• infertilité grossesse
    Fertilité

    Infertilité, que faire ?

    infertilité grossesse fertilité

    Infertilité, que faire ? Quand consulter ?

    Actuellement, on considère que 15% de la population en âge d’avoir un enfant, hommes et femmes confondus, est concernée par l’infertilité, ce qui correspond à 1 couple sur 6.

    A l’inverse de la stérilité, l’infertilité n’est pas une fatalité. L’infertilité a une cause spécifique qui peut être fonctionnelle, organique, nutritionnelle, psychologique chez l’homme ou chez la femme qui peut être prise en charge pour obtenir une grossesse. L’infertilité est une affaire de couple, la prise en charge doit être globale. Dans le cas de la stérilité, il y a une cause principalement organique qui ne permet pas de tomber enceinte comme l’absence d’utérus, par exemple. La stérilité est souvent individuelle impactant le couple. La prise en charge sera différente.

    Quel est le lien entre les fausses couches et l’infertilité ?

    En France, environs 15% des femmes enceintes ont fait une fausse couche. Les fausses couches à répétition ne concernent plus que 1,7% des femmes enceintes. Les fausses couches ne signifient pas infertilité mais sont de profonds traumatismes pour les femmes et pour le couple particulièrement lorsqu’elles se renouvellent. De nombreuses fausses couches de tout début de grossesse passent inaperçues. Les fausses couches plus tardives sont souvent douloureuses psychologiquement et physiquement. Tout comme l’infertilité, les fausses couches ont toute leur place dans une prise en charge précoce. Il existe de nombreuses causes menant à ces troubles. Des investigations différentes chez le couple, peuvent être réalisées avant d’être dirigé dans les centres de PMA aboutissant parfois à des techniques médicales lourdes, contraignantes et avec des effets secondaires difficilement supportables.

    infertilité grossesse

    Infertilité, quand consulter ?

    • Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal :

    Le contraceptif hormonal met en veille les cycles hormonaux des femmes. Selon la durée et le type de contraceptif, chaque femme aura besoin d’un peu de temps pour retrouver des cycles réguliers. Les trois premiers mois après l’arrêt de la contraception orale ou par patch ne sont pas déterminants. Les implants et les dispositifs hormonaux intra utérins nécessitent 2 mois de retour à la fertilité. Mais au fur et à mesure des cycles, la femme peut commencer à constater des signes caractéristiques d’une ovulation de mauvaise qualité :

    • Des cycles supérieurs à 35 jours
    • Des cycles inférieurs à 25 jours
    • Une aménorrhée
    • Un syndrome prémenstruel (SPM) très prononcé 
    • Des menstruations trop abondantes
    • Les symptômes du SOPK : acné, hirsutisme, alopécie, prise ou perte de poids, cycles irréguliers ou absents
    • L’absence de variations de la qualité de la glaire cervicale
    • Des douleurs caractéristiques de l’endométriose ou de l’adénomyose
    • Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un autre type de contraception 
    infertilité grossesse

    Dans ces situations, la femme connait déjà la régularité de son cycle naturel et les symptômes associés. Elle peut donc détecter plus précocement, que suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal, des signes d’une hypo fertilité. Les signes restent identiques à ceux précisés ci-dessus. Elle peut donc consulter un professionnel sans attendre les 3 mois d’essais.  

    L’homme, de son côté, ne pourra pas constater seul des symptômes spécifiques d’une infertilité. Mais la prise en charge médicale et en micro nutrition peut mettre en valeur des déficits ou des anomalies.

    • Une méconnaissance du fonctionnement du cycle menstruel

    Dans certaines situations, le couple peut être aidé d’un professionnel pour les guider sur les périodes les plus propices à la fécondation. Le professionnel aiguille le couple et particulièrement la femme à reconnaitre les symptômes associés aux meilleurs jours de fertilité dans son cycle. Il leur montrera comment reconnaitre les signes du début de l’ovulation et de la fin par l’analyse du col, de la température corporelle et de la qualité de la glaire cervicale.

    Mais dans toutes les situations, il est important d’éliminer certaines pathologies défavorables à la fertilité.

    Les tests d’ovulation sont, par exemple, erronés lors de la présence de SOPK chez la femme dus à des déséquilibres hormonaux qui influenceront le test positivement. 

    Une hypothyroïdie frustre ou non détectée ne permettra pas une bonne analyse de la courbe de température de la femme.

    Quels sont les bilans médicaux réalisés lorsque la grossesse n’arrive pas ?

    Chez la femme :

    • Un bilan sanguin :  déséquilibres hormonaux, réserve ovarienne (pas forcément déterminante d’une infertilité), maladie génétique, infections.
    • Un examen gynécologique complet
    • Une échographie
    • Une hystérosalpingographie : permet de détecter des anomalies physiologiques de l’utérus et des trompes de Fallope.
    • Une hystéroscopie ou une laparoscopie pour détecter des anomalies plus précisément comme des malformations, des adhérences, etc…

    Chez l’homme :

    • Un spermogramme : pour analyser le nombre, la forme et la mobilité des spermatozoïdes, pour évaluer leur aptitude à féconder un ovocyte.
    • Un bilan sanguin : problème hormonal, infectieux ou génétique
    • Un examen clinique gynécologique

    Source : https://www.gynandco.fr/comment-savoir-si-je-suis-infertile/

    infertilité stérilité grossesse

    Pourquoi consulter précocement un spécialiste en micro nutrition ?

    Le Docteur Cosserat, Médecin Fonctionnel, a listé 31 causes différentes peu examinées en cas d’infertilité du couple et qui pourtant en étant résolues peuvent conduire rapidement à une grossesse. Ces explorations peuvent également être réalisées préalablement au projet de grossesse afin de mettre toutes les cartes de son côté pour tomber enceinte rapidement. Ces causes sont étudiées dès la prise en charge en micro nutrition et permettront au couple d’optimiser leur chance de grossesse, de vivre une grossesse plus sereine, de limiter les risques de fausses couches, de fournir au fœtus les meilleurs micro nutriments pour sa croissance, d’optimiser l’accouchement et de favoriser la croissance du nourrisson et de l’enfant jusqu’à l’âge adulte.

    De nombreuses études sont alignées sur l’impact de la nutrition et du mode de vie de la femme avant et pendant la grossesse sur la croissance du fœtus, du nourrisson et de l’enfant et du développement de pathologies après la naissance jusqu’à l’âge adulte.

    Les études épigénétiques sont, aujourd’hui, capables de prouver que l’alimentation et le mode de vie de plusieurs générations avant l’enfant à naitre impactent sa future santé.  Ce qui signifie également que notre mode de vie et nos habitudes alimentaires influeront sur les gênes de nos petits-enfants et arrières petits-enfants. Ainsi, nous sommes responsables de notre santé et de leur santé.

    En micro nutrition, nous allons explorer ces 31 causes d’infertilité, dont :

    • L’hypothyroïdie
    • Des carences en vitamines B6, B9, B12, D
    • Des carences en Zinc, en magnésium
    • Une inflammation systémique
    • Un déficit en CoQ10
    • Le SOPK
    • Un déséquilibre oméga 3/ oméga 6
    • Un déséquilibre des neurotransmetteurs (Dopamine, sérotonine..)
    • Un manque de cortisol
    • Une présence trop importante de perturbateurs endocriniens

    Parfois, il est nécessaire de compléter les analyses par des bilans génétiques, des bilans immunitaires. Nous analysons précisément le mode de vie du couple et nous travaillons ensemble sur ce qui peut être amélioré pour mettre toutes les chances de votre côté et arriver à une grossesse rapidement.

    La micro nutrition accompagne également les démarches de PMA pour favoriser sa réussite.

    Céline Matrullo – Votre nutritionniste fonctionnelle

  • adénomiose endométriose grossesse enceinte
    Endométriose,  Fertilité,  Nutrition fonctionnelle

    Endométriose et Adénomyose : Comment tomber enceinte ?

    endométriose adénomyose enceinte

    Définition endométriose et adénomyose

    On retrouve chez les femmes présentant de l’endométriose ou de l’adénomyose un tissu de type endométrial mais qui n’en ai pas,  en dehors de leur endomètre.

    Dans l’endométriose interne, appelée adénomyose, on retrouve un tissu endométrial dans le myomètre (muscle utérin). On retrouve classiquement deux types adénomyoses : l’adénomyose focale et l’adénomyose diffuse.

    Dans l’endométriose, on retrouve le tissu de type endométrial en dehors de l’utérus donc en position externe.

    L’endométriose regroupe trois types anatomocliniques différentes : l’endométriome (kyste endométriosique ovarien, l’endométriose superficielle qui est localisée principalement sur le péritoine et la surface des ovaires et l’endométriose profonde qui s’infiltre sur plus de 5 mm des tissus et peut être retrouvée dans de nombreuses parties du corps jusqu’au cerveau.

    Les cellules de ces tissus vont sécréter une substance irritante qui va déclencher la libération de substances inflammatoires par le système immunitaire. On constate systématiquement une augmentation des cytokines inflammatoires.

    Le diagnostic se fait principalement par biopsie. Les risques de la coelioscopie sont de favoriser le développement de l’endométriose.Quels sont les principaux symptômes ?

    2. Les principaux symptômes

    Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.

    endométriose adénomyose tomber enceinte

    Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.

    Lorsque l’on souffre du syndrome prémenstruel, les symptômes durent entre 2 et 15 jours. Il concerne 40% des femmes dont 10% connaissent une qualité de vie réellement altérée.

    • Douleurs aux seins / Mastose
    • Rétention d’eau
    • Congestion petit bassin
    • Douleurs pelviennes
    • Ballonnement / diarrhée
    • Maux de tête/ Migraine
    • Acné
    • Fringales
    • Irritabilité, agressivité

    Les symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose peuvent durer pendant l’ensemble du cycle. Les douleurs ne sont pas corrélées à la taille du foyer des lésions mais plutôt à la localisation et au niveau d’inflammation.

    On retrouve :

    • Des règles douloureuses
    • Des crampes dans la région pelvienne mais aussi dans les jambes
    • Des problèmes gastro intestinaux : vomissements, diarrhées
    • Des maux de tête et migraines
    • Des douleurs pelviennes, dans le dos, à la vessie, lombaires
    • Des douleurs lors de la défécation
    • De l’anxiété, des problèmes de sommeil, de la dépression
    • Des dyspareunies
    • Des symptômes grippaux
    • Une hyperalgésie
    • Des troubles musculo squelettiques dus aux compensations du corps des douleurs ressenties
    • De la fatigue ou épuisement par faiblesse des surrénales

    Les douleurs sont extrêmement invalidantes dans le quotidien des femmes touchées par ces pathologies et impactent leur vie professionnelle, leur vie de famille et leurs relations sociales.

    • L’endométriose et l’adénomyose sont-elles synonymes d’infertilité ?

    Ces pathologies n’entrainent pas forcément d’infertilité. A mon sens, on peut parler davantage de difficultés à concevoir à cause des douleurs et de l’inflammation principalement. Néanmoins une proportion de femmes atteintes par ces pathologies va rencontrer des problématiques impactant la fertilité et la réussite d’une grossesse.

    Les adhérences peuvent entrainer une distorsion des organes ou atteindre les trompes ne permettant pas à l’ovocyte de remonter la trompe de Fallope correctement.

    L’endométriose peut abimer les ovaires ou former des kystes voire réduire la réserve ovarienne (ce qui résulte plutôt du déséquilibre hormonal).

    Le niveau d’inflammation et les réactions immunitaires, par la production de cytokines et prostaglandines, peut impacter l’implantation du fœtus et favoriser les fausses couches.

    Pendant la grossesse, l’endométriose n’est pas toujours au repos. L’extension de l’utérus peut être douloureux. On constate également des accouchements prématurés.

    La prise en charge de ces pathologies dans un désir de grossesse et pendant la grossesse est essentielle pour la réussite du projet et la naissance d’un bébé en bonne santé.

    endométriose adénomyose tomber enceinte
    • Que peut-on mettre en place en micro nutrition fonctionnelle pour favoriser la grossesse des femmes atteintes d’endométriose et d’adénomyose ?

    Ces deux pathologies sont caractérisées par un dérèglement hormonal, dont l’estrogène est rendu coupable du développement des lésions. L’excès d’œstrogènes est effectivement responsable de l’aggravation des pathologies et doit être considéré afin de diminuer l’intensité et l’expansion des deux pathologies. Néanmoins, en micro nutrition, nous allons chercher la ou les causes de ces dérèglements hormonaux pour diminuer les douleurs sur le long terme et favoriser la fertilité.

    Les traitements actuellement proposés sont efficaces et heureusement qu’ils existent pour soulager la patiente mais lors de l’arrêt, ils n’excluent pas une réapparition des symptômes voire une forte augmentation.

    En micro nutrition, le chemin peut prendre plus de temps mais l’objectif est de pouvoir vivre sans médicament avec des solutions qui soulagent les causes réelles de l’endométriose sur du long terme. La micro nutrition peut aussi être un accompagnement à ces solutions médicales et chirurgicales pour favoriser leur réussite.

    La vie de couple est profondément marquée par ces douleurs et ce mal être. L’endométriose et l’adénomyose ne sont pas une fatalité et peuvent réellement être soulagées pour permettre à toutes ces femmes de retrouver un confort de vie et une vie sociale et professionnelle « normales ».

    Parmi les principales causes, on retrouve :

    • La cause génétique : la génétique influence les possibilités de souffrir de ces pathologies mais on sait que l’on peut moduler les facteurs influençant la génétique par le mode de vie
    • L’exposition aux toxines et aux perturbateurs endocriniens sont des causes importantes dans ces pathologies car elle influe sur l’ensemble du système hormonal et favorise largement les dérèglements
    • Un système immunitaire déréglé : soit faible soit trop intense
    • Le niveau d’inflammation

    En micro nutrition, nous allons travailler sur l’ensemble de ces axes pour rééquilibrer le corps et lui permettre d’être prêt et d’avoir un cycle de qualité pour accueillir une grossesse. Il existe de nombreux outils pour aider à concevoir. Et la majorité des femmes atteintes par l’endométriose ou l’adénomyose et en désir de grossesse réussissent à avoir plusieurs enfants.

    Grace à la nutrition nous pouvons retrouver un équilibre œstrogène / progestérone nécessaire à la fertilité mais pas que… Elle permet de diminuer les douleurs, de retrouver de l’énergie, de limiter les problématiques de poids ou de rétention d’eau, de retrouver un bien être psychologique, d’augmenter la synthèse thyroïdienne.

    Nous allons travailler sur la réduction des perturbateurs endocriniens de votre foyer mais aussi de votre corps. Ce qui ne peut être que bénéfique pour le futur bébé et sa croissance.

    Nous diminuons l’inflammation en étudiant dans le détail votre alimentation, les déficits micro nutritionnels,  les excès de glucides, de produits transformés, la consommation d’acides gras trans, impactant l’inflammation et le système immunitaires. L’objectif est d’optimiser la réponse immunitaire pour moduler l’intensité de l’inflammation.

    Le mode de vie agit également sur l’inflammation. Ainsi, il est primordial, de chercher ensemble les sources de stress, les difficultés de sommeil, l’oxygénation et le manque d’activité physique.

    Nous travaillons sur d’autres causes comme une altération de la muqueuse intestinale qui favorise les difficultés d’absorption des micronutriments essentiels mais aussi les réponses immunitaires inadéquates, les dépressions et l’inflammation.

    L’accompagnement nutritionnel est large et individuel. Il n’existe pas un même protocole pour toutes les femmes. Mais de nombreuses solutions existent pour soulager ces pathologies et réaliser votre souhait le plus cher de fonder une famille.

    Céline Matrullo – Micronutritionniste – Pour prendre RDV -> Ici

    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0242649821000869

  • lait de vache
    Endométriose,  Fertilité,  Nutrition fonctionnelle

    Lait de Vache vs Laits Végétaux : SOPK, endométriose, fertilité, nourrissons

    lait de vache

    Êtes vous réellement allergique au lactose présent dans le lait de vache?

    En réalité, le lactose est un sucre et nous ne pouvons pas être allergique à un sucre. En revanche, l’allergie concerne la lactoglobuline, la lactoprotéine, la caséine du lait de vache. Les intolérances sont expliquées par notre production décroissante au fil de l’âge de la lactate, l’enzyme nous permettant de digérer le lactose. De plus en plus de bébés naissent avec une très faible tolérance au lactose. Ceci est du à un déficit en production de lactate et à la difficulté de digestion des lactoglobulines et caséines. Ces dernières sont des protéines particulièrement grosses et difficiles à décomposer lors de la digestion. Mal digérées, elles provoquent alors des inflammations, des coliques chez les nourrissons.

    Quels sont les risques à la consommation de lait de vache ?

    Par ailleurs, les laitages animaux (lait de vache, brebis, chèvre) sont particulièrement acidifiants. Cette acidification est vectrice d’ostéoporose, de fractures et d’arthrose et stimulent la destruction de l’os. Cette acidification sera néfaste pour les patientes atteintes de SOPK et d’endométriose, majorant ainsi les inflammations.

    La lactose stimule le facteur de croissance insulinomimétique, appelé somatonédine C (IGF-1). Les bébés en ont besoin, mais passée la période nourrisson/enfance, IGF-1 n’a pas besoin d’être “sur stimulé”.

    L’excès de consommation de produits laitiers animaux augmentent de façon significative le niveau d’insuline. Cette augmentation peut conduire à l’insulino-résistance, facteur de SOPK, de l’inflammation et de diabète de type II. Parallèlement, ils contiennent trop de graisses saturées néfastes en cardiologie (infarctus, artérite…) et en neurologie (AVC, Alzheimer, Parkinson…).

    Par ailleurs, l’utilisation déraisonnée des antibiotiques dans les élevages conduisent à une modification de la qualité du lait de vache et de la flore saprophyte. On retrouve également des perturbateurs endocriniens qui vont agir sur le fonctionnement thyroïdien et favoriser prise de poids, apparition de maladies auto-immunes, hypo fertilité, infertilité, SOPK, endométriose, micro-pénis, anomalies génitales, cryptorchidies, puberté précoce, cancer.

    En effet, les graisses des laitages diluent les polluants qui sont liposolubles et ainsi interfèrent très facilement avec les récepteurs des hormones thyroïdiennes, sexuelles, stéroïdiennes.

    Par quoi remplacer le lait de vache ?

    Les laits végétaux sont généralement plus digestes. Il en existe plusieurs sortes avec chacun des propriétés différentes en fonction de leur composition. Souvent, il est nécessaire d’en tester plusieurs avant de trouver celui qui nous convient en terme de goût, de digestion, et de composition.

    Le lait se trouve également dans le beurre, les crèmes, les biscuits, les plats préparés, les fromages, le chocolat. Il se cache dans de nombreuses préparations, c’est pourquoi il est nécessaire, en cas d’éviction, d’être particulièrement vigilent aux étiquetages.

    Le lait de vache peut être remplacer par les laits végétaux. 

Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    Quel lait premier âge privilégier pour les nourrissons ?

    Si on considère l’allaitement au sein comme l’alimentation la plus adaptée pour les nourrissons et bébés jusqu’à 6 mois, vous pouvez aussi faire le choix de l’allaitement au biberon.

    Face au large choix de laits premier âge sur le marché, il est parfois difficile de s’y retrouver. Le bébé peut également marquer ses préférences par le refus de certains laits ou par des réactions digestives. L’idéal étant de choisir un lait dont la composition se rapproche le plus de celle du lait maternel. Le lait maternel est particulièrement changeant. Sa composition évolue au cours d’une même tétée, contrairement au lait présent dans le biberon. Il est donc difficile/ impossible de trouver un lait qui possède les mêmes qualités que le lait maternel.

    Le lait de vache est particulièrement inadapté pour le nourrisson car sa concentration en protéines est nettement trop élevée et le nourrisson n’est pas capable de les digérer. La concentration de glucides, est quant à elle trop faible. C’est pour cela que les préparations premier âge sont travaillées et évoluées pour se rapprocher au mieux de ses besoins. Afin de limiter les coliques et douleurs digestives, vous pouvez veiller à ce que le rapport Caséines/protéines du Lait se rapproche le plus du lait maternel soit 40/60, avec un poids en protéines de 1g environ.

    La composition en acides gras est particulièrement importante à vérifier afin de favoriser les laits à teneur intéressante en acides gras polyinsaturés et limiter les acides gras saturés. Les laits infantiles remplacent les graisses lactiques par des huiles végétales mais qui sont dépourvues en cholestérol. Le cholestérol étant très important pour le développement neurocognitif de l’enfant, le protège des agents infectieux et favorise sa croissance. Ils ont potentiellement un effet sur la programmation de la santé de l’adulte. Dans tous les cas, il est particulièrement déconseillé de nourrir le nourrisson avec un lait végétal (type lait de riz, lait de chèvre, lait de soja etc…) dont la composition ne correspond aux besoins du nouveau né.

    Lien pour le nouveau cadre réglementaire :

    https://www.laits.fr/nos-guides/la-legislation-france-europe/2020-nouveau-cadre-reglementaire-pour-les-produitsde-nutrition-specialises/

    Lien de mes recettes sans lait de vache, sans gluten

    Que fait-on en nutrition fonctionnelle pour limiter le lait de vache ?

    Pour les adultes : Nous diagnostiquons une éventuelle réaction à la consommation de lait de vache et dans ce cas travaillons sur une éviction provisoire ou complète en fonction de l’évolution des symptômes.

    Pour les femmes allaitantes : Parfois la consommation de lait de vache ou de produits en contenant provoque des coliques au nourrisson. Il est possible de le remplacer par des laits végétaux et de veiller à l’étiquetage des aliments consommés.

    Pour les nourrissons non allaités au sein : Nous étudions ensemble la composition des laits infantiles pour choisir celui se rapproche au plus près des besoins et de la tolérance du bébé.

    Pour me contacter c’est par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique

  • vitamine D
    Endométriose,  Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  SOPK

    Vitamine D, infertilité, SOPK et endométriose

    Depuis 2 ans, la vitamine D est au centre des préconisations pour maintenir un système immunitaire efficace. Mais ses fonctions ne s’arrêtent pas là. Les études suggèrent qu’elle a un rôle important dans l’infertilité, l’endométriose et le SOPK.

    Quels sont les fonctions de la vitamine D ?

    En réalité, la vitamine D n’est pas une vitamine mais une hormone.

    – la vitamine D a des effets sur la qualité des fibres des muscles squelettiques et permet d’augmenter la force musculaire
    – elle est nécessaire à une bonne absorption et fixation du calcium sur les os. En effet, pour éviter le rachitisme, elle est prescrite jusqu’à l’âge de 6 ans.

    – elle est essentielle au métabolisme phospho-calcique (la santé de l’os) en augmentant la maturation des ostéoblastes, en augmentant l’absorption intestinale phosphocalcique, en diminuant l’excrétion calcique par le rein, en augmentant la synthèse du collagène et en régulant la PTH (action sur la régulation du calcium)
    – permet la réduction du risque d’infections virales en agissant sur l’immunité acquise et sur l’immunité innée
    – agit en prévention des maladies auto-immunes
    – réduit les risques cardio-vasculaires en favorisante la contractilité du cœur et des vaisseaux
    – participe à la réduction des risques de diabète en régulant la sécrétion de l’insuline et en équilibrant la sensibilité à l’insuline
    – agit en prévention contre certains cancers : une étude sur 1180 femmes ménopausées a mis en évidence une diminution significative des risques de cancer après 4 ans de traitement à forte dose de vit D3 (1100Ui par jour) (Ref : V « vitamin D and calcium supplementation reduces cancer risk »

    Quelle est l’importance de la vitamine D dans la prise en charge de l’infertilité due au SOPK, à l’endométriose ou masculine ?

    Plusieurs études suggèrent que la vitamine D a des effets bénéfiques sur les paramètres métaboliques du SOPK et de l’endométriose. Les preuves accumulées par les études humaines indiquent que la vitamine D est impliquée dans de nombreuses fonctions du système reproductif chez les deux sexes.

    Chez les hommes, le statut en vitamine D s’associe à la qualité/quantité, à la motilité et à la morphologie des spermatozoïdes. Il existe des preuves d’un effet favorable de la supplémentation en vitamine D sur la qualité du sperme. Mais elle impacte aussi les concentrations de testostérone et les résultats en matière de fertilité.

    Chez les femmes, les carences en vitamine D sont régulièrement associées au développement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), à l’endométriose et à l’infertilité.

    Chez les femmes, la vitamine D a un effet direct sur la production d’AMH, ce qui augmente la réserve ovarienne. D’autre part, il est supposé qu’une concentration élevée de calciférol peut être liée à une élimination altérée des cellules endométriales. Celles-ci passent dans la cavité péritonéale via le reflux ovarien et provoquant une endométriose.

    La supplémentation en vitamine D est essentielle dans la prise en charge de mes patientes atteintes de SOPK. Elle permet d’améliorer la résistance à l’insuline. Et aussi d’améliorer les résultats du traitement de l’infertilité. Dans les cellules de granulosa, la vit D modifie la sensibilité à la FSH, la production et la libération de progestérone. Ce qui indique un rôle physiologique positif de la vitamine D dans le développement folliculaire ovarien. Par conséquent elle améliore les chances de grossesses.

    👉Comment favoriser ses apports en Vitamine D ?

    La vitamine D bénéfique pour tous : infertilité, SOPK et endométriose.

Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    ❌ l’alimentation actuelle n’est pas en capacité de nous apporter la dose minimum quotidienne. Il nous faudrait manger une quinzaine d’œufs par jour
    ❌ l’exposition au soleil n’est plus efficace (pollution, la peau s’affine avec l’âge et diminue nettement l’absorption, peu de région en sont assez pourvues)
    ❌ Attention au marketing : le calcium présent dans le lait n’est pas correctement assimilé par notre corps.

    -> 💊Choisir un complément où la vitamine D3 est associée à la vitamine K2.
    La vitamine K2 active des protéines qui permettent au calcium d’être utilisé correctement par l’organisme. Sans ces protéines le calcium est stocké dans le corps et est totalement inactif. Des plaques se forment, des calcifications peuvent apparaitre ainsi que d’autres problématiques (calculs rénaux par exemple).

    -> 💊La vitamine D étant soluble dans les graisses, favorisez sa prise au diner avec un aliment composé de bon gras ou des omégas 3.

    Faites-vous accompagner par un professionnel de santé afin de réaliser un bilan des micro-nutriments. Parfois le déficit est tel qu’il faut remonter la vitamine D par des doses beaucoup plus importantes.

    Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique

    ref : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30612423/

  • fatigue petit dejeuner
    Fertilité,  Périnatalité,  Poids

    Fatigue et la qualité du petit-déjeuner

    Le contenu de notre petit-déjeuner aura un impact important sur la réduction de la fatigue, la production d’énergie et même sur notre sommeil. Les principaux neurotransmetteurs sont sécrétés tout au long de notre journée et régissent notre énergie, notre fatigue, notre humeur.

    Fatigue et qualité du petit-déjeuner
Les principaux neurotransmetteurs et leurs actions
Santé et alimentation
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    Les neurotransmetteurs sont des messagers qui partent des neurones du cerveau pour transmettre un message à un autre neurone “post-synaptique”. Il peut déclencher ou inhiber un influx nerveux.

    La qualité du petit déjeuner va agir sur l’ensemble de vos hormones sécrétées toute la journée, même les hormones qui favorisent votre sommeil le soir. De quoi y apporter quelques informations :

    Comment le petit-déjeuner protéiné va influer sur la réduction de votre fatigue ?

    😴 Un petit-déjeuner qui n’est pas de qualité peut effectivement avoir des répercutions sur votre endormissement et/ou la qualité de votre sommeil et sur votre niveau de fatigue.

    🥰 Pour les enfants, encore plus, quelques modifications dans la composition de leur premier repas peut avoir des avantages considérables en favorisant la concentration, l’apprentissage et la baisse de l’hyperactivité ou des fatigues/ tensions de fin de matinée et une amélioration du sommeil.

    ➡️ Rappel sur nos hormones : Dès le matin, notre corps active l’insuline, la dopamine et la noradrénaline.

    L’insuline : permet le transport du sucre. Elle est sécrétée par le pancréas.

    Le matin, si on apporte directement du sucre, l’insuline ira chercher les graisses de nos cellules pour permettre au sucre de monter en flèche dans le sang. En réponse, le corps va alors produire en masse de l’insuline, les cellules se serviront du nécessaire et le reste sera stocké dans les cellules graisseuses ou dans le foie.

    Les deux autres neurotransmetteurs stimulés au réveil :

    ➡️ La dopamine : Elle agit comme starter, grâce à elle on se réveille avec envie
    ➡️ La noradrénaline : Elle agit comme « booster » toute la journée pour nous permettre de nous sentir bien

    Afin de produire ces 2 neurotransmetteurs, il faut apporter de la tyrosine (acide aminé composant de la protéine).

    Par ailleurs, l’apport de bon gras (mono ou poly insaturés) est nécessaire afin de constituer la membrane cellulaire et aussi participer à la fabrication de l’ATP (énergie). => Un apport de bon gras le matin entrainera une moindre fabrication de « mauvais » cholestérol.

    ➡️ La sérotonine agit en nous apaisant graduellement en fin de journée. Celle-ci est synthétisée à partir du tryptophane. Le tryptophane se trouve aussi dans les protéines mais beaucoup plus dans le sucre (les hydrates de carbones). ‼️Si notre petit déjeuner est composé de sucre, plusieurs risques :
    ‼️ Hypoglycémie par l’excès d’insuline en fin de matinée
    ‼️ Apport de tryptophane au mauvais moment de la journée donc somnolence et plus assez pour le soir donc problèmes de sommeil.

    ✅ La présence de protéines ainsi que du gras au petit-déjeuner :

    🔆 Apporte de l’énergie pour toute la journée et réduit la fatigue
    🔆 Favorise la satiété en évitant une forte consommation de glucides
    🔆 Permet de réduire la vitesse d’assimilation des glucides

    Lien Article sur le petit-déjeuner => ici

    Les neurotransmetteurs du bonheur : fatigue et qualité du petit-déjeuner

    Quel accompagnement en nutrition fonctionnelle concernant la qualité du petit-déjeuner et la réduction de la fatigue ?

    En nutrition fonctionnelle, je travaille avec vous afin que ces neurotransmetteurs fonctionnent correctement au bon moment de la journée. On peut modifier plusieurs piliers afin de favoriser leurs actions. La régulation de ces hormones permet également de travailler sur le SOPK, l’endométriose et la fertilité en augmentant les chances de grossesse. En effet, cet équilibre retrouvé permet de diminuer le niveau de stress, de réguler la sensibilité à l’insuline, de contrôler le poids, de réduire la fatigue générale et générée par les traitements.

    N’hésitez pas à me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique

    https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas