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  • nutrition et santé hormonale
    Fertilité,  Nutrition fonctionnelle

    Nutrition et santé hormonale : Impacts et conseils

    La santé hormonale joue un rôle essentiel dans le bien-être général, en particulier chez les femmes. Les hormones, ces messagers chimiques du corps, influencent divers aspects de notre vie, de la fertilité à la régulation de l’humeur. Ce que nous mangeons peut avoir un impact significatif sur l’équilibre hormonal. Dans cet article, nous explorerons l’importance de la nutrition dans la régulation hormonale et fournirons des conseils pratiques pour une alimentation adaptée.

    Les Hormones et leur Rôle Crucial

    Pour comprendre l’impact de la nutrition sur la santé hormonale, il est d’abord nécessaire de reconnaître le rôle des hormones dans le corps. Les hormones, telles que l’œstrogène, la progestérone, la testostérone, l’insuline et le cortisol, exercent une influence considérable sur la croissance, la reproduction, le métabolisme et même notre humeur.

    Chez les femmes, l’équilibre hormonal est particulièrement crucial. Des déséquilibres hormonaux peuvent entraîner des problèmes de santé tels que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), l’endométriose, le syndrome prémenstruel (SPM), des cancers et affecter la fertilité. C’est là que la nutrition entre en jeu.

    Nutrition et Santé Hormonale : Le Lien Inextricable

    Votre alimentation a un impact direct sur la régulation de vos hormones. Voici quelques éléments clés à considérer :

    1. Les Macronutriments : Les protéines, les glucides et les graisses jouent un rôle vital. Les acides gras essentiels, que l’on trouve dans les poissons gras, les noix et les graines, sont cruciaux pour la production d’hormones stéroïdiennes. Les protéines fournissent les acides aminés nécessaires à la synthèse hormonale.

    2. Les Micronutriments : Des vitamines et des minéraux tels que la vitamine D, le magnésium et le zinc sont essentiels pour réguler les hormones. La carence en ces nutriments peut perturber l’équilibre hormonal.

    3. L’Équilibre Glycémique : Les pics de glycémie et d’insuline dus à une alimentation riche en sucres simples peuvent perturber les hormones, notamment l’insuline et l’œstrogène. Il est conseillé de privilégier des glucides complexes et des aliments à faible indice glycémique.

    4. Les Phytoestrogènes : Certains aliments, comme le soja, le lin, le houblon, contiennent des phytoestrogènes qui peuvent agir comme des modulateurs hormonaux. Ils peuvent être bénéfiques dans certaines conditions, mais doivent être consommés avec modération et surtout avec un accompagnement spécifique.

    5. Les Antioxydants : Une alimentation riche en antioxydants provenant de fruits et légumes peut aider à réduire l’inflammation et à soutenir l’équilibre et la détox hormonale.

    Conseils pour une Alimentation Adaptée

    Maintenant que nous avons examiné l’importance de la nutrition pour la santé hormonale, voici quelques conseils pratiques pour une alimentation adaptée :

    1. Mangez des aliments complets : Privilégiez les aliments non transformés, non emballés, simples, riches en nutriments essentiels.
    2. Équilibrez les macronutriments : Assurez-vous d’obtenir suffisamment de protéines, de graisses saines et de glucides complexes dans votre alimentation.
    3. Favorisez les aliments riches en nutriments : Consommez des aliments riches en vitamines, minéraux et antioxydants.
    4. Gérez votre indice glycémique : Limitez les sucres simples et optez pour des glucides complexes.
    5. Surveillez votre apport en phytoestrogènes : Si vous avez des préoccupations spécifiques en matière hormonale, consultez un spécialiste de la nutrition pour obtenir des conseils personnalisés.
    6. Hydratez-vous : Une hydratation suffisante est essentielle pour de nombreuses fonctions corporelles, y compris la régulation hormonale.

    La nutrition joue un rôle central dans la santé hormonale. Une alimentation équilibrée, riche en nutriments essentiels, peut aider à maintenir un équilibre hormonal optimal. Si vous avez des préoccupations spécifiques concernant votre santé hormonale, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la nutrithérapie spécialisé en hormonologie et santé féminine. En comprenant l’impact de la nutrition sur vos hormones, vous pouvez prendre des mesures importantes pour améliorer votre bien-être général.

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    Céline Matrullo

    Nutrithérapeute Fonctionnelle

  • Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  SOPK

    Fertilité du couple

    Fertilité Féminine

    Environ 15% des femmes en âge de procréer sont touchées par le syndrome des ovaires polykystiques. Ce syndrome est responsable de nombreux symptômes physiques qui ont une répercussion sur la santé mentale de la femme. Ce syndrome est aussi la première cause d’infertilité en France (avec l’endométriose), c’est pour cela, que l’accompagnement des femmes diagnostiquées SOPK est une de mes priorités.
    L’ adaptation nutritionnelle, de l’environnement et du mode de vie de la femme et du couple sont des aides précieuses pour soulager les symptômes et améliorer une réponse ovarienne en cas de souhait de grossesse. On dénombre plus de 25 causes d’hypofertilité, qui peuvent diminuer les chances de réussir à tomber enceinte. Parmi celles-ci, on retrouve des causes organiques, mais aussi des déficits nutritionnels qui peuvent être les facteurs des perturbations organiques induisant des problématiques de fertilité. En plus d’impacter la fertilité, pendant la grossesse ces déséquilibres, anémies, déficits peuvent fragiliser la grossesse et impacter le développement du fœtus jusqu’à provoquer des accouchements prématurés ou des pathologies telle que la pré éclampsie.

    Fertilité Masculine

    Entre 1973 et 2011, la concentration en spermatozoïdes dans la semence de l’homme occidental moyen aurait chuté de près de 60 %. La nutrition fonctionnelle adaptée permet d’améliorer la fertilité masculine et d’accompagner la femme dans ses modifications de mode de vie pour une meilleure fertilité du couple.

    fertilité

    Les Complexités Hormonales Expliquées : Pour comprendre les complexités hormonales liées à la fertilité, il est essentiel de connaître les acteurs principaux. Les hormones telles que l’estradiol, la progestérone, la FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone lutéinisante) orchestrent le cycle menstruel et la libération de l’ovule. Un équilibre délicat entre ces hormones est nécessaire pour assurer une ovulation régulière. Des niveaux inappropriés d’une hormone peuvent entraîner des perturbations du cycle menstruel, des absences d’ovulation, ou des difficultés à maintenir une grossesse

    Les Perturbateurs Endocriniens : Invisible, mais Impactant : Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques présentes dans notre environnement quotidien, capables d’interférer avec le système hormonal humain. Leur impact sur la santé, en particulier sur la fertilité féminine, est de plus en plus préoccupant. Ces substances, présentes dans des produits courants tels que les plastiques, les pesticides, et les produits cosmétiques, peuvent imiter ou bloquer les hormones naturelles dans le corps. Cette imitation peut conduire à des déséquilibres hormonaux, affectant directement la fonction reproductive. Une perturbation hormonale peut influencer le cycle menstruel de diverses manières. Des menstruations irrégulières, une ovulation altérée, voire l’absence d’ovulation, sont des conséquences possibles. Ces changements peuvent considérablement réduire les chances de conception, entraînant des difficultés pour les couples qui cherchent à concevoir. Les perturbateurs endocriniens ont également été associés à une diminution de la qualité des œufs. Des études suggèrent que l’exposition à long terme à ces substances peut entraîner une réduction de la réserve ovarienne et une augmentation des risques de fausses couches Une exposition continue aux perturbateurs endocriniens pendant la grossesse peut affecter le développement fœtal, augmentant le risque de complications telles que le retard de croissance intra-utérin, les anomalies congénitales, et les troubles du développement neurologique chez l’enfant.

    Nutrition et Fertilité : Une Alliance Vitale

    Une alimentation équilibrée fournit les éléments nutritifs essentiels nécessaires au bon fonctionnement du système reproducteur féminin. Des carences en vitamines, minéraux ou acides gras peuvent perturber le cycle menstruel, affecter l’ovulation et compromettre la qualité des œufs, contribuant ainsi aux difficultés de conception.

    Les antioxydants présents dans certains aliments jouent un rôle crucial dans la protection des cellules reproductrices contre les dommages oxydatifs. Une alimentation riche en fruits, légumes et grains entiers peut contribuer à réduire le stress oxydatif, favorisant ainsi une meilleure qualité des ovules et des spermatozoïdes.

    Une nutrition adéquate joue également un rôle dans la santé de l’endomètre, la muqueuse utérine où l’embryon s’implante. Certains nutriments, tels que les acides gras oméga-3 et les vitamines, contribuent à la santé de l’endomètre, influençant ainsi positivement la viabilité de la grossesse.

    Conseils Pratiques pour une Nutrition Favorable à la Fertilité

    Pour favoriser la fertilité, il est essentiel d’adopter une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, protéines maigres et grains entiers. L’hydratation adéquate, la modération dans la consommation d’alcool et de caféine, ainsi que la gestion du stress, complètent cette approche holistique.

    Gestion du Stress pour une Fertilité Sereine : Le stress peut être un facteur majeur dans les problèmes de fertilité. Le stress, omniprésent dans nos vies modernes, peut exercer une influence significative sur la santé, y compris la fertilité.

    Le stress chronique peut perturber l’équilibre hormonal, affectant le cycle menstruel et l’ovulation. Des niveaux élevés de stress peuvent également compromettre la qualité des œufs et la régularité du cycle menstruel, entraînant des difficultés de conception. Comprendre ce lien est essentiel pour prendre des mesures efficaces.

    Pratiquer la Relaxation au Quotidien

    Des techniques de relaxation, telles que la méditation, la respiration profonde et le yoga, sont des moyens efficaces de réduire le stress. Intégrer ces pratiques dans la routine quotidienne peut aider à calmer le système nerveux, favorisant ainsi un équilibre hormonal optimal.

    Adopter un Mode de Vie Équilibré

    Un mode de vie équilibré, comprenant une alimentation saine, une activité physique régulière et un sommeil adéquat, est crucial pour la gestion du stress. Des choix de vie sains contribuent à renforcer la résilience face aux défis et à maintenir un équilibre hormonal propice à la fertilité.

    Communiquer et Partager les Préoccupations

    Le soutien social est un élément clé dans la gestion du stress. Partager ses préoccupations et émotions avec des proches, des amis ou même un professionnel peut alléger le fardeau émotionnel. Un réseau de soutien solide peut contribuer à maintenir un état d’esprit positif pendant le parcours de la fertilité.

    Intégrer des Activités Plaisantes et Créatives

    La recherche de joie et de créativité dans la vie quotidienne peut être un antidote puissant au stress. Engagez-vous dans des activités qui procurent du plaisir et qui stimulent la créativité, que ce soit la danse, la peinture, ou toute autre activité qui vous apporte de la satisfaction.

    Vous pouvez bénéficier d’informations intéressantes concernant les problématiques de fertilité sur le site de l’association Factsaboutfertility .

    Céline Matrullo

    Nutrithérapeute fonctionnelle

  • fertilité, enceinte, grossesse, sopk, endométriose, nutritionniste saint-chamas
    Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  Périnatalité

    Augmenter sa fertilité pour tomber enceinte rapidement

    Pour avoir un beau bébé, sans utiliser les techniques médicales innovantes, il faut un homme et une femme, jusque-là pas de grande découverte. La procréation va donc dépendre de deux personnes de sexes différents. La fertilité est donc une affaire de couple. Les difficultés pour tomber enceinte peuvent venir autant de l’homme que de la femme mais aussi des deux personnes. Le rappeler permet de déculpabiliser la femme qui se sent souvent responsable de l’attente, jugée trop longue, d’une grossesse.

    12% des couples, en France, consultent pour des problèmes de fertilité. Et parmi ces patients, on ne trouve pas de cause spécifique chez 25% d’entre eux. Lorsqu’aucune cause médicale n’est trouvée, il est possible d’agir sur le mode de vie et la nutrition afin d’augmenter la fertilité et les chances de tomber enceinte rapidement. Cette approche complète, qui permet de travailler sur différents axes, permet au patient de retrouver un équilibre hormonal afin de favoriser le fonctionnement normal du métabolisme hormonal et ainsi une grossesse plus rapidement.

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    I Le cycle normal de la femme

    La fécondation résulte d’un processus complexe qu’il est important de connaître dès le début du projet afin d’augmenter ses chances de tomber enceinte. De nombreux paramètres et modifications hormonales qui sont dépendants de la santé du corps de l’homme et de la femme sont responsables de la fécondation. 

    Classiquement le cycle de la femme est d’une durée de 28 jours. Peu de femme, sans prise d’hormones de synthèse, ont un cycle aussi précis de 28 jours avec une ovulation exactement au 14eme jour. Mais on sait que plus le cycle de la femme se rapproche de cette norme, plus l’ovulation semble être de qualité, le rythme et la quantité des différentes hormones produites permettront une conception réussie.

    La progestérone et les œstrogènes contrôlent ce cycle ovarien.  La LH et la FSH sont d’autres hormones qui influent la qualité de l’ovocyte et de l’ovulation. Le cerveau permet de mettre en musique l’ensemble de ces hormones pour qu’elles soient coordonnées, permettant d’exercer un contrôle les unes sur les autres afin de permettre une grossesse, une implantation de qualité et la croissance de l’embryon.

    Lors de la première phase du cycle, caractérisée par les menstruations, les hormones sont très faiblement produites. Puis les œstrogènes ainsi que la FSH sont croissants. Peu avant l’ovulation, les œstrogènes diminuent et la LH augmente considérablement pour déclencher l’ovulation. L’ovulation aura lieu si un follicule assez mature aura dominé les autres follicules et produit un ovocyte. L’ovulation correspond à l’expulsion dans l’ovaire de cet ovocyte qui sera temporairement transformé en corps jaune puis corps blanc. Après l’ovulation, la progestérone produite par ce corps jaune, principalement, prend le relais pour assurer la qualité du futur nid de l’embryon (l’endomètre) et son implantation.

    En l’absence de fécondation et donc de nidation, le corps jaune se dissout, la progestérone diminue jusqu’à l’apparition des règles (début du nouveau cycle).

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    II- Et chez l’homme ?

    L’homme produit des gamètes. La production dure en moyenne 75 jours. Des cellules souches permettent la fabrication de centaines de millions de spermatozoïdes chaque jour. Leur production, comme pour la femme, va dépendre de la production d’hormones : La testostérone, la FSH et la LH. 

    III- Combien de temps en moyenne faut-il pour être enceinte ?

    En chiffres, les couples attendent en moyenne 7 mois pour avoir une grossesse. Et 1/5 couples arrive à une grossesse dès le premier cycle d’essai. Ces chiffres ne sont pas très précis et n’apportent pas de réponse concrète à l’infertilité. Ils sont peu interprétables car les conditions des essais ne sont pas comparables entre chaque couple. Un couple qui connait la symptothermie et qui l’applique à chaque cycle aura forcément plus de chances qu’un couple dont les essais sont moins réguliers et aléatoires.

    Pour faciliter votre diagnostic personnel de fertilité, il est important de savoir déterminer les freins à la fertilité. Chez la femme, les principales causes d’infertilité sont :

    • Le SOPK : caractérisé par un cycle long ou absent, avec une anovulation ou ovulation de mauvaise qualité qui ne permet pas la fécondation. De nombreux symptômes sont associés au SOPK. Lien de l’article et des vidéos spéciales SOPK => ICI
    • La diminution du stock d’ovocytes : souvent lié à l’âge mais peut aussi être prématurée et liée à une ménopause précoce
    • Des anomalies physiologiques de l’utérus ou des trompes de Fallope qui sont souvent les causes de fausses couches prématurées
    • La présence d’endométriose qui favorise des troubles de l’implantation embryonnaire mais aussi des troubles de l’ovulation
    • Des déséquilibres nutritionnels : carences en B12, B9, fer, zinc, sélénium, iode, Coenzyme Q10, vitamine D, oméga 3
    • Déséquilibres  hormonaux : Progestérone, œstradiol, prolactine, DHEA, cortisol
    • Une hypothyroïdie frustre
    • Des problèmes de sommeil chroniques
    • Vaginoses
    • Réponses immunitaires utérines inadéquates
    • Prise de traitements menant à l’infertilité
    • Le syndrome métabolique

    Chez l’homme :

    • Qualité et quantité du sperme (Azoospermie, oligospermie, tératospermie)
    • Déficit en testostérone
    • Syndrome de Klinefelter
    • Cryptorchidie
    • Prises de traitements spécifiques (chimio…) ou de compléments modifiant les productions hormonales
    • Détoxication faible et manque de cofacteurs de la détoxification  
    • Manque de Zinc

    Pour le couple

    • L’environnement : tabagisme, la présence de toxines, perturbateurs endocriniens, l’utilisation professionnelle de produits contenant des pesticides, des solvants, des métaux lourds ou des perturbateurs endocriniens
    • Le surpoids ou les troubles métaboliques
    • Des troubles psychiques : burn out, stress chronique

    Lorsque le couple est confronté à une des problématiques listées ci-dessus, il peut rencontrer des difficultés à concevoir un enfant. La prise en charge micro nutritionnelle peut être une solution de première intention mais aussi à associer au suivi médical pour favoriser une grossesse plus rapidement. L’accompagnement micro nutritionnel permet également de réduire les nombreux symptômes (prise de poids, humeur changeante, fatigue, rétention d’eau…) liés aux traitements hormonaux de procréation médicalement assistée.

    III Quelles solutions appliquer pour tomber enceinte rapidement ?

    Dans un premier temps, le micro nutritionniste va cibler la cause. En prenant le temps de vous écouter et de comprendre vos symptômes, de réaliser des analyses complémentaires si besoin, le micro nutritionniste associera les meilleures préconisations à l’étiologie du problème d’infertilité.

    Les déficits nutritionnels seront la priorité dans tout traitement de l’infertilité. Cela permet de relancer la production hormonale appropriée à une meilleure fertilité. Nous apporterons par l’alimentation et si nécessaire la complémentation, les éléments favorisant la fertilité des deux personnes du couple.

    Conjointement, nous analyserons quelles sont les hormones sexuelles en déficit ou en excès afin de réguler le cycle ovarien et permettre une ovulation de qualité.

    Puis en fonction des besoins et des symptômes, nous travaillerons, sur le sommeil, le stress, l’oxygénation, l’activité physique afin de favoriser la fertilité.

    Si besoin, nous faciliterons la grossesse par un rappel de la symptothermie pour repérer facilement le meilleur jour de conception du cycle.

    Conclusion : Le délai pour tomber enceinte variera d’un couple à l’autre et ne peut pas être anticipé. Aucune personne ne peut garantir une grossesse rapidement ni de solution magique. Néanmoins, il est intéressant de commencer cette approche globale accompagnée d’un micro nutritionniste dès le démarrage du projet du couple afin de fournir au corps les nutriments essentiels, un mode de vie adapté et partir sur de bonnes bases pour vivre une grossesse sereine. Pour que la grossesse évolue positivement et pour fournir au fœtus l’ensemble des nutriments dont il a besoin, certaines démarches ont besoin d’être anticipées comme par exemple la prise d’acide folique, mais aussi le fer doit être à son bon niveau ainsi que les vitamines B12, B6 et la vitamine D.

    => Savez-vous qu’un manque d’apport en protéines pendant la grossesse, peut conduire le futur bébé à développer des pathologies endocrines et cardio-vasculaires à l’âge adulte ?

    =>Savez-vous que la diversification alimentaire commence en réalité dès la conception du bébé ? (Date de démarrage des 1000 premiers jours de vie pendant lesquelles nous avons les cartes dans nos mains pour favoriser la santé et éviter de nombreuses pathologies à notre futur enfant)

    =>Savez-vous qu’un apport excessif en glucides pendant la grossesse favorisera les risques de surpoids, d’obésité  et cardio vasculaires de votre futur enfant ?

    =>Savez-vous que l’utilisation de désinfectants au cours de la grossesse augmente le risque d’asthme et d’eczéma chez votre enfant ?

    Pour toutes ces raisons et d’autres encore, les conseils micro nutritionnels et sur le mode de vie du couple dès le début du projet de grossesse sont essentiels pour la santé future de vos enfants.

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    Céline Matrullo : Pour me contacter c’est par ici

  • Perte de poids obésité surpoids régime
    Nutrition fonctionnelle,  Poids

    Comment perdre du poids facilement ?

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    I – Quand peut-on dire que le poids devient un réel problème ?

    Certaines personnes vivent parfaitement bien avec un poids qui ne se situent pas dans les « normes » de santé quand d’autres perdent confiance en elles. Les rondeurs sont aussi un signe de volupté, de sensualité et de bien-être. Les visites médicales n’omettent jamais un contrôle de la prise de poids et les médecins émettent un signal d’alarme quand ils constatent un poids hors des courbes ou une variation inhabituelle entre deux visites.

    Mais finalement quels sont les signes qui font pencher la balance vers une prise en charge ?

    La perte de poids importante non justifiée et le sous poids sont aussi des problématiques de poids et de santé.  Je les traiterai dans un prochain article.

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    La perte de poids importante non justifiée et le sous poids sont aussi des problématiques de poids et de santé.  Je les traiterai dans un prochain article.

    1- Se demander si c’est un réel problème :  Le poids ou la prise de poids impacte-t-elle votre santé ? Le médecin a-t-il constaté l’apparition d’une maladie liée au poids ?  Vous sentez vous mal dans votre peau ? Vous fait-il perdre confiance en vous ? Ressentez-vous un besoin d’affiner votre silhouette ? De gagner en énergie ?  D’être moins essoufflé ?

    2- Les données anthropométriques : Ces mesures reflètent l’état de santé et la qualité nutritionnelle du patient. Le médecin va demander le poids, la taille pour calculer l’IMC (l’indice de masse corporelle). L’IMC peut être un révélateur du niveau de surpoids du patient. Il permet aussi de différencier un patient en surpoids, en obésité et de qualifier le degré de gravité afin d’identifier les différents risques médicaux liés au niveau de surpoids ou d’obésité.

    Le tour de taille est une donnée fiable permettant d’évaluer le niveau de risque du patient. On sait que le tour de taille augmenté est corrélé à des risques de développement de maladies cardiovasculaires, à l’hypertension et au diabète et est souvent la conséquence d’anomalies du métabolisme. Un patient avec un poids dans les normes mais un tour de taille trop élevé doit être pris en charge afin de diminuer les possibles apparitions des pathologies précédentes. Le poids, à lui seul, n’est jamais une donnée intéressante à part dans un suivi de perte ou prise de poids. 

    3- L’IMC : Doit-on s’y fier oui ou non ? L’IMC est à considérer avec le mode de vie du patient et pas comme donnée seule. Les sportifs ont tendance à avoir un IMC augmenté dû à leur masse musculaire importante. Mais cela ne doit pas conduire à considérer le patient sportif en surpoids. L’IMC est intéressant à suivre selon les courbes de l’OMS pour les enfants entre 1 et 8 ans afin de surveiller l’âge auquel l’enfant connait le rebond d’adiposité. C’est un marqueur fiable de prévention contre le surpoids et l’obésité infantiles.

    4- Si l’on souhaite prévenir les risques dus au surpoids ou lorsque le corps développe des pathologies liées au surpoids.

    II- Quels sont les risques dus au surpoids ?

    • Maladies cardio-vasculaires
    • Insulino résistance
    • Diabète de type II
    • Stéatose hépatique non alcoolique
    • Insuffisance rénale
    • Maladies digestives
    • Différents cancers : œsophage, rein, colon, foie, pancréas, endomètre, thyroïde, sein, myélome, leucémie…
    • Apnée du sommeil
    • Inflammations chroniques
    • Fatigue chronique
    • Maladies psychologiques ou des neurotransmetteurs : Dépression, Anxieté, burn out
    • Maladies ostéo-articulaires
    • Asthme
    • Allergies
    • Infertilité, SOPK, Endométriose
    • Diabète gestationnel, hypertension artérielle gravidique, fausses-couches, malformations, macrosomie
    • Maladies dermatologiques 
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    III – Alors, peut-on perdre du poids facilement ?

    La réponse à cette question va être assez abstraite : je dirais oui et non.

    Perdre du poids dépend de nombreux facteurs :

    • L’ancienneté de la prise de poids
    • Votre historique des différents régimes essayés
    • Votre métabolisme
    • La génétique ou les habitudes éducatives
    • Le nombre de Kg à perdre
    • Le sexe du patient
    • Le mode de vie : sédentarité, activité physique, famille ou seul, les revenus, la vie sociale, la vie professionnelle
    • Le travail posté
    • L’état de santé : permet-il la reprise de l’activité physique ? les douleurs sont-elles handicapantes ? les problèmes de santé sont-ils bien pris en charge ?
    • La fatigue physique
    • La santé psychologique : la confiance en soi, la persistance, la vision de son corps, le regard des autres, la fatigue mentale
    • Le rapport à l’alimentation
    • Le rapport aux autres
    • Le sommeil
    • Ce que vous êtes prêt à investir en temps et en volonté

    Une prise de poids récente expliquée par une grossesse, par exemple, ou un changement de travail ou l’arrêt brutal de l’activité physique (confinement) peut être travaillée rapidement avec un retour à la silhouette de base et un maintien. Les changements seront plus simples à réaliser et à encrer dans le quotidien car la mémoire de votre corps n’a pas oublié votre poids de forme et vos habitudes qui permettaient de le maintenir.

    Les mauvaises habitudes alimentaires et de mode de vie, lorsqu’elles sont prises en charge rapidement, se modifient plus facilement. On considère qu’en moyenne 21 jours suffisent pour contre balancer des mauvaises habitudes. Le corps, lui, reprendra sa « forme » à son rythme.

    Un surpoids ou de l’obésité, expliqués par une pathologie, un désordre hormonal et qui sont anciens avec de nombreuses fluctuations de poids seront plus difficiles à travailler et demanderont une forte rigueur et une force mentale. C’est pour cela, qu’il n’est pas exceptionnel d’être accompagné psychologiquement dans une perte de poids. La force mentale exigée est très importante et le soutien de vos proches, de votre entourage est essentiel.

    IV – Quelle est la prise en charge en micro nutrition pour perdre du poids « presque »  facilement ?

    • La première étape est d’identifier les causes de cette prise de poids : modification récente des habitudes et du mode de vie, apparition ou persistance d’une pathologie qui explique la prise de poids (diabète, hypothyroïdie, pathologie endocrine, âge, modification hormonale, stress excessif et chronique, prise d’un médicament facteur d’augmentation du poids, pathologie digestive…). En identifiant la cause, il sera plus simple de préconiser les bonnes indications nutritionnelles et du mode de vie pour perdre du poids plus facilement.

    Identifier la cause permet aussi une prise en charge médicale parallèle afin de la traiter si nécessaire.

    • La seconde étape est de bien connaître l’histoire du patient et de comprendre le ou les déclencheurs de ce changement physique. Il est essentiel de savoir détecter un facteur déclenchant (hors maladie) afin de travailler sur le long terme et de pouvoir éviter plus tard les récidives. Parfois ce déclencheur doit être pris en charge par un autre professionnel de santé et c’est tout à fait normal.
    • La troisième étape est de décrypter le mode de vie du patient sous toutes ces coutures pour dans un premier temps expliquer ce qui peut poser problème et freiner la perte de poids et dans un second temps adapter les différentes indications à ses possibilités. Aucun régime ne conviendra à tous les patients, aucun protocole n’est applicable pour tous. Chaque patient aura ses prescriptions spécifiques et ses adaptations. Aucun rythme ne peut être imposé, c’est le corps qui décide la manière dont il va accepter ces différents changements et comment il va réagir et si la perte de poids se fera facilement ou prendra plus de temps.
    • La quatrième étape m’appartient avec la collaboration du patient. Elle est d’assurer un suivi régulier avec un contrôle des réactions, des blocages et de prescrire les recommandations les plus efficaces et les plus adaptées.

    V – Quelles sont les premières recommandations qui permettent de déclencher une perte de poids ?

    La grande majorité de mes patients en désir de perdre du poids ont certains points communs qui orientent quelques recommandations dans la même direction.

    • Un intestin perméable : un intestin perméable, avec un déséquilibre du microbiote intestinal, est un facteur de surpoids et d’obésité mais aussi une conséquence. Par exemple, certaines études confirment un déficit en certains probiotiques tels que Saccaromyces boulardii Biocodex chez les personnes en surpoids, qui lorsqu’elles sont administrées permettent une perte de poids et de diminuer les inflammations dues à l’obésité. Les modifications du microbiote intestinal sont souvent corrélées à des réponses positives de l’hôte. L’objectif est de réparer l’intestin et de rééquilibrer le microbiote pour permettre une meilleure assimilation des nutriments, une diminution des inflammations et une perte de poids.
    • Un déséquilibre alimentaire par rapport au métabolisme de base et aux dépenses quotidiennes : La majorité ont une consommation de sucre  trop importante au quotidien. Cet excès ne correspond pas au métabolisme et donc aux dépenses quotidiennes du patient. Si ce sucre n’est pas utilisé par les muscles, il sera transformé et stocké sous forme de tissus adipeux donc beaucoup plus complexe à faire partir. Cet excès de sucre va également conduire à l’insulinorésistance, au diabète, à la stéatose hépatique non alcoolique (troubles du foie), à la dépression, à la fatigue chronique, à la perte de sommeil, au stress, irritabilité et aux inflammations. 
    • Une perte de sensation de faim et de satiété : On retrouve un rapport à alimentation particulièrement complexe. Les patients se sentent déconnectés de leur corps et de leurs sensations. Ils peuvent manger en grande quantité sans faim. Ils peuvent ressentir la faim mais ne plus savoir reconnaitre les indicateurs d’un corps rassasié.

    Il s’agit alors de rééduquer le patient à prendre son temps, à manger avec plaisir, à mâcher, à prendre le temps de considérer les odeurs, les goûts, les textures, à mettre des couleurs dans son assiette, et à écouter les signaux de son corps.

    • Une méconnaissance importante de ses besoins nutritionnels dans la journée : De nombreux patients ont besoin de recevoir de l’information pour comprendre comment notre corps fonctionne la journée et quels sont ses réels besoins. On évoque l’absolue nécessité de consommer un petit déjeuner protéiné le matin notamment pour la synthèse des neurotransmetteurs (fournissent de l’énergie et évitent la dépression). On explique que la consommation de gras, tant incriminée chez les personnes en surpoids, n’est en réalité pas un problème tant que le patient s’oriente vers le « bon » gras, au bon moment de la journée et sans excès. On parle des fonctions des différentes vitamines, minéraux, oligo éléments pour permettre au moteur de fonctionner à la bonne vitesse.

    On argumente l’importance d’éviter les produits transformés, lait de vache et gluten particulièrement inflammatoires et qui ne font qu’entretenir le surpoids. Et de préférer consommer tous les produits frais, de saison, de les cuisiner sous plusieurs formes, de les redécouvrir, de réapprendre à les apprécier.

    • Un manque d’information concernant le fonctionnement du métabolisme : Pour les patients concernés, on rappelle le besoin de reconsidérer les protéines, d’augmenter sa consommation et au bon moment de la journée. Un travail est aussi réalisé sur le rythme des repas par rapport aux besoins du corps. La revue Cell Metabolism a récemment publié le résultat d’études qui confirment que « l’heure à laquelle nous mangeons a un impact important sur notre dépense énergétique, notre appétit et les voies moléculaires dans le tissu adipeux ». La leptine et la ghréline, les hormones régulatrices de l’appétit, diminuent largement si le dernier repas de la journée est pris tardivement. Ce qui signifie que ces personnes, le lendemain, auront une moins bonne sensation de satiété et donc favoriseront le grignotage ou la consommation d’aliments à teneur élevée en calories. D’autres parts, ces personnes auront une diminution importante de leurs dépenses énergétiques le lendemain ce qui favorisera l’augmentation de l’adipogénèse (création de tissus adipeux) et diminuera la lipolyse (utilisation du gras en énergie). Nous redonnons donc du sens à l’importance du rythme des repas en fonction de son mode de vie, de son métabolisme énergétique et de sa sensation de faim.

    VI- Pourquoi le décompte des calories ne permet pas de perdre du poids facilement ?

    Aujourd’hui, les études ont prouvé que ce n’est pas le nombre de calories avalées qui aura un impact sur le poids mais la qualité des calories et des nutriments. De plus, suivre un régime stricte hypocalorique aura de fortes chances d’avoir un effet contraire lors de la reprise alimentaire normale et donc une reprise du poids perdu.

    Pour perdre du poids facilement, il faut remettre la machine en route, remonter le métabolisme de base en travaillant sur l’activité physique, la thyroïde, les nutriments, changer son mode de vie et adopter une alimentation qui corresponde à ses besoins et qui est acceptable sur le long terme.

    Céline Matrullo – Micro nutritionniste fonctionnelle – Perte de poids adulte et enfants.

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24917595/

  • adénomiose endométriose grossesse enceinte
    Endométriose,  Fertilité,  Nutrition fonctionnelle

    Endométriose et Adénomyose : Comment tomber enceinte ?

    endométriose adénomyose enceinte

    Définition endométriose et adénomyose

    On retrouve chez les femmes présentant de l’endométriose ou de l’adénomyose un tissu de type endométrial mais qui n’en ai pas,  en dehors de leur endomètre.

    Dans l’endométriose interne, appelée adénomyose, on retrouve un tissu endométrial dans le myomètre (muscle utérin). On retrouve classiquement deux types adénomyoses : l’adénomyose focale et l’adénomyose diffuse.

    Dans l’endométriose, on retrouve le tissu de type endométrial en dehors de l’utérus donc en position externe.

    L’endométriose regroupe trois types anatomocliniques différentes : l’endométriome (kyste endométriosique ovarien, l’endométriose superficielle qui est localisée principalement sur le péritoine et la surface des ovaires et l’endométriose profonde qui s’infiltre sur plus de 5 mm des tissus et peut être retrouvée dans de nombreuses parties du corps jusqu’au cerveau.

    Les cellules de ces tissus vont sécréter une substance irritante qui va déclencher la libération de substances inflammatoires par le système immunitaire. On constate systématiquement une augmentation des cytokines inflammatoires.

    Le diagnostic se fait principalement par biopsie. Les risques de la coelioscopie sont de favoriser le développement de l’endométriose.Quels sont les principaux symptômes ?

    2. Les principaux symptômes

    Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.

    endométriose adénomyose tomber enceinte

    Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.

    Lorsque l’on souffre du syndrome prémenstruel, les symptômes durent entre 2 et 15 jours. Il concerne 40% des femmes dont 10% connaissent une qualité de vie réellement altérée.

    • Douleurs aux seins / Mastose
    • Rétention d’eau
    • Congestion petit bassin
    • Douleurs pelviennes
    • Ballonnement / diarrhée
    • Maux de tête/ Migraine
    • Acné
    • Fringales
    • Irritabilité, agressivité

    Les symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose peuvent durer pendant l’ensemble du cycle. Les douleurs ne sont pas corrélées à la taille du foyer des lésions mais plutôt à la localisation et au niveau d’inflammation.

    On retrouve :

    • Des règles douloureuses
    • Des crampes dans la région pelvienne mais aussi dans les jambes
    • Des problèmes gastro intestinaux : vomissements, diarrhées
    • Des maux de tête et migraines
    • Des douleurs pelviennes, dans le dos, à la vessie, lombaires
    • Des douleurs lors de la défécation
    • De l’anxiété, des problèmes de sommeil, de la dépression
    • Des dyspareunies
    • Des symptômes grippaux
    • Une hyperalgésie
    • Des troubles musculo squelettiques dus aux compensations du corps des douleurs ressenties
    • De la fatigue ou épuisement par faiblesse des surrénales

    Les douleurs sont extrêmement invalidantes dans le quotidien des femmes touchées par ces pathologies et impactent leur vie professionnelle, leur vie de famille et leurs relations sociales.

    • L’endométriose et l’adénomyose sont-elles synonymes d’infertilité ?

    Ces pathologies n’entrainent pas forcément d’infertilité. A mon sens, on peut parler davantage de difficultés à concevoir à cause des douleurs et de l’inflammation principalement. Néanmoins une proportion de femmes atteintes par ces pathologies va rencontrer des problématiques impactant la fertilité et la réussite d’une grossesse.

    Les adhérences peuvent entrainer une distorsion des organes ou atteindre les trompes ne permettant pas à l’ovocyte de remonter la trompe de Fallope correctement.

    L’endométriose peut abimer les ovaires ou former des kystes voire réduire la réserve ovarienne (ce qui résulte plutôt du déséquilibre hormonal).

    Le niveau d’inflammation et les réactions immunitaires, par la production de cytokines et prostaglandines, peut impacter l’implantation du fœtus et favoriser les fausses couches.

    Pendant la grossesse, l’endométriose n’est pas toujours au repos. L’extension de l’utérus peut être douloureux. On constate également des accouchements prématurés.

    La prise en charge de ces pathologies dans un désir de grossesse et pendant la grossesse est essentielle pour la réussite du projet et la naissance d’un bébé en bonne santé.

    endométriose adénomyose tomber enceinte
    • Que peut-on mettre en place en micro nutrition fonctionnelle pour favoriser la grossesse des femmes atteintes d’endométriose et d’adénomyose ?

    Ces deux pathologies sont caractérisées par un dérèglement hormonal, dont l’estrogène est rendu coupable du développement des lésions. L’excès d’œstrogènes est effectivement responsable de l’aggravation des pathologies et doit être considéré afin de diminuer l’intensité et l’expansion des deux pathologies. Néanmoins, en micro nutrition, nous allons chercher la ou les causes de ces dérèglements hormonaux pour diminuer les douleurs sur le long terme et favoriser la fertilité.

    Les traitements actuellement proposés sont efficaces et heureusement qu’ils existent pour soulager la patiente mais lors de l’arrêt, ils n’excluent pas une réapparition des symptômes voire une forte augmentation.

    En micro nutrition, le chemin peut prendre plus de temps mais l’objectif est de pouvoir vivre sans médicament avec des solutions qui soulagent les causes réelles de l’endométriose sur du long terme. La micro nutrition peut aussi être un accompagnement à ces solutions médicales et chirurgicales pour favoriser leur réussite.

    La vie de couple est profondément marquée par ces douleurs et ce mal être. L’endométriose et l’adénomyose ne sont pas une fatalité et peuvent réellement être soulagées pour permettre à toutes ces femmes de retrouver un confort de vie et une vie sociale et professionnelle « normales ».

    Parmi les principales causes, on retrouve :

    • La cause génétique : la génétique influence les possibilités de souffrir de ces pathologies mais on sait que l’on peut moduler les facteurs influençant la génétique par le mode de vie
    • L’exposition aux toxines et aux perturbateurs endocriniens sont des causes importantes dans ces pathologies car elle influe sur l’ensemble du système hormonal et favorise largement les dérèglements
    • Un système immunitaire déréglé : soit faible soit trop intense
    • Le niveau d’inflammation

    En micro nutrition, nous allons travailler sur l’ensemble de ces axes pour rééquilibrer le corps et lui permettre d’être prêt et d’avoir un cycle de qualité pour accueillir une grossesse. Il existe de nombreux outils pour aider à concevoir. Et la majorité des femmes atteintes par l’endométriose ou l’adénomyose et en désir de grossesse réussissent à avoir plusieurs enfants.

    Grace à la nutrition nous pouvons retrouver un équilibre œstrogène / progestérone nécessaire à la fertilité mais pas que… Elle permet de diminuer les douleurs, de retrouver de l’énergie, de limiter les problématiques de poids ou de rétention d’eau, de retrouver un bien être psychologique, d’augmenter la synthèse thyroïdienne.

    Nous allons travailler sur la réduction des perturbateurs endocriniens de votre foyer mais aussi de votre corps. Ce qui ne peut être que bénéfique pour le futur bébé et sa croissance.

    Nous diminuons l’inflammation en étudiant dans le détail votre alimentation, les déficits micro nutritionnels,  les excès de glucides, de produits transformés, la consommation d’acides gras trans, impactant l’inflammation et le système immunitaires. L’objectif est d’optimiser la réponse immunitaire pour moduler l’intensité de l’inflammation.

    Le mode de vie agit également sur l’inflammation. Ainsi, il est primordial, de chercher ensemble les sources de stress, les difficultés de sommeil, l’oxygénation et le manque d’activité physique.

    Nous travaillons sur d’autres causes comme une altération de la muqueuse intestinale qui favorise les difficultés d’absorption des micronutriments essentiels mais aussi les réponses immunitaires inadéquates, les dépressions et l’inflammation.

    L’accompagnement nutritionnel est large et individuel. Il n’existe pas un même protocole pour toutes les femmes. Mais de nombreuses solutions existent pour soulager ces pathologies et réaliser votre souhait le plus cher de fonder une famille.

    Céline Matrullo – Micronutritionniste – Pour prendre RDV -> Ici

    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0242649821000869

  • acné sopk
    Nutrition fonctionnelle,  SOPK

    Comment arriver à bout de l’acné hormonale de la femme ?

    acné

    A l’adolescence, 75 à 95% des filles et des garçons sont concernés par l’apparition et la persistance de l’acné pendant quelques années sur la partie haute du corps principalement (visage, dos, poitrine, bras). Cette acné juvénile s’explique par une augmentation forte de la production d’hormones sexuelles notamment les androgènes, pendant la puberté.  Elle touche autant les filles que les garçons. Au-delà du facteur hormonal existe un facteur génétique certain, mais aussi des causes liées au mode de vie (tabac), à l’alimentation, à la prise de médicaments, la prise d’hormones (progestérone ou les hormones stéroïdiennes) et du niveau de stress.

    Les fortes variations hormonales conduisant à l’acné interviennent principalement lors de la puberté, lors de la prise de pilule si elle est progestative ou lors de l’arrêt des pilules combinées, au moment de la grossesse ou à la ménopause.

    Arrivée à l’âge adulte, la majorité des hommes voit leur acné hormonale disparaitre naturellement (seulement 3% subissent une persistance de l’acné, souvent expliquée par la prise de traitements hormonaux stéroïdiens). Néanmoins, une proportion de femmes est touchée par l’acné persistante à l’âge adulte, au-delà de 30 ans. 40% des femmes seraient concernées par ces boutons persévérants.  

    Quel est le mécanisme de l’acné hormonale ?

    Quelles sont les causes de l’acné hormonale persistante de la femme ?

    Chez la femme, après l’adolescence l’acné hormonale est de type inflammatoire. Elle se développe particulièrement sur le bas du visage, le haut de la poitrine et parfois le dos.

    La grossesse

    Certaines femmes, en début de grossesse, sont également concernées par l’acné résultant d’un mécanisme hormonal « normal », et qui disparaitra au cours de la grossesse ou pour les moins chanceuses après l’accouchement.

    Les déséquilibres hormonaux

    Les œstrogènes et la progestérone, chez la femme, ont un rôle régulateur de la production d’hormones androgènes et permettent d’éviter la surproduction de sébum conduisant à l’acné. Ces œstrogènes ont un effet bénéfique pour l’acné et pour cette action sont parfois prescrits aux jeunes femmes sous forme de pilule contraceptive. L’effet reverse apparait, alors, lors de l’arrêt de la pilule chargée en œstrogènes et l’acné est décuplée.

    Lorsque l’équilibre hormonal est modifié, la production d’hormones androgènes est augmentée alors l’acné apparait ou reste persistante.

    Lors du cycle menstruel de la femme, la densité de l’acné varie également. Notamment, en seconde partie du cycle à partir de l’ovulation (du 14eme au 28eme jour), la testostérone est plus élevée, le taux d’œstrogène diminue, ce qui va contribuer à l’apparition de ces boutons.

    Le cortisol & le stress chronique

    La production de cortisol par les glandes surrénales résultant d’un stress chronique stimule la production d’hormones androgènes. Ce mécanisme peut amplifier l’acné par l’augmentation de production de sébum.

    L’hypersensibilité aux hormones androgènes

    acné hormonale nutritionniste saint-chamas istres salon-de-provence

    Chez certaines femmes, l’acné hormonale est expliquée par un processus différent. Elles ne surproduisent pas d’hormones androgènes mais ont une hypersensibilité aux androgènes. Elles réagissent alors de manière trop importante à la production « normale » d’hormones androgènes, ce qui provoque des symptômes identiques à l’hyperandrogénie dont l’acné.

    D’autres pathologies

    Il existe une maladie appelée hyperplasie congénitale des surrénales, diagnostiquée principalement dès la naissance et de nature génétique. Elle provoque une surproduction des hormones androgènes et une sous production de cortisol. L’acné est alors un symptôme régulièrement retrouvé chez les patients souffrant de cette pathologie.

    Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), a pour caractéristique une surproduction d’hormones androgènes. Un des principaux symptômes est également l’acné hormonale.

    Des défauts de production en excès de la prolactine (hormone impliquée dans la production de lait maternel), favorisent la production d’hormones androgènes en quantité très importante conduisant à des acnés sévères.

    Les facteurs aggravants

    Le mode de vie des personnes concernées par des productions excédentaires d’hormones androgènes conduisant à l’acné hormonale adulte, peut impacter négativement la sévérité du processus :

    • La consommation de tabac
    • Le stress physique et psychologique
    • Une alimentation chargée en indice glycémique élevé
    • Une inflammation chronique du corps
    • L’exposition aux perturbateurs endocriniens
    Mécanisme acné hormonal
nutritionniste saint-chamas

    Quelle est la prise en charge de l’acné en micro nutrition ?

    Traiter acné hormomal

    Au-delà du mal être physique, les femmes qui consultent pour leur acné hormonale ont un profond mal être psychologique qui n’est pas la cause de leur problème mais une conséquence d’une peau disgracieuse, d’une perte de confiance en elle, d’un isolement provoqué par ce sentiment négatif résultant de cette maladie. On retrouve des femmes en forte détresse psychologique, menant à la dépression, dont la prise en charge n’a pas eu de résultat probant. Ces femmes peuvent se sentir stigmatisée, repoussée, voire discriminée.

    Il est donc urgent d’écouter et de proposer des solutions efficaces à ces femmes pour sortir de cet engrenage et retrouver une jolie peau.

    Comme pour toutes les pathologies, ma démarche en tant que micro nutritionniste sera la même. Je travaille sur la recherche des causes de l’apparition ou de la persistance de cette acné pour ensuite proposer à la patiente les prescriptions les plus efficaces. Dans un premier temps, j’évalue ses antécédents, ses symptômes et ses déclencheurs. Puis nous travaillons ensemble afin d’adopter de nouvelles habitudes appropriées et individuelles pour répondre à son besoin en évitant au maximum la prise de médicaments ou de compléments impactant d’autres fonctions.

    Certains bons gestes peuvent être mis en place rapidement :

    • Effectuer une routine de soin de la peau optimisée avec un nettoyant adapté, un gel assainissant efficace et sain, une crème hydratante et une crème ou une huile rééquilibrante
    • Adopter des épices : Certaines sont très favorables à la peau comme la cannelle (régulatrice de glycémie, anti-inflammatoire), le curcuma (anti inflammatoire, favorise la fermeté et l’élasticité de la peau), le gingembre (digestif, anti oxydant), le ginseng (favorise le renouvellement cutané), le cumin (apaise les peaux sensibles, anti-inflammatoire), le safran (anti septique).
    • Essayer les tisanes pour favoriser la réussite du programme : par exemple la tisane d’ortie a des vertus anti-androgènes
    • Dans l’assiette : réduire au maximum les produits sucrés et transformés (pâtisseries, biscuits, bonbons…), à IG haut (pain, pâtes, biscottes, pizza…), laitages, tout en augmentant la consommation de légumes, de produits vivants, d’omegas 3 (harengs, maquereaux, huiles de noix, colza, lin, cameline…)
    • Dans le verre : on stoppe l’alcool, les jus de fruits et les sodas. On augmente l’hydratation du corps en consommant la quantité d’eau appropriée
    • Pour le corps : en accompagnement avec votre nutritionniste, et en fonction de vos symptômes, nous travaillons sur l’inflammation intestinale et la détoxification du foie
    • On met en place des techniques relaxantes

    L’acné de la femme adulte n’est pas une fatalité, mais la prise en charge est pluridimensionnelle. N’hésitez pas à me contacter -> ici , si vous souhaitez en parler pendant une consultation.

    Source : https://www.letemps.ch/sciences/une-percee-lacne

  • formation poids enfant
    Nutrition fonctionnelle,  Poids

    Conférences et formations en nutrition – Gestion du surpoids

    Je pense que j’ai toujours aimé transmettre et animer des formations, exactement comme les domaines de la santé, de la nutrition, du surpoids et de la recherche médicale m’ont toujours passionné.

    Contrairement à certaines formations, dans les conférences, nous sommes certains que les personnes présentes sont intéressées par le sujet évoqué (ici le surpoids de l’enfant) et ont besoin d’en savoir plus, d’apprendre, d’être éveillées à de nouvelles problématiques, solutions ou études scientifiques. Alors, j’ai encore plus de plaisir à partager des informations qui peuvent être utiles à l’auditoire, sous forme de conférences, de formations, d’ateliers etc…

    Ces actions ont toujours plusieurs objectifs. Le premier et le plus important, celui qui me tient à cœur, est la sensibilisation. Je choisis un thème d’actualité médicale qui me semble avoir un impact direct sur la vie des personnes et qui allie santé et nutrition. Si mon auditoire arrive à retenir quelques phrases importantes, quelques chiffres frappants, quelques solutions applicables, et même si c’est une faible proportion de la présentation, ils seront sensibilisés. Cela permet d’éveiller leurs sens à peut-être approfondir leurs recherches dans ce domaine ou appliquer des recommandations et en parler autour d’eux. Dans cette conférence, qui traite le surpoids et particulièrement celui de l’enfant, j’ai espoir d’avoir éveillé la curiosité de parents, mais aussi des personnes faisant partie de l’entourage d’enfants en surpoids ou du réseau scolaire, social, sportif, médical d’enfants en surpoids. Chaque personne en contact direct ou indirect peut agir dans le confort de l’enfant et dans sa réussite nutritionnelle afin de préserver sa santé.

    Le second objectif est de transmettre des conseils en matière de nutrition applicables et réalisables facilement. En titillant la vigilance, en arborant, avec précautions, les différents risques liés au sujet évoqués, on ouvre le champ des possibles solutions pour maintenir la bonne santé de son enfant le plus longtemps possible. Des heures de recherches, de formation, d’expérience, sont nécessaires pour élaborer et transmettre ces informations afin qu’elles soient les plus fiables possible.  Il n’est pas possible de rentrer dans le détail et de réaliser des prescriptions en micro nutrition lors d’une conférence. Ce sont évidemment des indications généralistes qui peuvent aider tout le monde, comme, par exemple dans notre sujet qui est le surpoids infantile, l’importance de la diversification maternelle et de l’enfant pendant les 1000 premiers jours de vie. Les consultations individuelles en micro nutrition permettent d’individualiser les prescriptions en fonction du mode de vie du patient, de ses besoins, de son corps, de son histoire etc… Nous prenons, alors, le temps, d’analyser les conditions de la personne dans plusieurs domaines pour adapter la prescription au plus proche de ses besoins et qui répondra au plus vite à ses attentes.

    Le troisième objectif de ces interventions est d’apprendre de vous. La richesse des échanges qui s’en suivent me permettent à moi aussi d’aiguiser ma curiosité, de me questionner, de faire de nouvelles recherches et d’apprendre davantage. Je reçois toujours des questions qui ont un sens dans mes démarches et qui me permettent de voir certains sujets autrement et de prendre du recul. Alors cet objectif semble un peu égoïste mais finalement, il n’a pour seul et unique but de faire grandir mes compétences en nutrition, en santé, en médecine, pour aider encore mieux mes patients et mes futurs auditoires des nouvelles conférences, ateliers et formations.

    Si vous recherchez une nutritionniste pour intervenir dans vos organisations sous forme de conférence, d’ateliers ou de formations (écoles, entreprises, centre de formation, associations, forum), n’hésitez pas à me contacter => ICI.

  • perte de poids fertilité syndrome prémenstruel gynécologie
    Nutrition fonctionnelle

    Reflux, RGO, et problèmes digestifs

    Voyage au cœur de la digestion pour soulager les problèmes de reflux digestifs (RGO), de digestions et d’acidité de l’estomac.

    Comment expliquer les reflux RGO, digestifs ?

    L’hypochlorhydrie est un déficit de production d’acide dans l’estomac. Elle est souvent confondue à tort par l’hyperchlorhydrie car elle provoque elle aussi des reflux gastriques douloureux jusque dans la gorge. L’hypochlorhydrie non diagnostiquée peut avoir des conséquences importantes sur l’œsophage avec l’apparition de plaques inflammatoires causée par le RGO (reflux gastro œsophagien) mais aussi sur l’ensemble du système digestif avec principalement une malabsorption des protéines qui peut conduire à : des maladies auto-immunes, un SIBO, un leaky-gut (intestin perméable), des flatulences, le syndrome de l’intestin irritable, malabsorption des nutriments, fatigue chronique, développement des pathogènes etc…

    En nutrition fonctionnelle, nous allons traiter les causes pour permettre à l’acide chlorhydrique de retrouver son équilibre : Alimentation, mastication, solutions naturelles, vérification de l’absence de l’hélicobacter pylori qui peut conduire à ce défaut d’acidité.

    Comment les RGO influent sur la digestion et augmentent les problèmes digestifs ?

    En un mot, la digestion consiste à décomposer de grosses molécules alimentaires en molécules solubles dans l’eau qui peuvent être transmises dans le sang et transportées vers les organes du corps.

    Par exemple, les glucides sont décomposés en glucose, les protéines en acides aminés et les graisses en acides gras et glycérol.

    Le système digestif comprend des organes «creux» et des organes «solides».

    La nourriture voyage à travers les organes creux – bouche, œsophage, estomac, intestin grêle, gros intestin et anus.

    Les organes solides – pancréas, foie et vésicule biliaire – ajoutent divers produits au mélange.

    Outre les organes solides et creux, les systèmes nerveux et circulatoire sont également importants dans la digestion, tout comme les bactéries qui vivent dans l’intestin.

    La digestion se distingue en deux types :

    1. Digestion mécanique – la nourriture se réduit physiquement en plus petites parties. Par exemple, en mâchant.
    2. Digestion chimique – la nourriture se décompose par les acides et les enzymes en ses unités de base.

    Le voyage au coeur du tube digestif

    Chez l’homme, le tube digestif (également appelé tube digestif) mesure environ 8 mètres de long. Un écrivain le décrit comme «la voie navigable la plus importante et la moins belle de la planète». Ci-dessous, nous décrivons le voyage d’une bouchée de nourriture:

    La bouche

    La digestion commence avant même que la nourriture entre dans la bouche. L’odeur, voire la pensée de la nourriture, déclenche la production de salive par les glandes salivaires. Une fois que la nourriture est dans la bouche, la salive l’humidifie, et les dents et la langue commencent le processus de digestion mécanique.

    La salive contient une enzyme appelée amylase salivaire , qui décompose l’amidon. La salive contient également du mucus qui facilite le passage des aliments dans le système digestif.

    Une fois la mastication et la digestion à l’amylase terminées, la nourriture deviendra une petite goutte ronde, appelée bolus . Après avoir avalé, le bolus pénètre dans l’œsophage et descend vers l’estomac par un processus appelé péristaltisme. L’importance donnée à la mastication permet de limiter le RGO (reflux gastro œsophagien) et les problèmes digestifs.

    Le péristaltisme

    Le péristaltisme est la contraction lente des muscles lisses autour des tuyaux du système digestif. De lentes vagues de contraction parcourent l’intestin, poussant le bol  (chyle) dans la bonne direction – loin de la bouche et vers l’anus. Lorsque que le péristaltisme est lent, la présence de reflux (RGO) peut être importante ainsi que les douleurs et problèmes digestifs.

    L’estomac (RGO reflux gastro œsophagien)

    Le bol pénètre dans l’estomac par une valve musculaire au sommet appelée sphincter cardiaque . Ce sphincter contrôle la quantité de nourriture qui entre dans l’estomac et quand. si ce sphincter est défaillant ou anormalement ouvert, cela peut conduire à des reflux gastro œsophagiens (RGO) et des problèmes digestifs.

    L’estomac contient du suc gastrique, qui contient principalement:

    • Acide chlorhydrique – un acide suffisamment fort pour dissoudre les lames de rasoir.
    • Pepsine – une enzyme qui décompose les protéines.


    Ces deux produits chimiques pourraient potentiellement endommager la muqueuse de l’estomac, de sorte qu’il produit une couche visqueuse pour se protéger des dommages appelée mucus.

    Dans l’estomac, le péristaltisme continue, ce qui aide à mélanger la nourriture avec les sucs gastriques. Peu de composés sont absorbés dans le sang par l’estomac; les exceptions à cette règle comprennent l’eau, l’alcool et les anti-inflammatoire non stéroidien  (AINS).

    Après 1 à 2 heures dans l’estomac, la nourriture est une pâte épaisse, appelée chyme . Il quitte l’estomac par le sphincter pylorique au bas de l’estomac.

    L’intestin grêle

    Le duodénum est la première section de l’intestin grêle. Ici, le chyme se mélange avec des enzymes du pancréas, de la bile du foie et du suc intestinal:

    Bile – produite par le foie, elle aide à décomposer les graisses et se stocke dans la vésicule biliaire.

    Jus pancréatique – contient un cocktail d’enzymes, y compris le trypsinogène, l’élastase et l’amylase.

    Jus intestinal – ce liquide active certaines des enzymes du suc pancréatique. Il contient également d’autres enzymes, du mucus et des hormones.

    La nourriture continue son voyage à travers les parties restantes de l’intestin grêle – le jéjunum et l’iléon – en étant progressivement digérée au fur et à mesure. Une fois qu’il est complètement décomposé, il est absorbé dans le sang.

    Chez l’homme, la grande majorité des nutriments sont absorbés dans l’intestin grêle.

    De minuscules projections en forme de doigt appelées villosités dépassent des parois du duodénum et augmentent sa surface. Le Villi maximise la quantité de nutriments pouvant être absorbés. La surface est encore augmentée par les microvillosités, qui sont des projections encore plus petites qui proviennent des cellules de l’épithélium de l’intestin (doublure). En manque d’acidité, l’intestin grêle sera en présence de protéines non pré-digérées ce qui va créer des douleurs digestives telles que les ballonnements, flatulences, diarrhées, constipation et peuvent amener à un intestin perméable.

    Le gros intestin
    Aussi appelé côlon et gros intestin, le gros intestin mesure 1,5 mètre de longueur. Bien qu’il soit plus court que l’intestin grêle, son diamètre est plus épais.

    Dans le gros intestin, l’eau et les minéraux sont absorbés dans le sang.

    La nourriture traverse cette région beaucoup plus lentement pour permettre la fermentation par les bactéries intestinales.

    Le gros intestin absorbe tous les produits produits par l’activité bactérienne, tels que la vitamine K, la vitamine B12 , la thiamine et la riboflavine.

    Le gros intestin est divisé en sections:

    Le côlon ascendant – cela comprend le caecum (une poche qui se joint à l’iléon) et l’appendice (une autre petite poche. Sa fonction n’est pas claire, mais elle peut jouer un rôle dans le maintien des bactéries intestinales).

    Le côlon transverse – cette section croise l’abdomen.

    Le côlon descendant – cette section a une population dense de bactéries intestinales et est utilisée pour stocker les matières fécales.

    Le côlon sigmoïde (en forme de S) – a des parois musculaires qui aident à pousser les matières fécales dans le rectum.

    Le rectum
    Tout déchet que le corps ne peut pas utiliser est déplacé vers le rectum et excrété par l’ anus pendant la défécation . Cela peut se produire plusieurs fois en une seule journée, ou une fois tous les quelques jours.
    Les récepteurs d’étirement dans la paroi du rectum détectent lorsque la chambre est pleine et stimulent le désir de déféquer.

    Prise en charge des problèmes digestifs (RGO reflux gastriques)

    N’hésitez pas à me contacter pour une consultation à distance ou en cabinet sur Saint-Chamas, près d’Istres, Salon-de-Provence, Grans, Miramas. ICI

    https://www.cylex-locale.fr/entreprises/c%C3%A9line-matrullo—nutrinaissance-14489853.html

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle

    Les reflux digestifs RGO peuvent être pris en charge dans le cadre de la nutrition fonctionnelle par votre nutritionniste sur Saint-Chamas.

  • consommation de Soda et santé ostéoporose
    Nutrition fonctionnelle,  Périnatalité,  Poids

    Consommation de soda et ostéoporose

    Comment la consommation de soda chez les enfants puis chez les adultes peut impacter la solidité des tissus osseux et être une des causes majeures de fractures chez les jeunes adultes et d’ostéoporose précoce ? Cette vidéo présente les mécanismes d’un certain acide présent dans les sodas sur la perte de solidité de nos os.

    L’acide Phosphorique dans le soda : un poison qui favorise l’ostéoporose

    En consommant de fortes proportions d’acide phosphorique, le calcium va compenser l’acidose induite par la présence de l’acide phosphorique. C’est en consommant ce calcium présent normalement dans la constitution des os du corps, que l’ostéoporose va progressivement s’installer. L’acide phosphorique aura également un impact sur la concentration de magnésium dans les os conduisant à leur fragilisation.

    La consommation de soda contenant de l’acide phosphorique est fortement contre indiquée chez les enfants afin de prévenir l’ostéoporose précoce, le surpoids, les inflammations, les maladies auto-immunes et les risques neurologiques associés.

    L’eau reste la meilleure boisson pour la santé. Il est recommandé d’en boire 0,33 ml/ kg /jour. N’hésitez pas à varier les sources d’eau consommées. L’eau du robinet en France reste une eau de qualité et “normalement” contrôlée. Les femmes enceintes et allaitantes ont intérêt à augmenter leur consommation. il est intéressant également de sensibiliser les enfants à boire en dehors des repas et sans attendre la sensation de soif. Ces réflexes ne peuvent pas encore être acquis. Boire en dehors des repas facilitera la digestion et évitera de couper la faim. Apprendre à boire sans attendre la sensation de soif permet au corps de rester hydrater et de ne pas perdre de capacités physiques et intellectuelles.

    *Le calcium contenu dans l’eau peut tout à fait compenser un apport très faible en laitage. Le calcium se trouve également dans de nombreux végétaux.

    L’eau est acalorique, de ce fait c’est un allié minceur et de lutte contre le surpoids riche en éléments essentiels pour l’organisme comme les minéraux et les oligo éléments.

    Pour me contacter

    N’hésitez pas à prendre rendez-vous ici, les consultations en nutrition fonctionnelle peuvent se réaliser à distance ou au cabinet de Saint-Chamas, situé entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste fonctionnelle – Spécialisée dans le surpoids

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  • sommeil poids
    Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  Périnatalité,  Poids,  SOPK

    Comment améliorer notre sommeil et lutter contre la prise de poids ?

    1 adulte sur 3 souffre de problématiques liées à la qualité de son sommeil qui influera sur l’équilibre du poids : difficultés d’endormissement, insomnies, réveils fragmentés, etc.. La prise en charge rapide et adaptée est essentielle afin de réduire au maximum l’impact sur la santé à court et long terme. Cette vidéo offre quelques indications pour comprendre le mécanisme du sommeil et favoriser un sommeil de qualité.

    Quel est l’impact du sommeil sur la prise de poids ou l’insulino résistance ?

    Une trop courte durée de sommeil chez les enfants et les adultes est associée à une prise de poids et à un IMC plus élevé que la normal. Il existe plusieurs causes organiques à ces résultats. Une faible durée de sommeil conduit à une augmentation de la prise alimentaire. Celle-ci s’explique par le temps d’activité augmenté mais aussi une diminution de la dépense énergétique et de la sécrétion de leptine et de ghréline. Ces hormones sont en charge de réguler l’appétit et la dépense énergétique. Une autre hormone impliquée est le cortisol. Peu sécrété la nuit et principalement en journée, le cortisol est vital pour notre fonctionnement global. Il est anti-inflammatoire, régulateur de la pression artérielle, intervient dans la conversion des protéines et des lipides. Également, il participe au développement osseux et un grand régulateur de la glycémie. La nuit, le cortisol est au repos, sinon il empêche de dormir. Or lorsque le sommeil est de courte durée ou de mauvaise qualité le cortisol est sécrété en excès. En conséquence, des excès de production de cortisol de manière chronique peuvent entrainer une dérégulation de la gestion du glucose. Si bien que ce mécanisme provoquera une insulinorésistance induisant un diabète de type II, le syndrome métabolique, le SOPK, des problèmes de fertilité.

    Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle ?

    Nous travaillons sur le pilier du sommeil afin de rétablir une production normale de mélatonine conduisant à un sommeil de qualité. Sa qualité et quantité ont un impact fort sur le surpoids, l’infertilité et les douleurs. Ainsi c’est un des piliers principaux à améliorer si cela est nécessaire dans le cadre de notre accompagnement.

    Nutritionniste sur Saint-Chamas : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose
    Le pilier du sommeil : en bas à gauche

    Pour me rencontrer, c’est par ici. Je propose des consultations à distance ou dans mon cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialité Surpoids

    https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas

  • légumes poids enfant
    Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  Périnatalité,  Poids

    Faire accepter les légumes à nos enfants grâce aux 1000 premiers jours de vie – Équilibre du poids

    La consommation de légumes par nos enfants et adolescents est souvent un sujet épineux autour de la table familiale. De nombreux parents sont confrontés à l’objection et au rejet des légumes de la part de leurs enfants. Aujourd’hui, on sait que la période des 1000 premiers jours de la vie, de la conception aux 2 ans de l’enfant, offre une période de tir intéressante pour favoriser l’acceptation et l’appréciation des légumes des futurs enfants avant cette fameuse phase de néophobie alimentaire et contrôler la prise de poids. Je souhaite par cette vidéo partager quelques conseils aux futurs parents et aux parents de très jeunes enfants afin de permettre à leurs enfants d’augmenter leur consommation de légumes avec plaisir et envie.

    légumes poids
    légumes poids

    Quelle est l’importance de faire manger des légumes à ses enfants ?

    Les fruits et légumes sont des produits non transformés provenant directement de cultures. Ces aliments sont chargés en minéraux, oligo éléments, vitamines, anti-oxydants, fibres qui ont des effets très favorables pour la croissance des enfants et leur santé. Ce cocktail a un effet protecteur sur de nombreuses maladies ainsi que sur le poids et permet de réduire les risques de déclenchement de pathologies dites “génétiques”. Par ailleurs, éduquer son enfant à aimer les fruits et légumes permettra au futur adulte de faire les bons choix culinaires et protéger lui-même sa santé des maladies et du vieillissement afin de garder énergie et vitalité.

    Quel est l’impact des 1000 premiers jours de vie sur l’acceptation future des légumes et le poids ?

    Pendant les 1000 premiers jours de vie (de la conception aux 2 ans de l’enfant : voir video), les parents peuvent mettre en place différentes indications pour élargir l’ouverture du futur enfant aux différents goûts et textures. Dès la gestation, de nombreuses études ont montré que le fœtus accédait aux premiers arômes et pouvait avoir des réactions différentes selon les aliments consommés. Puis par l’allaitement au sein, le principe est le même. Le lait change d’arôme en fonction de l’alimentation de la mère. Ainsi, d’autres études ont montré qu’en débutant la diversification à 5 mois au lieu de 6 mois, en jouant sur la variété plutôt que la quantité, en exposant dans la maison les fruits et légumes, en cuisinant, jardinant avec l’enfant, en montrant l’exemple, tous ces gestes permettent à l’enfant d’éduquer ses facultés gustatives à l’acceptation des différents goûts et textures des légumes.

    légumes poids

    Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle ?

    En nutrition fonctionnelle, je peux travailler avec vous ces ajustements alimentaires dès la grossesse. Également, accompagner la femme allaitante afin de lui prodiguer les meilleurs conseils. J’accompagne les enfants en sur poids afin de modifier leur alimentation et leur mode de vie. L’objectif principal est d’améliorer leur croissance et leur vitalité.

    légumes

    Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations peuvent se réaliser à distance ou au cabinet situé à Saint-Chamas, entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialisée prise en charge du surpoids infantile et adulte

  • L carnitine
    Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  Périnatalité,  Poids

    L-Carnitine

    Qu’est-ce que la L-Carnitine ?

    La L-Carnitine est un acide aminé non essentiel, c’est à dire que notre corps est capable de le synthétiser. Celle-ci est synthétisée à partir de la lysine et de la méthionine.

    La L-Carnitine permet de faire rentrer les acides gras dans la mitochondrie de manière à pouvoir produire de l’énergie. Par cette fonction, elle est également facilitatrice de la lipolyse (dégradation du gras).

    L-Carnitine énergie, ATP, coeur, muscles, cerveau
Nutritionniste sur Saint-Chamas : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    La L-Carnitine permet la production d’énergie sous forme d’ATP pour le bon fonctionnement de notre cœur, de nos muscles et de notre cerveau.

    Nutrition fonctionnelle : Co facteur de la L-Carnitine
Nutritionniste sur Saint-Chamas : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    Elle a besoin, pour bien fonctionner, de Vitamine C, de Vitamines B3, B6 et de fer.

    Qui peut bénéficier des bienfaits de la L-Carnitine ?

    L-carnitine et diabète gestationnel 
Nutritionniste sur Saint-Chamas : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    L- Carnitinie contre le diabète gestationnel :

    Des études tendent à prouver que la L-Carnitine serait favorable afin d’éviter le diabète gestationnel et les risques encourus.  « Les résultats de la présente étude prouvent que la supplémentation en L-carnitine pendant la grossesse (2 g/jour) permet d’éviter une augmentation frappante des AGF plasmatiques, qui sont considérés comme la principale cause de la résistance à l’insuline et par conséquent du diabète gestationnel. » Relationship between carnitine, fatty acids and insulin resistance,2010 ,Alfred Lohninger  1 U RadlerS JinniateS LohningerH KarlicS LechnerD MascherA TammaaH Salzer

    Perte de poids régime et L-Carnitine
Nutritionniste sur Saint-Chamas

    L-carnitine pour la perte de poids :

    Grace à son rôle dans la lipolyse, la L-Carnitine peut faciliter la perte de poids lors d’un régime alimentaire et d’un mode de vie adaptés.

    Fatigue chronique et L-Carnitine
Nutritionniste sur Saint-Chamas : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    L-carnitine contre la fatigue chronique :

    Un déficit en L-Carnitine peut être précurseur de fatigue chronique. Les personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique ont de bons résultats en rajoutant de la L-Carnitine à leur alimentation afin de retrouver de l’énergie.

    L-carnitine et Covid Long 
Nutritionniste sur Saint-Chamas

    L-carnitine contre la fatigue du COVID long :

    Comme pour la fatigue chronique, la fatigue due au “covid long” peut etre améliorée par la prise de L-Carnitine.

    L-carnitine et performances sportives
Nutritionniste sur Saint-Chamas

    L-carnitine pour améliorer les performances sportives :

    Les sportifs en recherche de performances physiques peuvent être complémentés en L-Carnitine.

    La prise de L-Carnitine doit être accompagnée par un professionnel de santé. N’hésitez pas à me contacter.

    Pour prendre rdv, c’est ici.

    Céline Matrullo – Votre Nutritionniste Fonctionnelle

    https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas

  • piliers santé
    Endométriose,  Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  Périnatalité,  Poids,  SOPK

    Mes piliers de la santé

    Les retours santé régulièrement entendus au début des prises en charge :

    « Madame, vos problèmes de santé c’est le stress… », «Mais Céline, je ne suis pas stressée ».

    « Madame, essayez l’hypnose ça détend… », «Céline, je n’aime pas l’hypnose, ni la méditation, ni … »

    « Madame, il faut perdre du poids si vous voulez tomber enceinte »

    « Madame, vous êtes fatiguée parce que vous ne dormez pas assez », « Céline, j’ai tout essayé pour mieux dormir »

    « Madame, pour votre pathologie il n’y a pas d’autres solutions que de prendre la pilule », « Céline, les hormones me font gonfler, je n’ai plus de libido et mon cholestérol a augmenté… »

    Dans le cadre de ma pratique en nutrition fonctionnelle, en écoutant les « mots » de ma patiente, je vais commencer par l’accompagner pour soulager « ses maux ». Parallèlement, nous allons travailler main dans la main pour analyser les causes multifactorielles qui ont conduit à cette problématique. Nous allons engager un suivi sur chacune de ces causes afin d’atteindre l’objectif de la patiente.

    Je ne travaille pas selon un protocole. Je n’applique pas une procédure pour une pathologie. Je considère votre santé dans sa globalité afin de trouver les causes.

     Ma pratique est avant tout basée sur Ma/Mon Patient.e. Avant tout je l’écoute, j’écoute son histoire, celle de ses parents, qui lui ont transmis sa base génétique, dans quel environnement il a grandi, quels sont les déclencheurs de sa problématique, que s’est-il passé quelques mois avant, dans quelles conditions les symptômes se sont développés, quels sont ses symptômes, qu’est-ce qui provoque leur déclenchement.

    Puis nous établissons ensemble ses objectifs, pourquoi vient-il me consulter aujourd’hui ? Où allons-nous aller ensemble ? Dans quelles conditions ? Avec quels bagages ? Avec quel véhicule ? A quelle vitesse ?

    Je travaille ensuite selon 8 piliers essentiels pour améliorer son mode de vie et parvenir à l’amélioration de sa problématique.

    Santé et alimentation
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    L’alimentation : Pourquoi ?

    Parce qu’en mangeant 7 Tonnes d’aliments en une vie, ça ne peut pas avoir aucune répercussion sur notre santé. C’est notre essence. Si nous ne mettons pas le carburant qui convient au véhicule, il n’avance pas.

    Santé et hydratation

Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    L’hydratation : Pourquoi ?

    Il faut savoir qu’une perte de 2% en eau provoque une altération de 20% de notre énergie et de nos capacités.

    Santé et stress
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    Le stress : Pourquoi ?

    Le stress stimule directement l’hormone appelée Cortisol. Un niveau trop important ou trop faible de cortisol va avoir de nombreuses répercutions sur notre métabolisme (poids, fertilité, sommeil, microbiote, absorption des nutriments, énergie, vitalité…)

    Santé et sommeil
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    Le sommeil : Pourquoi ?

    Le sommeil et le cortisol ont un lien direct. L’augmentation de la mélatonine se fait avec la baisse du cortisol, l’augmentation du cortisol pour nous réveiller le matin, diminue la mélatonine. Sans sommeil, le cortisol est toujours stimulé et donc impactera de nombreuses fonctions de notre corps. Le sommeil est aussi un régulateur de la leptine, qui régule la satiété et donc la perte de poids. Voir l’article sur le sommeil.

    Santé et sport
Santé et alimentation
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    L’activité physique : Pourquoi ?

    L’Homme moderne a très fortement diminué son activité physique et aujourd’hui les enfants sont confrontés à cette forte diminution. Cette diminution est corrélée (avec d’autres changements tels que la qualité alimentaire) à la croissance exponentielle des maladies auto-immunes et inflammatoires. L’activité physique agit positivement sur de nombreux domaines : prévention de maladies (cancer, cardiovasculaires, auto-immunes), stabilise la pression artérielle, favorise le sommeil, diminue le stress, participe à la détoxification, lutte contre le vieillissement, agit sur le maintien et la perte de poids, diminue l’insuline, améliore l’oxygénation de toutes nos cellules et donc la production d’énergie, augmente la lipolyse (perte de graisse), augmente notre masse musculaire, et tellement d’autres…

    Santé et alimentation
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    Le rythme de vie : Pourquoi ?

    Il est très fréquent que des pathologies apparaissent lors d’un changement de mode de vie (enfants, perte d’un être cher, perte d’un emploi, déménagement, divorce, stress chronique, nouveau patron, nouvel équipe, augmentation du temps de travail au détriment de la famille etc …) Je porte une attention particulière sur le rythme de vie de mon patient afin de vérifier qu’il correspond à ses attentes. Un blocage sur ce pilier peut tout à fait empêcher l’amélioration de sa santé malgré les autres modifications mises en place.

    Santé et oxygénation
Santé et alimentation
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    L’oxygénation : Pourquoi ?

    Nos cellules ont besoin d’oxygène et pas seulement celui qui est dans notre maison, notre bureau. En travaillant la respiration, mais aussi par d’autres solutions, l’oxygénation améliore l’énergie, la diminution des inflammations, des douleurs, du stress, diminue la pression artérielle, favorise un sommeil réparateur et améliore votre santé.

    Santé et perturbateurs endocriniens
Santé et alimentation
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    L’environnement : Pourquoi ?

    L’environnement, c’est très large. Néanmoins, de nombreuses études confirment l’impact de la pollution, des pesticides et des perturbateurs endocriniens sur l’apparition et le développement des pathologies des patients. Je porte une attention particulière à ce pilier pour l’accompagnement à la grossesse, de l’endométriose, la ménopause et toutes les pathologies liées aux dérèglements hormonaux. Voir article sur les perturbateurs endocriniens.

    Il n’y a jamais un seul pilier responsable de l’état de santé de mon patient. Il est toujours nécessaire de travailler plusieurs points, d’avancer progressivement ensemble et selon ses besoins, ses difficultés, ses obligations. N’hésitez pas à me contacter.

    Santé et alimentation
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    Votre nutritionniste.

    Propriété de Céline Matrullo, reproduction interdite

    Rendez-vous par ici . Je consulte à distance ou en cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.

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  • lait de vache
    Endométriose,  Fertilité,  Nutrition fonctionnelle

    Lait de Vache vs Laits Végétaux : SOPK, endométriose, fertilité, nourrissons

    lait de vache

    Êtes vous réellement allergique au lactose présent dans le lait de vache?

    En réalité, le lactose est un sucre et nous ne pouvons pas être allergique à un sucre. En revanche, l’allergie concerne la lactoglobuline, la lactoprotéine, la caséine du lait de vache. Les intolérances sont expliquées par notre production décroissante au fil de l’âge de la lactate, l’enzyme nous permettant de digérer le lactose. De plus en plus de bébés naissent avec une très faible tolérance au lactose. Ceci est du à un déficit en production de lactate et à la difficulté de digestion des lactoglobulines et caséines. Ces dernières sont des protéines particulièrement grosses et difficiles à décomposer lors de la digestion. Mal digérées, elles provoquent alors des inflammations, des coliques chez les nourrissons.

    Quels sont les risques à la consommation de lait de vache ?

    Par ailleurs, les laitages animaux (lait de vache, brebis, chèvre) sont particulièrement acidifiants. Cette acidification est vectrice d’ostéoporose, de fractures et d’arthrose et stimulent la destruction de l’os. Cette acidification sera néfaste pour les patientes atteintes de SOPK et d’endométriose, majorant ainsi les inflammations.

    La lactose stimule le facteur de croissance insulinomimétique, appelé somatonédine C (IGF-1). Les bébés en ont besoin, mais passée la période nourrisson/enfance, IGF-1 n’a pas besoin d’être “sur stimulé”.

    L’excès de consommation de produits laitiers animaux augmentent de façon significative le niveau d’insuline. Cette augmentation peut conduire à l’insulino-résistance, facteur de SOPK, de l’inflammation et de diabète de type II. Parallèlement, ils contiennent trop de graisses saturées néfastes en cardiologie (infarctus, artérite…) et en neurologie (AVC, Alzheimer, Parkinson…).

    Par ailleurs, l’utilisation déraisonnée des antibiotiques dans les élevages conduisent à une modification de la qualité du lait de vache et de la flore saprophyte. On retrouve également des perturbateurs endocriniens qui vont agir sur le fonctionnement thyroïdien et favoriser prise de poids, apparition de maladies auto-immunes, hypo fertilité, infertilité, SOPK, endométriose, micro-pénis, anomalies génitales, cryptorchidies, puberté précoce, cancer.

    En effet, les graisses des laitages diluent les polluants qui sont liposolubles et ainsi interfèrent très facilement avec les récepteurs des hormones thyroïdiennes, sexuelles, stéroïdiennes.

    Par quoi remplacer le lait de vache ?

    Les laits végétaux sont généralement plus digestes. Il en existe plusieurs sortes avec chacun des propriétés différentes en fonction de leur composition. Souvent, il est nécessaire d’en tester plusieurs avant de trouver celui qui nous convient en terme de goût, de digestion, et de composition.

    Le lait se trouve également dans le beurre, les crèmes, les biscuits, les plats préparés, les fromages, le chocolat. Il se cache dans de nombreuses préparations, c’est pourquoi il est nécessaire, en cas d’éviction, d’être particulièrement vigilent aux étiquetages.

    Le lait de vache peut être remplacer par les laits végétaux. 

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    Quel lait premier âge privilégier pour les nourrissons ?

    Si on considère l’allaitement au sein comme l’alimentation la plus adaptée pour les nourrissons et bébés jusqu’à 6 mois, vous pouvez aussi faire le choix de l’allaitement au biberon.

    Face au large choix de laits premier âge sur le marché, il est parfois difficile de s’y retrouver. Le bébé peut également marquer ses préférences par le refus de certains laits ou par des réactions digestives. L’idéal étant de choisir un lait dont la composition se rapproche le plus de celle du lait maternel. Le lait maternel est particulièrement changeant. Sa composition évolue au cours d’une même tétée, contrairement au lait présent dans le biberon. Il est donc difficile/ impossible de trouver un lait qui possède les mêmes qualités que le lait maternel.

    Le lait de vache est particulièrement inadapté pour le nourrisson car sa concentration en protéines est nettement trop élevée et le nourrisson n’est pas capable de les digérer. La concentration de glucides, est quant à elle trop faible. C’est pour cela que les préparations premier âge sont travaillées et évoluées pour se rapprocher au mieux de ses besoins. Afin de limiter les coliques et douleurs digestives, vous pouvez veiller à ce que le rapport Caséines/protéines du Lait se rapproche le plus du lait maternel soit 40/60, avec un poids en protéines de 1g environ.

    La composition en acides gras est particulièrement importante à vérifier afin de favoriser les laits à teneur intéressante en acides gras polyinsaturés et limiter les acides gras saturés. Les laits infantiles remplacent les graisses lactiques par des huiles végétales mais qui sont dépourvues en cholestérol. Le cholestérol étant très important pour le développement neurocognitif de l’enfant, le protège des agents infectieux et favorise sa croissance. Ils ont potentiellement un effet sur la programmation de la santé de l’adulte. Dans tous les cas, il est particulièrement déconseillé de nourrir le nourrisson avec un lait végétal (type lait de riz, lait de chèvre, lait de soja etc…) dont la composition ne correspond aux besoins du nouveau né.

    Lien pour le nouveau cadre réglementaire :

    https://www.laits.fr/nos-guides/la-legislation-france-europe/2020-nouveau-cadre-reglementaire-pour-les-produitsde-nutrition-specialises/

    Lien de mes recettes sans lait de vache, sans gluten

    Que fait-on en nutrition fonctionnelle pour limiter le lait de vache ?

    Pour les adultes : Nous diagnostiquons une éventuelle réaction à la consommation de lait de vache et dans ce cas travaillons sur une éviction provisoire ou complète en fonction de l’évolution des symptômes.

    Pour les femmes allaitantes : Parfois la consommation de lait de vache ou de produits en contenant provoque des coliques au nourrisson. Il est possible de le remplacer par des laits végétaux et de veiller à l’étiquetage des aliments consommés.

    Pour les nourrissons non allaités au sein : Nous étudions ensemble la composition des laits infantiles pour choisir celui se rapproche au plus près des besoins et de la tolérance du bébé.

    Pour me contacter c’est par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique