réduction de votre fatigue ?

    😴 Un petit-déjeuner qui n’est pas de qualité peut effectivement avoir des répercutions sur votre endormissement et/ou la qualité de votre sommeil et sur votre niveau de fatigue.

    🥰 Pour les enfants, encore plus, quelques modifications dans la composition de leur premier repas peut avoir des avantages considérables en favorisant la concentration, l’apprentissage et la baisse de l’hyperactivité ou des fatigues/ tensions de fin de matinée et une amélioration du sommeil.

    ➡️ Rappel sur nos hormones : Dès le matin, notre corps active l’insuline, la dopamine et la noradrénaline.

    L’insuline : permet le transport du sucre. Elle est sécrétée par le pancréas.

    Le matin, si on apporte directement du sucre, l’insuline ira chercher les graisses de nos cellules pour permettre au sucre de monter en flèche dans le sang. En réponse, le corps va alors produire en masse de l’insuline, les cellules se serviront du nécessaire et le reste sera stocké dans les cellules graisseuses ou dans le foie.

    Les deux autres neurotransmetteurs stimulés au réveil :

    ➡️ La dopamine : Elle agit comme starter, grâce à elle on se réveille avec envie
    ➡️ La noradrénaline : Elle agit comme « booster » toute la journée pour nous permettre de nous sentir bien

    Afin de produire ces 2 neurotransmetteurs, il faut apporter de la tyrosine (acide aminé composant de la protéine).

    Par ailleurs, l’apport de bon gras (mono ou poly insaturés) est nécessaire afin de constituer la membrane cellulaire et aussi participer à la fabrication de l’ATP (énergie). => Un apport de bon gras le matin entrainera une moindre fabrication de « mauvais » cholestérol.

    ➡️ La sérotonine agit en nous apaisant graduellement en fin de journée. Celle-ci est synthétisée à partir du tryptophane. Le tryptophane se trouve aussi dans les protéines mais beaucoup plus dans le sucre (les hydrates de carbones). ‼️Si notre petit déjeuner est composé de sucre, plusieurs risques :
    ‼️ Hypoglycémie par l’excès d’insuline en fin de matinée
    ‼️ Apport de tryptophane au mauvais moment de la journée donc somnolence et plus assez pour le soir donc problèmes de sommeil.

    ✅ La présence de protéines ainsi que du gras au petit-déjeuner :

    🔆 Apporte de l’énergie pour toute la journée et réduit la fatigue
    🔆 Favorise la satiété en évitant une forte consommation de glucides
    🔆 Permet de réduire la vitesse d’assimilation des glucides

    Lien Article sur le petit-déjeuner => ici

    Les neurotransmetteurs du bonheur : fatigue et qualité du petit-déjeuner

    Quel accompagnement en nutrition fonctionnelle concernant la qualité du petit-déjeuner et la réduction de la fatigue ?

    En nutrition fonctionnelle, je travaille avec vous afin que ces neurotransmetteurs fonctionnent correctement au bon moment de la journée. On peut modifier plusieurs piliers afin de favoriser leurs actions. La régulation de ces hormones permet également de travailler sur le SOPK, l’endométriose et la fertilité en augmentant les chances de grossesse. En effet, cet équilibre retrouvé permet de diminuer le niveau de stress, de réguler la sensibilité à l’insuline, de contrôler le poids, de réduire la fatigue générale et générée par les traitements.

    N’hésitez pas à me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique

    https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas

  • fatigue prise de poids
    Périnatalité,  Poids

    Lutter contre la fatigue et la prise de poids

    Quel est le lien entre prise de poids et fatigue ?

    Le cerveau doit aller chercher la tyrosine dans les protéines pour activer les deux neurotransmetteurs qui nous donneront de l’énergie, la dopamine et la noradrénaline (lien article sur les neurotransmetteurs), afin de lutter contre la fatigue et la prise de poids :


    ✔️Les œufs : principal fournisseur de tyrosine, à condition de les consommer très peu cuits (coque, brouillés, plat) afin de conserver les qualités nutritionnelles.
    ✔️Jambon, bacon, viandes blanches
    ✔️Fromages (chèvre, brebis de préférence)

    🔆Du gras : Il apporte les acides gras essentiels, permet de favoriser la satiété au cours de la journée et de baisser l’indice glycémique de votre repas (si accompagné d’une protéine) et permet de lutter contre la prise de poids. Les acides gras apportent la vitamine A, diminuent les risques cardiovasculaires, et participent au contrôle des mécanismes inflammatoires afin de favoriser la production d’énergie, lutter contre la fatigue et de favoriser la perte de poids :

    ✔️Poissons gras : saumon, sardines etc…
    ✔️Graines de lin moulues (non moulues, les nutriments ne sont pas absorbés correctement)
    ✔️Oléagineux (noix du brésil excellent pour le sélénium, on en parlera lors d’un prochain article, amande, macadamia…)
    ✔️Avocat
    ✔️Olives

    ❓️ Que penser des fruits dans un objectif de perte de poids ? Réduisent-ils la fatigue ?

    Les jus de fruits ont perdu l’ensemble de leurs fibres. Les fibres permettent de réduire le niveau de sucre. L’indice glycémique du jus de fruit sera alors trop élevé et favorisera la prise de poids. Il est donc préférable de consommer des fruits entiers, mais tous les fruits ne conviennent pas au repas du matin.


    Nous devons privilégier les fruits les moins sucrés.


    ✔️Mon favori est le KIWI 🥝avec toutes ses propriétés (riche en vitamine C, protège des maladies cardiovasculaires, des dommages dus à l’oxydation, bon pour le transit, très peu sucré, aide à la cicatrisation …)
    ⚠️Les fruits sont à consommer en début de repas.
    ✔️Les fruits rouges 🍓: des vraies pépites nutritionnelles ( framboises, baies, mures, myrtilles ). Ils contiennent des acides ellagiques et galliques qui ont des vertus anti virales et anti microbiennes, des flavonoïdes qui captent les radicaux libres et préviennent une longue liste de maladies chroniques, de la vitamine C, protègent du déclin cognitif, des AVC, effets anti inflammatoires, des effets de régulation sur la pression artérielle etc…)
    Lien intéressant : https://www.lettre-docteur-rueff.fr/un-coup-de-rouge-au…/

    ⚠️ Les fruits séchés sont également à consommer en fin de journée, l’indice glycémique est trop élevé mais permettent de favoriser la production d’énergie pour terminer la journée ou avant une séance de sport afin de limiter la prise de poids.

    En chononutrition, les fruits sont consommés davantage en fin de journée entre 16H et 18H. C’est à ce moment que le corps les digérera mieux et utilisera à bon escient leurs nutriments. Par ailleurs, il est préférable de les consommer hors des repas afin d’éviter les fermentations. Les fruits à index glycémique plus élevé sont donc déconseillés au petit déjeuner.

    ❓️ Et les autres glucides ?

    Le pain, les biscottes, les viennoiseries, céréales = SUCRE
    Je proposerai un prochain article sur le sucre.
    Le sucre du matin est trop vite assimilé et de la mauvaise manière par le corps. Il va favoriser la production d’insuline toute la journée et ne favorisera pas la satiété, à contrario aidera à la prise de poids, au manque de concentration, à l’hyperactivité, la dépression…) Par ailleurs, le sucre est pro inflammatoire et nourrit un grand nombre de pathologies tout en favorisant la fatigue.

    ✅Nous pouvons favoriser les pains complets, au levain ou faits maison avec des farines à indice glycémique bas (ex : Sarrasin).

    💛 Et les enfants dans tout ça ?

    Les enfants ont des besoins nutritionnels particuliers. Comme les adultes, les enfants ont des appétits inégaux. Certains adorent petit déjeuner et pour certains enfants, déjeuner le matin est très difficile par manque d’appétit. Nous pouvons tout à fait leur proposer progressivement un petit déjeuner plus protéiné avec des petits morceaux de fromage, du jambon, des œufs brouillés, des fruits rouges, des oléagineux (à partir de 6 ans ou avant si pas d’intolérances détectées). A la grande surprise de beaucoup de parents, les enfants adorent et l’appétit se dénoue. Les effets sur la concentration sont importants sur la matinée, la baisse de glycémie étant fortement diminuée entre 10H30 et midi. Dans la prise en charge du surpoids infantile, nous accordons beaucoup d’importance au contenu du petit-déjeuner. A essayer !

    Comment lutter contre la fatigue et la prise de poids  par la prise de petit-déjeuner ? Santé et alimentation
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    La maîtrise des catécholamines et la production d’énergie sont des points clés travaillés en nutrition fonctionnelle. D’autres piliers comme la qualité du sommeil, l’équilibre perso/pro, l’activité physique, le stress peuvent également être travaillés dans le cadre de mon approche pour retrouver de l’énergie.

    Vous pouvez me contacter ici. Les consultations avec votre nutritionniste se déroulent à distance ou à mon cabinet situé sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique