• nutrition et santé hormonale
    Fertilité,  Nutrition fonctionnelle

    Nutrition et santé hormonale : Impacts et conseils

    La santé hormonale joue un rôle essentiel dans le bien-être général, en particulier chez les femmes. Les hormones, ces messagers chimiques du corps, influencent divers aspects de notre vie, de la fertilité à la régulation de l’humeur. Ce que nous mangeons peut avoir un impact significatif sur l’équilibre hormonal. Dans cet article, nous explorerons l’importance de la nutrition dans la régulation hormonale et fournirons des conseils pratiques pour une alimentation adaptée.

    Les Hormones et leur Rôle Crucial

    Pour comprendre l’impact de la nutrition sur la santé hormonale, il est d’abord nécessaire de reconnaître le rôle des hormones dans le corps. Les hormones, telles que l’œstrogène, la progestérone, la testostérone, l’insuline et le cortisol, exercent une influence considérable sur la croissance, la reproduction, le métabolisme et même notre humeur.

    Chez les femmes, l’équilibre hormonal est particulièrement crucial. Des déséquilibres hormonaux peuvent entraîner des problèmes de santé tels que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), l’endométriose, le syndrome prémenstruel (SPM), des cancers et affecter la fertilité. C’est là que la nutrition entre en jeu.

    Nutrition et Santé Hormonale : Le Lien Inextricable

    Votre alimentation a un impact direct sur la régulation de vos hormones. Voici quelques éléments clés à considérer :

    1. Les Macronutriments : Les protéines, les glucides et les graisses jouent un rôle vital. Les acides gras essentiels, que l’on trouve dans les poissons gras, les noix et les graines, sont cruciaux pour la production d’hormones stéroïdiennes. Les protéines fournissent les acides aminés nécessaires à la synthèse hormonale.

    2. Les Micronutriments : Des vitamines et des minéraux tels que la vitamine D, le magnésium et le zinc sont essentiels pour réguler les hormones. La carence en ces nutriments peut perturber l’équilibre hormonal.

    3. L’Équilibre Glycémique : Les pics de glycémie et d’insuline dus à une alimentation riche en sucres simples peuvent perturber les hormones, notamment l’insuline et l’œstrogène. Il est conseillé de privilégier des glucides complexes et des aliments à faible indice glycémique.

    4. Les Phytoestrogènes : Certains aliments, comme le soja, le lin, le houblon, contiennent des phytoestrogènes qui peuvent agir comme des modulateurs hormonaux. Ils peuvent être bénéfiques dans certaines conditions, mais doivent être consommés avec modération et surtout avec un accompagnement spécifique.

    5. Les Antioxydants : Une alimentation riche en antioxydants provenant de fruits et légumes peut aider à réduire l’inflammation et à soutenir l’équilibre et la détox hormonale.

    Conseils pour une Alimentation Adaptée

    Maintenant que nous avons examiné l’importance de la nutrition pour la santé hormonale, voici quelques conseils pratiques pour une alimentation adaptée :

    1. Mangez des aliments complets : Privilégiez les aliments non transformés, non emballés, simples, riches en nutriments essentiels.
    2. Équilibrez les macronutriments : Assurez-vous d’obtenir suffisamment de protéines, de graisses saines et de glucides complexes dans votre alimentation.
    3. Favorisez les aliments riches en nutriments : Consommez des aliments riches en vitamines, minéraux et antioxydants.
    4. Gérez votre indice glycémique : Limitez les sucres simples et optez pour des glucides complexes.
    5. Surveillez votre apport en phytoestrogènes : Si vous avez des préoccupations spécifiques en matière hormonale, consultez un spécialiste de la nutrition pour obtenir des conseils personnalisés.
    6. Hydratez-vous : Une hydratation suffisante est essentielle pour de nombreuses fonctions corporelles, y compris la régulation hormonale.

    La nutrition joue un rôle central dans la santé hormonale. Une alimentation équilibrée, riche en nutriments essentiels, peut aider à maintenir un équilibre hormonal optimal. Si vous avez des préoccupations spécifiques concernant votre santé hormonale, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la nutrithérapie spécialisé en hormonologie et santé féminine. En comprenant l’impact de la nutrition sur vos hormones, vous pouvez prendre des mesures importantes pour améliorer votre bien-être général.

    Lien pour prendre RDV

    Céline Matrullo

    Nutrithérapeute Fonctionnelle

  • glaire cervicale
    Fertilité,  SOPK

    Comprendre la Glaire Cervicale : Fonctions, Variations et Indications de Santé Féminine

    La glaire cervicale est un élément fondamental du cycle menstruel féminin, bien que souvent méconnu. Elle joue un rôle essentiel dans la fertilité et peut également servir d’indicateur précieux de la santé féminine. Dans cet article, nous explorerons en profondeur la fonction de la glaire cervicale, ses variations tout au long du mois et son importance en tant qu’outil d’indication de la santé des femmes.

    La Fonction de la Glaire Cervicale

    La glaire cervicale est produite par le col de l’utérus et remplit plusieurs fonctions importantes. L’une de ses principales tâches est de créer un environnement favorable pour les spermatozoïdes. En période fertile, la glaire cervicale devient plus fluide et transparente, facilitant ainsi la progression des spermatozoïdes à travers le col de l’utérus et dans l’utérus lui-même. Elle fournit également des nutriments essentiels aux spermatozoïdes, les aidant à rester actifs et viables. Elle agit aussi en tant que « sélectionneur » des spermatozoïdes de qualité et retient ceux sui ne sont pas viables.

    En dehors de la période fertile, la glaire cervicale devient plus épaisse et moins propice à la mobilité des spermatozoïdes, agissant ainsi comme une barrière naturelle pour éviter la fécondation lorsque la femme n’est pas en période fertile.

    Les Variations de la Glaire Cervicale

    La glaire cervicale subit des variations tout au long du cycle menstruel, en grande partie sous l’influence des hormones. Voici un aperçu des principales phases de la glaire cervicale :

    1. Phase Menstruelle : Après les règles, la glaire cervicale est généralement absente ou en quantité minimale. Cela peut être un moment de relative infertilité.
    2. Phase Pré-Ovulatoire : À mesure que l’ovulation approche, la glaire cervicale devient plus abondante, transparente et élastique. C’est le moment où la fertilité est à son apogée.
    3. Phase Post-Ovulatoire : Après l’ovulation, la glaire cervicale devient plus épaisse et moins abondante. Cela peut être un signe d’infertilité relative.
    4. Phase Pré-Menstruelle : Avant les règles, la glaire cervicale peut devenir à nouveau plus abondante, bien que moins qu’en période pré-ovulatoire.

    Les différents aspects de la Glaire Cervicale : Indicateurs Clés de la Fertilité

    En comprenant les différentes phases de la glaire cervicale, il est essentiel de discuter des quatre principaux types de glaires cervicales que les femmes peuvent observer au cours de leur cycle menstruel. Ces types fournissent des indications clés sur la fertilité et peuvent être un outil puissant pour planifier ou éviter une grossesse, en fonction des objectifs de la femme. Les quatre types de glaires cervicales sont les suivants :

    1. Glaire Absente (Type Sec) : Pendant la phase menstruelle et après celle-ci, de nombreuses femmes ne remarquent aucune glaire cervicale. Cette absence de glaire est souvent associée à une infertilité relative, ce qui signifie que la probabilité de conception est relativement faible à ce stade.

    2. Glaire Crémeuse (Type Blanc D’Œuf) : Au fur et à mesure que l’ovulation approche, la glaire cervicale devient plus abondante, transparente et a une texture similaire à celle du blanc d’œuf cru. Cette glaire est hautement favorable à la mobilité des spermatozoïdes et à la survie des spermatozoïdes dans le tractus reproductif féminin. Elle indique un moment de grande fertilité, idéal pour concevoir.

    3. Glaire Collante (Type Crémeuse) : Après l’ovulation, la glaire cervicale redevient plus épaisse, collante et moins abondante. Elle peut être opaque ou blanche. Cette phase est généralement associée à une infertilité relative, car elle rend plus difficile le passage des spermatozoïdes à travers le col de l’utérus.

    4. Glaire Humide (Type Aquatique) : En période prémenstruelle, certaines femmes peuvent observer une augmentation de la production de glaire cervicale, qui est plus fine et plus légèrement teintée. Bien que moins favorable à la fertilité que la glaire de type blanc d’œuf, elle peut encore permettre la survie des spermatozoïdes plus longtemps que la glaire collante.

    Ces variations dans la glaire cervicale sont le résultat des changements hormonaux qui surviennent au cours du cycle menstruel. En tant que nutrithérapeute spécialisée en hormonologie, il est essentiel de comprendre ces variations pour vous aider à maximiser votre fertilité ou à résoudre d’éventuels problèmes hormonaux qui pourraient affecter la production de glaire cervicale.

    Les 4 Types de Glaire Cervicale : G, L, P, S

    La glaire cervicale peut être classée en quatre principaux types, souvent abrégés en G, L, P et S. Chacun de ces types de glaires cervicales présente des caractéristiques distinctes et fournit des informations cruciales sur la fertilité et la santé reproductive.

    1. Glaire de Type G (Glaire Générale)

    La glaire cervicale de type G est généralement observée en dehors de la période fertile. Elle est souvent décrite comme étant absente ou en quantité minimale, ce qui la rend moins propice à la mobilité des spermatozoïdes. Pendant cette phase, la glaire cervicale agit comme une barrière naturelle, contribuant ainsi à éviter une conception non désirée. Elle agit sous l’influence de la progestérone et contient beaucoup de cellules immunitaires. C’est aussi ce qu’on appelle le bouchon muqueux.

    2. Glaire de Type L (Glaire de Lubrification)

    La glaire de type L est souvent associée à la période pré-ovulatoire. Elle est abondante, transparente et a une texture similaire à celle du blanc d’œuf cru. Cette glaire est hautement favorable à la mobilité des spermatozoïdes et à leur survie dans le tractus reproductif féminin. Elle indique un moment de grande fertilité, optimal pour la conception. Elle se charge d’enfermer les spermatozoïdes de mauvaise qualité.

    3. Glaire de Type P

    La glaire de type P est observée en période de début de fertilité. Elle se caractérise par une augmentation de la production de glaire cervicale. Elle a une action liquéfiante et de transport des spermatozoïdes vers l’utérus.

    4. Glaire de Type S (Glaire Sécrétoire)

    La glaire de type S est une glaire cervicale observée 3 jours avant et 3 jours  après l’ovulation. Elle donne un appoint énergétique aux spermatozoïdes de bonne qualité.

    Utilisation Pratique de la Classification G, L, P, S

    Pour aller plus loin sur ces 4 types de glaires, elles fonctionnent ensemble. Par exemple le mucus L est un support aux mucus S et P.

    La classification G, L, P, S de la glaire cervicale est un outil précieux pour les femmes qui souhaitent comprendre leur fertilité et planifier ou éviter une grossesse de manière naturelle. En observant régulièrement les caractéristiques de leur glaire cervicale, les femmes peuvent déterminer quand elles sont les plus fertiles et quand elles sont moins susceptibles de concevoir.

    En méthode d’observation des cycles, je vous guide dans l’utilisation de cette méthode pour optimiser votre santé reproductive. Cela peut être particulièrement utile pour les femmes qui cherchent à concevoir ou celles qui souhaitent éviter les contraceptifs hormonaux.

    Indications de Santé Féminine

    La glaire cervicale peut également fournir des indications importantes sur la santé féminine. Des changements inhabituels dans la couleur, la texture ou l’odeur de la glaire cervicale peuvent signaler des problèmes de santé potentiels, tels que des infections vaginales ou des déséquilibres hormonaux.

    Une observation attentive de la glaire cervicale peut contribuer à identifier les problèmes sous-jacents et à orienter le traitement nutritionnel de manière appropriée.

    Conclusion

    La glaire cervicale est bien plus qu’un fluide corporel ordinaire. Elle joue un rôle crucial dans la fertilité et peut offrir des indications précieuses sur la santé féminine. En comprenant ses fonctions et ses variations tout au long du mois, les femmes peuvent non seulement mieux planifier leur conception, mais aussi surveiller leur santé reproductive. En tant que nutrithérapeute spécialisée en santé féminine, je vous accompagne dans cette compréhension et vous  aide à  optimiser votre cycle féminin grâce à la nutrition et à d’autres approches personnalisées.

    En observant attentivement les variations de la glaire cervicale et en identifiant les quatre types principaux,  vous pouvez  acquérir une compréhension plus profonde de votre  fertilité et de votre  santé reproductive. Ces observations peuvent également être d’une grande utilité pour planifier ou éviter une grossesse de manière naturelle.

    Vous pouvez retrouver l’article sur les méthodes d’observation du cycle ici et vous inscrire sur mes ateliers de formation ICI ou .

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    Céline Matrullo

    Nutrithérapeute fonctionnelle


  • méthode d'observation du cycle
    Fertilité,  SOPK

    Méthodes d’Observation du Cycle : Un guide pour comprendre et suivre Votre Fertilité

    Les méthodes d’observation du cycle,  MOC, sont des outils puissants pour toutes les femmes soucieuses de leur santé, de leur fertilité et de leur bien-être. Dans cet article, nous plongerons dans l’univers fascinant de ces méthodes et explorerons comment elles peuvent apporter des avantages inestimables à la santé féminine.

    Le saviez-vous ? Les MOC offrent une perspective unique sur le fonctionnement interne du corps féminin, en permettant aux femmes de mieux comprendre leurs cycles menstruels, leurs fluctuations hormonales et leur fertilité. Grâce à ces méthodes, vous pouvez non seulement envisager une planification familiale naturelle, mais également surveiller votre santé gynécologique de manière proactive.

    Dans les sections à suivre, nous parlerons des différentes méthodes d’observation du cycle, expliquerons comment les appliquer dans la vie quotidienne, et discuterons de l’impact des hormones sur le cycle menstruel. De plus, nous examinerons l’influence de la nutrition sur la régulation hormonale, et vous découvrirez des témoignages inspirants de femmes qui ont appliquées  ces méthodes pour prendre le contrôle de leur santé.

    Si vous êtes prête à explorer un voyage de découverte de soi, à comprendre les subtilités de votre corps et à adopter une approche holistique de votre bien-être féminin, alors cet article  est fait pour vous. Continuez votre lecture pour découvrir comment elles peuvent être votre alliée précieuse dans votre parcours vers une meilleure santé et une meilleure compréhension de votre fertilité.

    Comprendre les Méthodes d’Observation du Cycle

    Les méthodes d’observation du cycle (MOC) sont des outils essentiels pour les femmes soucieuses de leur santé et de leur fertilité. Pour bien comprendre ces méthodes, commençons par explorer leurs bases fondamentales et les différentes options disponibles.

    • Explication des bases des méthodes d’observation du cycle :

    Les MOC reposent sur le principe de l’observation et de la documentation des signes physiologiques du corps féminin tout au long du cycle menstruel ou ovulatoire. Ces signes comprennent les variations de la température corporelle, les changements de la glaire cervicale, les sensations corporelles et parfois même l’examen de la position et de l’ouverture du col de l’utérus. Ces observations sont effectuées quotidiennement et consignées dans un journal ou via des applications dédiées. L’objectif est de déterminer les moments de fertilité et d’infertilité du cycle, ce qui peut être utile pour la planification familiale ou le suivi de la santé gynécologique.

    • Présentation des différentes méthodes disponibles :

    Il existe plusieurs méthodes d’observation du cycle, chacune ayant ses propres caractéristiques et nuances. Parmi les plus couramment utilisées, on trouve :

    La méthode symptothermique : Cette méthode combine l’observation de la température corporelle basale avec d’autres signes tels que les changements dans la glaire cervicale et les sensations corporelles. Elle offre une grande précision dans la détermination des jours fertiles et infertiles.

    La méthode de la glaire cervicale : Elle se concentre principalement sur les variations de la glaire cervicale, une sécrétion produite par le col de l’utérus qui change en texture et en aspect tout au long du cycle. Cette méthode est simple et non invasive.

    La méthode de l’examen du col de l’utérus : Moins courante, cette méthode implique l’examen manuel de la position du col de l’utérus pour évaluer la fertilité.

    L’observation des sensations corporelles : Certaines femmes se fient aux sensations qu’elles ressentent dans leur corps pour déterminer leur phase du cycle.

    • Importance de la précision dans la surveillance du cycle

    La précision est un élément essentiel des MOC, car elle permet une utilisation efficace tant pour la contraception naturelle que pour la conception planifiée. Des erreurs d’interprétation peuvent avoir des conséquences significatives. C’est pourquoi une éducation approfondie et une pratique régulière sont nécessaires pour maîtriser ces méthodes.

    En comprenant les bases des méthodes d’observation du cycle et en explorant les différentes options disponibles, vous serez mieux préparée à tirer parti de ces outils puissants pour surveiller votre cycle menstruel, votre fertilité et votre santé gynécologique.

    Application des Méthodes d’Observation du Cycle

    Maintenant que nous avons une compréhension  des bases des méthodes d’observation du cycle, explorons les applications pratiques de ces méthodes dans la vie quotidienne.

    • Utilisation des MOC pour comprendre la fertilité :

    L’une des applications les plus importantes des méthodes d’observation du cycle est la compréhension de la fertilité. En surveillant les signes du cycle, une femme peut déterminer avec précision quand elle est fertile et quand elle ne l’est pas. Cela peut être d’une aide inestimable pour les couples qui cherchent à concevoir, car cela permet d’identifier les jours les plus favorables pour les rapports sexuels. De plus, cela peut aider à détecter d’éventuels problèmes de fertilité si les tentatives de conception ne sont pas couronnées de succès.

    Planification familiale naturelle avec les MOC

    Les méthodes d’observation du cycle offrent également une option de planification familiale naturelle. Les couples peuvent choisir d’utiliser ces méthodes comme alternative aux contraceptifs hormonaux ou aux dispositifs intra-utérins. Cela permet de planifier la famille de manière consciente et en harmonie avec le cycle naturel du corps. Cependant, il est essentiel de comprendre pleinement les méthodes et de les pratiquer avec diligence pour que cette approche soit efficace.

    Utilisation des MOC pour le suivi de la santé gynécologique

    Les MOC ne sont pas uniquement destinées à la planification familiale, elles sont également un outil précieux pour le suivi de la santé gynécologique. En observant les variations du cycle et en notant les changements inhabituels, les femmes peuvent repérer d’éventuels problèmes de santé gynécologique tels que l’endométriose, les kystes ovariens, le SOPK ou les troubles et déséquilibres  hormonaux. Une détection précoce peut faciliter une intervention médicale rapide et une gestion appropriée de ces problèmes.

    En utilisant les méthodes d’observation du cycle de manière judicieuse, les femmes peuvent ainsi prendre le contrôle de leur fertilité, choisir une planification familiale naturelle ou surveiller leur santé gynécologique de manière proactive. Ces méthodes offrent une approche holistique de la santé féminine, en mettant le pouvoir entre les mains des femmes pour prendre des décisions éclairées.

    Influence des Hormones sur le Cycle Menstruel ou ovulatoire

    Le cycle menstruel ou ovulatoire  d’une femme est un ballet  complexe orchestré par un ensemble d’hormones, notamment l’œstrogène et la progestérone. Comprendre comment ces hormones influencent le cycle est essentiel pour interpréter correctement les observations des méthodes d’observation du cycle (MOC).

    • Explication de la manière dont les hormones (œstrogène, progestérone, etc.) influencent le cycle menstruel :

    Le cycle menstruel est divisé en plusieurs phases, chaque phase étant caractérisée par des fluctuations hormonales spécifiques. Au début du cycle, les niveaux d’œstrogène augmentent, stimulant la croissance de la muqueuse utérine (l’endomètre) en préparation à une possible grossesse. Si la fécondation n’a pas lieu, les niveaux d’œstrogène diminuent, entraînant le début des menstruations.

    La deuxième moitié du cycle est dominée par la progestérone, produite par le corps jaune dans l’ovaire après l’ovulation. La progestérone prépare l’utérus à une possible implantation de l’embryon. Si aucune implantation n’a lieu, les niveaux de progestérone chutent, déclenchant ainsi le début d’un nouveau cycle.

    L’ensemble de ces phases sont orchestrées par une production et une rétroproduction d’hormones venant de l’axe hypothalamo-hypophysaire (GnRH, LH, FSH).

    • Relation entre les observations des MOC et les fluctuations hormonales :

    Les MOC sont intrinsèquement liées à ces fluctuations hormonales. Par exemple, pendant la phase pré-ovulatoire, les niveaux d’œstrogène augmentent, ce qui peut provoquer une augmentation de la glaire cervicale, une sensation de bien-être, et une température corporelle basale légèrement plus basse. Ces observations peuvent indiquer une période potentiellement fertile.

    Après l’ovulation, lorsque la progestérone domine, la glaire cervicale devient généralement plus épaisse, la température corporelle basale augmente, et les sensations corporelles peuvent changer. Ces signes indiquent généralement une phase infertile du cycle.

    Comprendre ces relations entre les observations des MOC et les fluctuations hormonales permet aux femmes d’interpréter correctement leurs signes et de déterminer avec précision leurs périodes de fertilité et d’infertilité. Cela peut être particulièrement utile pour la planification familiale ou la conception.

    En somme, les hormones jouent un rôle central dans la régulation du cycle menstruel, et les MOC sont un moyen puissant de décoder ces fluctuations hormonales pour mieux comprendre son propre corps et sa fertilité.

    Nutrition et Régulation Hormonale

    L’alimentation joue un rôle significatif dans la régulation hormonale et peut influencer le fonctionnement du cycle menstruel. Comprendre comment adapter son régime alimentaire en fonction des besoins hormonaux est essentiel pour maintenir un équilibre hormonal optimal.

    • Impact de la nutrition sur la régulation hormonale :

    L’alimentation joue un rôle crucial dans la régulation des hormones, en particulier les hormones sexuelles telles que l’œstrogène et la progestérone. Certaines substances nutritives, comme les phytoestrogènes présents dans les légumineuses et les graines de lin, peuvent influencer les niveaux d’œstrogène dans le corps. Une alimentation riche en graisses saturées peut avoir un impact négatif sur la régulation hormonale, tandis que les graisses saines, telles que les acides gras oméga-3 présents dans les poissons gras, peuvent être bénéfiques.

    • Alimentation adaptée en fonction des besoins hormonaux :

    Il est essentiel de comprendre les besoins hormonaux spécifiques à chaque phase du cycle menstruel. Par exemple, pendant la phase pré-ovulatoire, lorsque les niveaux d’œstrogène augmentent, une alimentation riche en nutriments tels que la vitamine B6, le magnésium et les fibres peut aider à soutenir cet aspect du cycle. Les légumes verts, les fruits, les grains entiers et les légumineuses sont d’excellentes options.

    Pendant la phase lutéale, dominée par la progestérone, il peut être bénéfique d’incorporer davantage d’aliments riches en fer, en vitamine E et en vitamine C pour soutenir le corps en cas de conception. Les épinards, les noix, les grains entiers et les agrumes sont des choix judicieux.

    De plus, éviter les aliments transformés riches en sucres raffinés et en graisses saturées peut aider à maintenir un équilibre hormonal optimal tout au long du cycle.

    Comprendre comment l’alimentation peut influencer la régulation hormonale et adapter son régime alimentaire en fonction des besoins hormonaux est une étape importante pour maintenir une santé hormonale optimale. En combinant cette connaissance avec les méthodes d’observation du cycle, les femmes peuvent adopter une approche holistique de leur bien-être hormonal.

    Témoignages

    Rien ne vaut l’inspiration que procurent les témoignages réels de femmes qui ont testées et approuvées les méthodes d’observation du cycle (MOC) pour prendre le contrôle de leur santé et de leur fertilité. Dans cette section, nous vous présentons des histoires de femmes ayant utilisé avec succès les MOC, ainsi que des cas d’étude qui illustrent l’efficacité de ces méthodes.

    • Témoignages de femmes qui ont utilisé avec succès les MOC :
      • Marie, 32 ans : Marie a utilisé la méthode symptothermique pour comprendre son cycle et concevoir son premier enfant. Elle partage son expérience de planification familiale naturelle et comment elle a appris à interpréter les signes de son corps avec précision. Lien ici
      • Sophie, 28 ans : Sophie a adopté la méthode de la glaire cervicale pour surveiller sa santé gynécologique. Elle raconte comment cette méthode l’a aidée à détecter tôt un problème hormonal et à obtenir le traitement nécessaire. Lien ici
    • Cas d’étude ou exemples concrets illustrant l’efficacité des MOC :
      • Étude de cas : Conception planifiée avec précision : Nous explorons l’histoire de Laura et Marc, un couple qui a utilisé les MOC pour concevoir leur enfant. En analysant leurs observations, ils ont réussi à identifier les jours optimaux pour concevoir, ce qui a abouti à une grossesse désirée.Lien ici
      • Exemple concret : Détection précoce de l’endométriose : Sarah a remarqué des irrégularités dans ses observations de la glaire cervicale et de la température corporelle. Grâce à son suivi attentif des MOC, elle a pu consulter un médecin qui a diagnostiqué une endométriose à un stade précoce, ce qui a permis une intervention médicale rapide.

    Ces exemples montrent que les MOC ne sont pas seulement des outils de planification familiale, mais qu’elles peuvent également être utilisées pour le suivi de la santé gynécologique et la détection précoce de problèmes de santé. Ces histoires réelles sont autant de preuves de l’efficacité et de la polyvalence de ces méthodes.


    En conclusion, les méthodes d’observation du cycle ne sont pas seulement des outils pour la planification familiale, elles sont une porte ouverte vers une meilleure compréhension de la santé féminine. Elles permettent aux femmes de prendre le contrôle de leur fertilité, de surveiller leur santé gynécologique et de détecter précocement d’éventuels problèmes. Les MOC offrent une approche holistique qui aligne le bien-être avec la connaissance de soi.

    Nous vous encourageons à explorer davantage ces sujets passionnants et à découvrir comment les méthodes d’observation du cycle peuvent enrichir votre vie et votre santé. Avec la compréhension et la pratique, vous pouvez devenir une experte de votre propre corps et de votre fertilité, prenant ainsi des décisions éclairées pour votre bien-être.


    Lorsque vous explorez davantage la santé féminine, la fertilité et les méthodes d’observation du cycle, nous vous encourageons à consulter nos autres articles sur ce sujet. Voici quelques liens internes vers des ressources qui approfondissent ces sujets :

    1. Comprendre la Glaire Cervicale : Fonction, Variations et Indications de Santé Féminine  Découvrez comment interpréter les changements de la glaire cervicale pour surveiller votre cycle menstruel et votre fertilité. Lien ici.
    2. L’Impact de la Nutrition sur la Santé Hormonale : Approfondissez votre compréhension de l’impact de l’alimentation sur la régulation hormonale et découvrez des conseils pour une alimentation adaptée. Lien ici

    Vous pouvez aussi assister à un de mes ateliers de formation sur les méthodes d’observation du cycle :

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  • fertilité, enceinte, grossesse, sopk, endométriose, nutritionniste saint-chamas
    Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  Périnatalité

    Augmenter sa fertilité pour tomber enceinte rapidement

    Pour avoir un beau bébé, sans utiliser les techniques médicales innovantes, il faut un homme et une femme, jusque-là pas de grande découverte. La procréation va donc dépendre de deux personnes de sexes différents. La fertilité est donc une affaire de couple. Les difficultés pour tomber enceinte peuvent venir autant de l’homme que de la femme mais aussi des deux personnes. Le rappeler permet de déculpabiliser la femme qui se sent souvent responsable de l’attente, jugée trop longue, d’une grossesse.

    12% des couples, en France, consultent pour des problèmes de fertilité. Et parmi ces patients, on ne trouve pas de cause spécifique chez 25% d’entre eux. Lorsqu’aucune cause médicale n’est trouvée, il est possible d’agir sur le mode de vie et la nutrition afin d’augmenter la fertilité et les chances de tomber enceinte rapidement. Cette approche complète, qui permet de travailler sur différents axes, permet au patient de retrouver un équilibre hormonal afin de favoriser le fonctionnement normal du métabolisme hormonal et ainsi une grossesse plus rapidement.

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    I Le cycle normal de la femme

    La fécondation résulte d’un processus complexe qu’il est important de connaître dès le début du projet afin d’augmenter ses chances de tomber enceinte. De nombreux paramètres et modifications hormonales qui sont dépendants de la santé du corps de l’homme et de la femme sont responsables de la fécondation. 

    Classiquement le cycle de la femme est d’une durée de 28 jours. Peu de femme, sans prise d’hormones de synthèse, ont un cycle aussi précis de 28 jours avec une ovulation exactement au 14eme jour. Mais on sait que plus le cycle de la femme se rapproche de cette norme, plus l’ovulation semble être de qualité, le rythme et la quantité des différentes hormones produites permettront une conception réussie.

    La progestérone et les œstrogènes contrôlent ce cycle ovarien.  La LH et la FSH sont d’autres hormones qui influent la qualité de l’ovocyte et de l’ovulation. Le cerveau permet de mettre en musique l’ensemble de ces hormones pour qu’elles soient coordonnées, permettant d’exercer un contrôle les unes sur les autres afin de permettre une grossesse, une implantation de qualité et la croissance de l’embryon.

    Lors de la première phase du cycle, caractérisée par les menstruations, les hormones sont très faiblement produites. Puis les œstrogènes ainsi que la FSH sont croissants. Peu avant l’ovulation, les œstrogènes diminuent et la LH augmente considérablement pour déclencher l’ovulation. L’ovulation aura lieu si un follicule assez mature aura dominé les autres follicules et produit un ovocyte. L’ovulation correspond à l’expulsion dans l’ovaire de cet ovocyte qui sera temporairement transformé en corps jaune puis corps blanc. Après l’ovulation, la progestérone produite par ce corps jaune, principalement, prend le relais pour assurer la qualité du futur nid de l’embryon (l’endomètre) et son implantation.

    En l’absence de fécondation et donc de nidation, le corps jaune se dissout, la progestérone diminue jusqu’à l’apparition des règles (début du nouveau cycle).

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    II- Et chez l’homme ?

    L’homme produit des gamètes. La production dure en moyenne 75 jours. Des cellules souches permettent la fabrication de centaines de millions de spermatozoïdes chaque jour. Leur production, comme pour la femme, va dépendre de la production d’hormones : La testostérone, la FSH et la LH. 

    III- Combien de temps en moyenne faut-il pour être enceinte ?

    En chiffres, les couples attendent en moyenne 7 mois pour avoir une grossesse. Et 1/5 couples arrive à une grossesse dès le premier cycle d’essai. Ces chiffres ne sont pas très précis et n’apportent pas de réponse concrète à l’infertilité. Ils sont peu interprétables car les conditions des essais ne sont pas comparables entre chaque couple. Un couple qui connait la symptothermie et qui l’applique à chaque cycle aura forcément plus de chances qu’un couple dont les essais sont moins réguliers et aléatoires.

    Pour faciliter votre diagnostic personnel de fertilité, il est important de savoir déterminer les freins à la fertilité. Chez la femme, les principales causes d’infertilité sont :

    • Le SOPK : caractérisé par un cycle long ou absent, avec une anovulation ou ovulation de mauvaise qualité qui ne permet pas la fécondation. De nombreux symptômes sont associés au SOPK. Lien de l’article et des vidéos spéciales SOPK => ICI
    • La diminution du stock d’ovocytes : souvent lié à l’âge mais peut aussi être prématurée et liée à une ménopause précoce
    • Des anomalies physiologiques de l’utérus ou des trompes de Fallope qui sont souvent les causes de fausses couches prématurées
    • La présence d’endométriose qui favorise des troubles de l’implantation embryonnaire mais aussi des troubles de l’ovulation
    • Des déséquilibres nutritionnels : carences en B12, B9, fer, zinc, sélénium, iode, Coenzyme Q10, vitamine D, oméga 3
    • Déséquilibres  hormonaux : Progestérone, œstradiol, prolactine, DHEA, cortisol
    • Une hypothyroïdie frustre
    • Des problèmes de sommeil chroniques
    • Vaginoses
    • Réponses immunitaires utérines inadéquates
    • Prise de traitements menant à l’infertilité
    • Le syndrome métabolique

    Chez l’homme :

    • Qualité et quantité du sperme (Azoospermie, oligospermie, tératospermie)
    • Déficit en testostérone
    • Syndrome de Klinefelter
    • Cryptorchidie
    • Prises de traitements spécifiques (chimio…) ou de compléments modifiant les productions hormonales
    • Détoxication faible et manque de cofacteurs de la détoxification  
    • Manque de Zinc

    Pour le couple

    • L’environnement : tabagisme, la présence de toxines, perturbateurs endocriniens, l’utilisation professionnelle de produits contenant des pesticides, des solvants, des métaux lourds ou des perturbateurs endocriniens
    • Le surpoids ou les troubles métaboliques
    • Des troubles psychiques : burn out, stress chronique

    Lorsque le couple est confronté à une des problématiques listées ci-dessus, il peut rencontrer des difficultés à concevoir un enfant. La prise en charge micro nutritionnelle peut être une solution de première intention mais aussi à associer au suivi médical pour favoriser une grossesse plus rapidement. L’accompagnement micro nutritionnel permet également de réduire les nombreux symptômes (prise de poids, humeur changeante, fatigue, rétention d’eau…) liés aux traitements hormonaux de procréation médicalement assistée.

    III Quelles solutions appliquer pour tomber enceinte rapidement ?

    Dans un premier temps, le micro nutritionniste va cibler la cause. En prenant le temps de vous écouter et de comprendre vos symptômes, de réaliser des analyses complémentaires si besoin, le micro nutritionniste associera les meilleures préconisations à l’étiologie du problème d’infertilité.

    Les déficits nutritionnels seront la priorité dans tout traitement de l’infertilité. Cela permet de relancer la production hormonale appropriée à une meilleure fertilité. Nous apporterons par l’alimentation et si nécessaire la complémentation, les éléments favorisant la fertilité des deux personnes du couple.

    Conjointement, nous analyserons quelles sont les hormones sexuelles en déficit ou en excès afin de réguler le cycle ovarien et permettre une ovulation de qualité.

    Puis en fonction des besoins et des symptômes, nous travaillerons, sur le sommeil, le stress, l’oxygénation, l’activité physique afin de favoriser la fertilité.

    Si besoin, nous faciliterons la grossesse par un rappel de la symptothermie pour repérer facilement le meilleur jour de conception du cycle.

    Conclusion : Le délai pour tomber enceinte variera d’un couple à l’autre et ne peut pas être anticipé. Aucune personne ne peut garantir une grossesse rapidement ni de solution magique. Néanmoins, il est intéressant de commencer cette approche globale accompagnée d’un micro nutritionniste dès le démarrage du projet du couple afin de fournir au corps les nutriments essentiels, un mode de vie adapté et partir sur de bonnes bases pour vivre une grossesse sereine. Pour que la grossesse évolue positivement et pour fournir au fœtus l’ensemble des nutriments dont il a besoin, certaines démarches ont besoin d’être anticipées comme par exemple la prise d’acide folique, mais aussi le fer doit être à son bon niveau ainsi que les vitamines B12, B6 et la vitamine D.

    => Savez-vous qu’un manque d’apport en protéines pendant la grossesse, peut conduire le futur bébé à développer des pathologies endocrines et cardio-vasculaires à l’âge adulte ?

    =>Savez-vous que la diversification alimentaire commence en réalité dès la conception du bébé ? (Date de démarrage des 1000 premiers jours de vie pendant lesquelles nous avons les cartes dans nos mains pour favoriser la santé et éviter de nombreuses pathologies à notre futur enfant)

    =>Savez-vous qu’un apport excessif en glucides pendant la grossesse favorisera les risques de surpoids, d’obésité  et cardio vasculaires de votre futur enfant ?

    =>Savez-vous que l’utilisation de désinfectants au cours de la grossesse augmente le risque d’asthme et d’eczéma chez votre enfant ?

    Pour toutes ces raisons et d’autres encore, les conseils micro nutritionnels et sur le mode de vie du couple dès le début du projet de grossesse sont essentiels pour la santé future de vos enfants.

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    Céline Matrullo : Pour me contacter c’est par ici

  • infertilité grossesse
    Fertilité

    Infertilité, que faire ?

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    Infertilité, que faire ? Quand consulter ?

    Actuellement, on considère que 15% de la population en âge d’avoir un enfant, hommes et femmes confondus, est concernée par l’infertilité, ce qui correspond à 1 couple sur 6.

    A l’inverse de la stérilité, l’infertilité n’est pas une fatalité. L’infertilité a une cause spécifique qui peut être fonctionnelle, organique, nutritionnelle, psychologique chez l’homme ou chez la femme qui peut être prise en charge pour obtenir une grossesse. L’infertilité est une affaire de couple, la prise en charge doit être globale. Dans le cas de la stérilité, il y a une cause principalement organique qui ne permet pas de tomber enceinte comme l’absence d’utérus, par exemple. La stérilité est souvent individuelle impactant le couple. La prise en charge sera différente.

    Quel est le lien entre les fausses couches et l’infertilité ?

    En France, environs 15% des femmes enceintes ont fait une fausse couche. Les fausses couches à répétition ne concernent plus que 1,7% des femmes enceintes. Les fausses couches ne signifient pas infertilité mais sont de profonds traumatismes pour les femmes et pour le couple particulièrement lorsqu’elles se renouvellent. De nombreuses fausses couches de tout début de grossesse passent inaperçues. Les fausses couches plus tardives sont souvent douloureuses psychologiquement et physiquement. Tout comme l’infertilité, les fausses couches ont toute leur place dans une prise en charge précoce. Il existe de nombreuses causes menant à ces troubles. Des investigations différentes chez le couple, peuvent être réalisées avant d’être dirigé dans les centres de PMA aboutissant parfois à des techniques médicales lourdes, contraignantes et avec des effets secondaires difficilement supportables.

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    Infertilité, quand consulter ?

    • Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal :

    Le contraceptif hormonal met en veille les cycles hormonaux des femmes. Selon la durée et le type de contraceptif, chaque femme aura besoin d’un peu de temps pour retrouver des cycles réguliers. Les trois premiers mois après l’arrêt de la contraception orale ou par patch ne sont pas déterminants. Les implants et les dispositifs hormonaux intra utérins nécessitent 2 mois de retour à la fertilité. Mais au fur et à mesure des cycles, la femme peut commencer à constater des signes caractéristiques d’une ovulation de mauvaise qualité :

    • Des cycles supérieurs à 35 jours
    • Des cycles inférieurs à 25 jours
    • Une aménorrhée
    • Un syndrome prémenstruel (SPM) très prononcé 
    • Des menstruations trop abondantes
    • Les symptômes du SOPK : acné, hirsutisme, alopécie, prise ou perte de poids, cycles irréguliers ou absents
    • L’absence de variations de la qualité de la glaire cervicale
    • Des douleurs caractéristiques de l’endométriose ou de l’adénomyose
    • Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un autre type de contraception 
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    Dans ces situations, la femme connait déjà la régularité de son cycle naturel et les symptômes associés. Elle peut donc détecter plus précocement, que suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal, des signes d’une hypo fertilité. Les signes restent identiques à ceux précisés ci-dessus. Elle peut donc consulter un professionnel sans attendre les 3 mois d’essais.  

    L’homme, de son côté, ne pourra pas constater seul des symptômes spécifiques d’une infertilité. Mais la prise en charge médicale et en micro nutrition peut mettre en valeur des déficits ou des anomalies.

    • Une méconnaissance du fonctionnement du cycle menstruel

    Dans certaines situations, le couple peut être aidé d’un professionnel pour les guider sur les périodes les plus propices à la fécondation. Le professionnel aiguille le couple et particulièrement la femme à reconnaitre les symptômes associés aux meilleurs jours de fertilité dans son cycle. Il leur montrera comment reconnaitre les signes du début de l’ovulation et de la fin par l’analyse du col, de la température corporelle et de la qualité de la glaire cervicale.

    Mais dans toutes les situations, il est important d’éliminer certaines pathologies défavorables à la fertilité.

    Les tests d’ovulation sont, par exemple, erronés lors de la présence de SOPK chez la femme dus à des déséquilibres hormonaux qui influenceront le test positivement. 

    Une hypothyroïdie frustre ou non détectée ne permettra pas une bonne analyse de la courbe de température de la femme.

    Quels sont les bilans médicaux réalisés lorsque la grossesse n’arrive pas ?

    Chez la femme :

    • Un bilan sanguin :  déséquilibres hormonaux, réserve ovarienne (pas forcément déterminante d’une infertilité), maladie génétique, infections.
    • Un examen gynécologique complet
    • Une échographie
    • Une hystérosalpingographie : permet de détecter des anomalies physiologiques de l’utérus et des trompes de Fallope.
    • Une hystéroscopie ou une laparoscopie pour détecter des anomalies plus précisément comme des malformations, des adhérences, etc…

    Chez l’homme :

    • Un spermogramme : pour analyser le nombre, la forme et la mobilité des spermatozoïdes, pour évaluer leur aptitude à féconder un ovocyte.
    • Un bilan sanguin : problème hormonal, infectieux ou génétique
    • Un examen clinique gynécologique

    Source : https://www.gynandco.fr/comment-savoir-si-je-suis-infertile/

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    Pourquoi consulter précocement un spécialiste en micro nutrition ?

    Le Docteur Cosserat, Médecin Fonctionnel, a listé 31 causes différentes peu examinées en cas d’infertilité du couple et qui pourtant en étant résolues peuvent conduire rapidement à une grossesse. Ces explorations peuvent également être réalisées préalablement au projet de grossesse afin de mettre toutes les cartes de son côté pour tomber enceinte rapidement. Ces causes sont étudiées dès la prise en charge en micro nutrition et permettront au couple d’optimiser leur chance de grossesse, de vivre une grossesse plus sereine, de limiter les risques de fausses couches, de fournir au fœtus les meilleurs micro nutriments pour sa croissance, d’optimiser l’accouchement et de favoriser la croissance du nourrisson et de l’enfant jusqu’à l’âge adulte.

    De nombreuses études sont alignées sur l’impact de la nutrition et du mode de vie de la femme avant et pendant la grossesse sur la croissance du fœtus, du nourrisson et de l’enfant et du développement de pathologies après la naissance jusqu’à l’âge adulte.

    Les études épigénétiques sont, aujourd’hui, capables de prouver que l’alimentation et le mode de vie de plusieurs générations avant l’enfant à naitre impactent sa future santé.  Ce qui signifie également que notre mode de vie et nos habitudes alimentaires influeront sur les gênes de nos petits-enfants et arrières petits-enfants. Ainsi, nous sommes responsables de notre santé et de leur santé.

    En micro nutrition, nous allons explorer ces 31 causes d’infertilité, dont :

    • L’hypothyroïdie
    • Des carences en vitamines B6, B9, B12, D
    • Des carences en Zinc, en magnésium
    • Une inflammation systémique
    • Un déficit en CoQ10
    • Le SOPK
    • Un déséquilibre oméga 3/ oméga 6
    • Un déséquilibre des neurotransmetteurs (Dopamine, sérotonine..)
    • Un manque de cortisol
    • Une présence trop importante de perturbateurs endocriniens

    Parfois, il est nécessaire de compléter les analyses par des bilans génétiques, des bilans immunitaires. Nous analysons précisément le mode de vie du couple et nous travaillons ensemble sur ce qui peut être amélioré pour mettre toutes les chances de votre côté et arriver à une grossesse rapidement.

    La micro nutrition accompagne également les démarches de PMA pour favoriser sa réussite.

    Céline Matrullo – Votre nutritionniste fonctionnelle

  • adénomiose endométriose grossesse enceinte
    Endométriose,  Fertilité,  Nutrition fonctionnelle

    Endométriose et Adénomyose : Comment tomber enceinte ?

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    Définition endométriose et adénomyose

    On retrouve chez les femmes présentant de l’endométriose ou de l’adénomyose un tissu de type endométrial mais qui n’en ai pas,  en dehors de leur endomètre.

    Dans l’endométriose interne, appelée adénomyose, on retrouve un tissu endométrial dans le myomètre (muscle utérin). On retrouve classiquement deux types adénomyoses : l’adénomyose focale et l’adénomyose diffuse.

    Dans l’endométriose, on retrouve le tissu de type endométrial en dehors de l’utérus donc en position externe.

    L’endométriose regroupe trois types anatomocliniques différentes : l’endométriome (kyste endométriosique ovarien, l’endométriose superficielle qui est localisée principalement sur le péritoine et la surface des ovaires et l’endométriose profonde qui s’infiltre sur plus de 5 mm des tissus et peut être retrouvée dans de nombreuses parties du corps jusqu’au cerveau.

    Les cellules de ces tissus vont sécréter une substance irritante qui va déclencher la libération de substances inflammatoires par le système immunitaire. On constate systématiquement une augmentation des cytokines inflammatoires.

    Le diagnostic se fait principalement par biopsie. Les risques de la coelioscopie sont de favoriser le développement de l’endométriose.Quels sont les principaux symptômes ?

    2. Les principaux symptômes

    Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.

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    Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.

    Lorsque l’on souffre du syndrome prémenstruel, les symptômes durent entre 2 et 15 jours. Il concerne 40% des femmes dont 10% connaissent une qualité de vie réellement altérée.

    • Douleurs aux seins / Mastose
    • Rétention d’eau
    • Congestion petit bassin
    • Douleurs pelviennes
    • Ballonnement / diarrhée
    • Maux de tête/ Migraine
    • Acné
    • Fringales
    • Irritabilité, agressivité

    Les symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose peuvent durer pendant l’ensemble du cycle. Les douleurs ne sont pas corrélées à la taille du foyer des lésions mais plutôt à la localisation et au niveau d’inflammation.

    On retrouve :

    • Des règles douloureuses
    • Des crampes dans la région pelvienne mais aussi dans les jambes
    • Des problèmes gastro intestinaux : vomissements, diarrhées
    • Des maux de tête et migraines
    • Des douleurs pelviennes, dans le dos, à la vessie, lombaires
    • Des douleurs lors de la défécation
    • De l’anxiété, des problèmes de sommeil, de la dépression
    • Des dyspareunies
    • Des symptômes grippaux
    • Une hyperalgésie
    • Des troubles musculo squelettiques dus aux compensations du corps des douleurs ressenties
    • De la fatigue ou épuisement par faiblesse des surrénales

    Les douleurs sont extrêmement invalidantes dans le quotidien des femmes touchées par ces pathologies et impactent leur vie professionnelle, leur vie de famille et leurs relations sociales.

    • L’endométriose et l’adénomyose sont-elles synonymes d’infertilité ?

    Ces pathologies n’entrainent pas forcément d’infertilité. A mon sens, on peut parler davantage de difficultés à concevoir à cause des douleurs et de l’inflammation principalement. Néanmoins une proportion de femmes atteintes par ces pathologies va rencontrer des problématiques impactant la fertilité et la réussite d’une grossesse.

    Les adhérences peuvent entrainer une distorsion des organes ou atteindre les trompes ne permettant pas à l’ovocyte de remonter la trompe de Fallope correctement.

    L’endométriose peut abimer les ovaires ou former des kystes voire réduire la réserve ovarienne (ce qui résulte plutôt du déséquilibre hormonal).

    Le niveau d’inflammation et les réactions immunitaires, par la production de cytokines et prostaglandines, peut impacter l’implantation du fœtus et favoriser les fausses couches.

    Pendant la grossesse, l’endométriose n’est pas toujours au repos. L’extension de l’utérus peut être douloureux. On constate également des accouchements prématurés.

    La prise en charge de ces pathologies dans un désir de grossesse et pendant la grossesse est essentielle pour la réussite du projet et la naissance d’un bébé en bonne santé.

    endométriose adénomyose tomber enceinte
    • Que peut-on mettre en place en micro nutrition fonctionnelle pour favoriser la grossesse des femmes atteintes d’endométriose et d’adénomyose ?

    Ces deux pathologies sont caractérisées par un dérèglement hormonal, dont l’estrogène est rendu coupable du développement des lésions. L’excès d’œstrogènes est effectivement responsable de l’aggravation des pathologies et doit être considéré afin de diminuer l’intensité et l’expansion des deux pathologies. Néanmoins, en micro nutrition, nous allons chercher la ou les causes de ces dérèglements hormonaux pour diminuer les douleurs sur le long terme et favoriser la fertilité.

    Les traitements actuellement proposés sont efficaces et heureusement qu’ils existent pour soulager la patiente mais lors de l’arrêt, ils n’excluent pas une réapparition des symptômes voire une forte augmentation.

    En micro nutrition, le chemin peut prendre plus de temps mais l’objectif est de pouvoir vivre sans médicament avec des solutions qui soulagent les causes réelles de l’endométriose sur du long terme. La micro nutrition peut aussi être un accompagnement à ces solutions médicales et chirurgicales pour favoriser leur réussite.

    La vie de couple est profondément marquée par ces douleurs et ce mal être. L’endométriose et l’adénomyose ne sont pas une fatalité et peuvent réellement être soulagées pour permettre à toutes ces femmes de retrouver un confort de vie et une vie sociale et professionnelle « normales ».

    Parmi les principales causes, on retrouve :

    • La cause génétique : la génétique influence les possibilités de souffrir de ces pathologies mais on sait que l’on peut moduler les facteurs influençant la génétique par le mode de vie
    • L’exposition aux toxines et aux perturbateurs endocriniens sont des causes importantes dans ces pathologies car elle influe sur l’ensemble du système hormonal et favorise largement les dérèglements
    • Un système immunitaire déréglé : soit faible soit trop intense
    • Le niveau d’inflammation

    En micro nutrition, nous allons travailler sur l’ensemble de ces axes pour rééquilibrer le corps et lui permettre d’être prêt et d’avoir un cycle de qualité pour accueillir une grossesse. Il existe de nombreux outils pour aider à concevoir. Et la majorité des femmes atteintes par l’endométriose ou l’adénomyose et en désir de grossesse réussissent à avoir plusieurs enfants.

    Grace à la nutrition nous pouvons retrouver un équilibre œstrogène / progestérone nécessaire à la fertilité mais pas que… Elle permet de diminuer les douleurs, de retrouver de l’énergie, de limiter les problématiques de poids ou de rétention d’eau, de retrouver un bien être psychologique, d’augmenter la synthèse thyroïdienne.

    Nous allons travailler sur la réduction des perturbateurs endocriniens de votre foyer mais aussi de votre corps. Ce qui ne peut être que bénéfique pour le futur bébé et sa croissance.

    Nous diminuons l’inflammation en étudiant dans le détail votre alimentation, les déficits micro nutritionnels,  les excès de glucides, de produits transformés, la consommation d’acides gras trans, impactant l’inflammation et le système immunitaires. L’objectif est d’optimiser la réponse immunitaire pour moduler l’intensité de l’inflammation.

    Le mode de vie agit également sur l’inflammation. Ainsi, il est primordial, de chercher ensemble les sources de stress, les difficultés de sommeil, l’oxygénation et le manque d’activité physique.

    Nous travaillons sur d’autres causes comme une altération de la muqueuse intestinale qui favorise les difficultés d’absorption des micronutriments essentiels mais aussi les réponses immunitaires inadéquates, les dépressions et l’inflammation.

    L’accompagnement nutritionnel est large et individuel. Il n’existe pas un même protocole pour toutes les femmes. Mais de nombreuses solutions existent pour soulager ces pathologies et réaliser votre souhait le plus cher de fonder une famille.

    Céline Matrullo – Micronutritionniste – Pour prendre RDV -> Ici

    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0242649821000869

  • SOPK
    Fertilité,  SOPK

    Le syndrome des ovaires polykystiques SOPK – Grossesse et infertilité

    Qu’est-ce que le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) ?

    Le syndrome des ovaires polykystiques SOPK est associé à un dérèglement hormonal. Il reste une des premières causes d’infertilité des femmes en souhait de grossesse. Les causes exactes ne sont pas encore explicitement définies. Ainsi, elles sont multifactorielles mais n’empêchent pas une grossesse grâce à une prise en charge globale.

    La première découverte de « kystes » trop nombreux dans les ovaires est mise en évidence en 1935 par les Docteurs Stein et Leventhal. Par la suite, la recherche a montré que ces « kystes » étaient en réalité des follicules. Dans ces conditions, ces follicules qui ne parvenaient pas à maturation. Et de surcroît, ils se développaient en trop grand nombre dans les ovaires.

    En 2008, lors du meeting annuel qui regroupe la Société Européenne de reproduction humaine et d’embryologie (SERHE) et la société Américaine de la médecine de la reproduction (ASRM) à Rotterdam, des critères spécifiques sont, alors, définis pour diagnostiquer le SOPK chez la femme.

    Par conséquent, le SOPK doit répondre à au moins deux des trois critères spécifiques :

    • Hyperandrogénie : Taux de testostérone et/ou de l’androstènedione trop élevé, acné, hirsutisme, alopécie
    • Cycles menstruels déréglés : aménorrhée ou absence d’ovulation cycles courts (moins de 21 jours) ou longs (supérieurs à 35 jours)
    • Présence de kystes dans les ovaires : au moins 12 follicules de 2 à 9 millimètre volume ovarien supérieur à 10 ml

    Définition du SOPK

    1/10 femme en âge de procréer est touchée par le syndrome des ovaires polykystiques. Une majorité des femmes reçoivent ce diagnostique dans une démarche de grossesse et un constat d’infertilité ou de difficultés à concevoir. Les cycles menstruels sont déréglés et des symptômes physiques sont associés : pilosité, perte de cheveux, acné, problématique de poids.

    SOPK, prise de poids, syndrome métabolique et insulinorésistance conduisant à l’infertilité / grossesse

    Une des causes principales du SOPK est une dérégulation de la gestion du glucose sanguin conduisant à une insulinorésistance et induisant une prise de poids ou des difficultés à perdre du poids. L’hypothyroïdie est également une cause de dérèglement hormonal conduisant à une problématique de fertilité et de SOPK.

    Certaines patientes SOPK souffrent du syndrome métabolique conduisant à des risques de maladies du cœur, du foie, des reins, du diabète, de l’apnée du sommeil.

    Quelles recommandations pour venir à bout de ce SOPK, vaincre l’infertilité et vivre une belle grossesse ?

    En nutrition fonctionnelle, je vais travailler sur l’ensemble du corps et pas uniquement l’alimentation afin de corriger les déficits, revenir à un cycle menstruel “normal” et produire une ovulation de qualité. L’objectif sera de diminuer les symptômes associés au SOPK et de faciliter une grossesse en fonction des objectifs de la patiente. L’infertilité est finalement très faible chez les patientes SOPK, et suite à la prise en charge appropriée la majorité des femmes sont finalement enceintes et vivent une belle grossesse.

    La Prise en charge du SOPK

    La prise en charge est individualisée et l’accompagnement dépend des symptômes et du profil hormonal de la patiente.

    • Vous attendez depuis des mois une grossesse
    • Si vous ne supportez plus vos symptômes dus aux SOPK
    • Vous souhaitez être accompagnée suite à l’arrêt de votre pilule contraceptive
    • Si vous préférez une approche naturelle

    N’hésitez pas à me contacter LIEN ICI. Les consultations peuvent se réaliser à distance ou en cabinet, sur Saint-Chamas, près d’Istres, Salon-de Provence, Miramas et Grans.

    Céline Matrullo – Nutritionniste FonctionnelleSpécialisée dans la prise en charge SOPK, infertilité et grossesse.

  • consommation de Soda et santé ostéoporose
    Nutrition fonctionnelle,  Périnatalité,  Poids

    Consommation de soda et ostéoporose

    Comment la consommation de soda chez les enfants puis chez les adultes peut impacter la solidité des tissus osseux et être une des causes majeures de fractures chez les jeunes adultes et d’ostéoporose précoce ? Cette vidéo présente les mécanismes d’un certain acide présent dans les sodas sur la perte de solidité de nos os.

    L’acide Phosphorique dans le soda : un poison qui favorise l’ostéoporose

    En consommant de fortes proportions d’acide phosphorique, le calcium va compenser l’acidose induite par la présence de l’acide phosphorique. C’est en consommant ce calcium présent normalement dans la constitution des os du corps, que l’ostéoporose va progressivement s’installer. L’acide phosphorique aura également un impact sur la concentration de magnésium dans les os conduisant à leur fragilisation.

    La consommation de soda contenant de l’acide phosphorique est fortement contre indiquée chez les enfants afin de prévenir l’ostéoporose précoce, le surpoids, les inflammations, les maladies auto-immunes et les risques neurologiques associés.

    L’eau reste la meilleure boisson pour la santé. Il est recommandé d’en boire 0,33 ml/ kg /jour. N’hésitez pas à varier les sources d’eau consommées. L’eau du robinet en France reste une eau de qualité et “normalement” contrôlée. Les femmes enceintes et allaitantes ont intérêt à augmenter leur consommation. il est intéressant également de sensibiliser les enfants à boire en dehors des repas et sans attendre la sensation de soif. Ces réflexes ne peuvent pas encore être acquis. Boire en dehors des repas facilitera la digestion et évitera de couper la faim. Apprendre à boire sans attendre la sensation de soif permet au corps de rester hydrater et de ne pas perdre de capacités physiques et intellectuelles.

    *Le calcium contenu dans l’eau peut tout à fait compenser un apport très faible en laitage. Le calcium se trouve également dans de nombreux végétaux.

    L’eau est acalorique, de ce fait c’est un allié minceur et de lutte contre le surpoids riche en éléments essentiels pour l’organisme comme les minéraux et les oligo éléments.

    Pour me contacter

    N’hésitez pas à prendre rendez-vous ici, les consultations en nutrition fonctionnelle peuvent se réaliser à distance ou au cabinet de Saint-Chamas, situé entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste fonctionnelle – Spécialisée dans le surpoids

    https://www.cylex-locale.fr/entreprises/c%C3%A9line-matrullo—nutrinaissance-14489853.html

  • sommeil poids
    Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  Périnatalité,  Poids,  SOPK

    Comment améliorer notre sommeil et lutter contre la prise de poids ?

    1 adulte sur 3 souffre de problématiques liées à la qualité de son sommeil qui influera sur l’équilibre du poids : difficultés d’endormissement, insomnies, réveils fragmentés, etc.. La prise en charge rapide et adaptée est essentielle afin de réduire au maximum l’impact sur la santé à court et long terme. Cette vidéo offre quelques indications pour comprendre le mécanisme du sommeil et favoriser un sommeil de qualité.

    Quel est l’impact du sommeil sur la prise de poids ou l’insulino résistance ?

    Une trop courte durée de sommeil chez les enfants et les adultes est associée à une prise de poids et à un IMC plus élevé que la normal. Il existe plusieurs causes organiques à ces résultats. Une faible durée de sommeil conduit à une augmentation de la prise alimentaire. Celle-ci s’explique par le temps d’activité augmenté mais aussi une diminution de la dépense énergétique et de la sécrétion de leptine et de ghréline. Ces hormones sont en charge de réguler l’appétit et la dépense énergétique. Une autre hormone impliquée est le cortisol. Peu sécrété la nuit et principalement en journée, le cortisol est vital pour notre fonctionnement global. Il est anti-inflammatoire, régulateur de la pression artérielle, intervient dans la conversion des protéines et des lipides. Également, il participe au développement osseux et un grand régulateur de la glycémie. La nuit, le cortisol est au repos, sinon il empêche de dormir. Or lorsque le sommeil est de courte durée ou de mauvaise qualité le cortisol est sécrété en excès. En conséquence, des excès de production de cortisol de manière chronique peuvent entrainer une dérégulation de la gestion du glucose. Si bien que ce mécanisme provoquera une insulinorésistance induisant un diabète de type II, le syndrome métabolique, le SOPK, des problèmes de fertilité.

    Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle ?

    Nous travaillons sur le pilier du sommeil afin de rétablir une production normale de mélatonine conduisant à un sommeil de qualité. Sa qualité et quantité ont un impact fort sur le surpoids, l’infertilité et les douleurs. Ainsi c’est un des piliers principaux à améliorer si cela est nécessaire dans le cadre de notre accompagnement.

    Nutritionniste sur Saint-Chamas : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose
    Le pilier du sommeil : en bas à gauche

    Pour me rencontrer, c’est par ici. Je propose des consultations à distance ou dans mon cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialité Surpoids

    https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas

  • légumes poids enfant
    Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  Périnatalité,  Poids

    Faire accepter les légumes à nos enfants grâce aux 1000 premiers jours de vie – Équilibre du poids

    La consommation de légumes par nos enfants et adolescents est souvent un sujet épineux autour de la table familiale. De nombreux parents sont confrontés à l’objection et au rejet des légumes de la part de leurs enfants. Aujourd’hui, on sait que la période des 1000 premiers jours de la vie, de la conception aux 2 ans de l’enfant, offre une période de tir intéressante pour favoriser l’acceptation et l’appréciation des légumes des futurs enfants avant cette fameuse phase de néophobie alimentaire et contrôler la prise de poids. Je souhaite par cette vidéo partager quelques conseils aux futurs parents et aux parents de très jeunes enfants afin de permettre à leurs enfants d’augmenter leur consommation de légumes avec plaisir et envie.

    légumes poids
    légumes poids

    Quelle est l’importance de faire manger des légumes à ses enfants ?

    Les fruits et légumes sont des produits non transformés provenant directement de cultures. Ces aliments sont chargés en minéraux, oligo éléments, vitamines, anti-oxydants, fibres qui ont des effets très favorables pour la croissance des enfants et leur santé. Ce cocktail a un effet protecteur sur de nombreuses maladies ainsi que sur le poids et permet de réduire les risques de déclenchement de pathologies dites “génétiques”. Par ailleurs, éduquer son enfant à aimer les fruits et légumes permettra au futur adulte de faire les bons choix culinaires et protéger lui-même sa santé des maladies et du vieillissement afin de garder énergie et vitalité.

    Quel est l’impact des 1000 premiers jours de vie sur l’acceptation future des légumes et le poids ?

    Pendant les 1000 premiers jours de vie (de la conception aux 2 ans de l’enfant : voir video), les parents peuvent mettre en place différentes indications pour élargir l’ouverture du futur enfant aux différents goûts et textures. Dès la gestation, de nombreuses études ont montré que le fœtus accédait aux premiers arômes et pouvait avoir des réactions différentes selon les aliments consommés. Puis par l’allaitement au sein, le principe est le même. Le lait change d’arôme en fonction de l’alimentation de la mère. Ainsi, d’autres études ont montré qu’en débutant la diversification à 5 mois au lieu de 6 mois, en jouant sur la variété plutôt que la quantité, en exposant dans la maison les fruits et légumes, en cuisinant, jardinant avec l’enfant, en montrant l’exemple, tous ces gestes permettent à l’enfant d’éduquer ses facultés gustatives à l’acceptation des différents goûts et textures des légumes.

    légumes poids

    Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle ?

    En nutrition fonctionnelle, je peux travailler avec vous ces ajustements alimentaires dès la grossesse. Également, accompagner la femme allaitante afin de lui prodiguer les meilleurs conseils. J’accompagne les enfants en sur poids afin de modifier leur alimentation et leur mode de vie. L’objectif principal est d’améliorer leur croissance et leur vitalité.

    légumes

    Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations peuvent se réaliser à distance ou au cabinet situé à Saint-Chamas, entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialisée prise en charge du surpoids infantile et adulte

  • L carnitine
    Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  Périnatalité,  Poids

    L-Carnitine

    Qu’est-ce que la L-Carnitine ?

    La L-Carnitine est un acide aminé non essentiel, c’est à dire que notre corps est capable de le synthétiser. Celle-ci est synthétisée à partir de la lysine et de la méthionine.

    La L-Carnitine permet de faire rentrer les acides gras dans la mitochondrie de manière à pouvoir produire de l’énergie. Par cette fonction, elle est également facilitatrice de la lipolyse (dégradation du gras).

    L-Carnitine énergie, ATP, coeur, muscles, cerveau
Nutritionniste sur Saint-Chamas : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    La L-Carnitine permet la production d’énergie sous forme d’ATP pour le bon fonctionnement de notre cœur, de nos muscles et de notre cerveau.

    Nutrition fonctionnelle : Co facteur de la L-Carnitine
Nutritionniste sur Saint-Chamas : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    Elle a besoin, pour bien fonctionner, de Vitamine C, de Vitamines B3, B6 et de fer.

    Qui peut bénéficier des bienfaits de la L-Carnitine ?

    L-carnitine et diabète gestationnel 
Nutritionniste sur Saint-Chamas : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    L- Carnitinie contre le diabète gestationnel :

    Des études tendent à prouver que la L-Carnitine serait favorable afin d’éviter le diabète gestationnel et les risques encourus.  « Les résultats de la présente étude prouvent que la supplémentation en L-carnitine pendant la grossesse (2 g/jour) permet d’éviter une augmentation frappante des AGF plasmatiques, qui sont considérés comme la principale cause de la résistance à l’insuline et par conséquent du diabète gestationnel. » Relationship between carnitine, fatty acids and insulin resistance,2010 ,Alfred Lohninger  1 U RadlerS JinniateS LohningerH KarlicS LechnerD MascherA TammaaH Salzer

    Perte de poids régime et L-Carnitine
Nutritionniste sur Saint-Chamas

    L-carnitine pour la perte de poids :

    Grace à son rôle dans la lipolyse, la L-Carnitine peut faciliter la perte de poids lors d’un régime alimentaire et d’un mode de vie adaptés.

    Fatigue chronique et L-Carnitine
Nutritionniste sur Saint-Chamas : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    L-carnitine contre la fatigue chronique :

    Un déficit en L-Carnitine peut être précurseur de fatigue chronique. Les personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique ont de bons résultats en rajoutant de la L-Carnitine à leur alimentation afin de retrouver de l’énergie.

    L-carnitine et Covid Long 
Nutritionniste sur Saint-Chamas

    L-carnitine contre la fatigue du COVID long :

    Comme pour la fatigue chronique, la fatigue due au “covid long” peut etre améliorée par la prise de L-Carnitine.

    L-carnitine et performances sportives
Nutritionniste sur Saint-Chamas

    L-carnitine pour améliorer les performances sportives :

    Les sportifs en recherche de performances physiques peuvent être complémentés en L-Carnitine.

    La prise de L-Carnitine doit être accompagnée par un professionnel de santé. N’hésitez pas à me contacter.

    Pour prendre rdv, c’est ici.

    Céline Matrullo – Votre Nutritionniste Fonctionnelle

    https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas

  • piliers santé
    Endométriose,  Fertilité,  Nutrition fonctionnelle,  Périnatalité,  Poids,  SOPK

    Mes piliers de la santé

    Les retours santé régulièrement entendus au début des prises en charge :

    « Madame, vos problèmes de santé c’est le stress… », «Mais Céline, je ne suis pas stressée ».

    « Madame, essayez l’hypnose ça détend… », «Céline, je n’aime pas l’hypnose, ni la méditation, ni … »

    « Madame, il faut perdre du poids si vous voulez tomber enceinte »

    « Madame, vous êtes fatiguée parce que vous ne dormez pas assez », « Céline, j’ai tout essayé pour mieux dormir »

    « Madame, pour votre pathologie il n’y a pas d’autres solutions que de prendre la pilule », « Céline, les hormones me font gonfler, je n’ai plus de libido et mon cholestérol a augmenté… »

    Dans le cadre de ma pratique en nutrition fonctionnelle, en écoutant les « mots » de ma patiente, je vais commencer par l’accompagner pour soulager « ses maux ». Parallèlement, nous allons travailler main dans la main pour analyser les causes multifactorielles qui ont conduit à cette problématique. Nous allons engager un suivi sur chacune de ces causes afin d’atteindre l’objectif de la patiente.

    Je ne travaille pas selon un protocole. Je n’applique pas une procédure pour une pathologie. Je considère votre santé dans sa globalité afin de trouver les causes.

     Ma pratique est avant tout basée sur Ma/Mon Patient.e. Avant tout je l’écoute, j’écoute son histoire, celle de ses parents, qui lui ont transmis sa base génétique, dans quel environnement il a grandi, quels sont les déclencheurs de sa problématique, que s’est-il passé quelques mois avant, dans quelles conditions les symptômes se sont développés, quels sont ses symptômes, qu’est-ce qui provoque leur déclenchement.

    Puis nous établissons ensemble ses objectifs, pourquoi vient-il me consulter aujourd’hui ? Où allons-nous aller ensemble ? Dans quelles conditions ? Avec quels bagages ? Avec quel véhicule ? A quelle vitesse ?

    Je travaille ensuite selon 8 piliers essentiels pour améliorer son mode de vie et parvenir à l’amélioration de sa problématique.

    Santé et alimentation
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    L’alimentation : Pourquoi ?

    Parce qu’en mangeant 7 Tonnes d’aliments en une vie, ça ne peut pas avoir aucune répercussion sur notre santé. C’est notre essence. Si nous ne mettons pas le carburant qui convient au véhicule, il n’avance pas.

    Santé et hydratation

Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    L’hydratation : Pourquoi ?

    Il faut savoir qu’une perte de 2% en eau provoque une altération de 20% de notre énergie et de nos capacités.

    Santé et stress
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    Le stress : Pourquoi ?

    Le stress stimule directement l’hormone appelée Cortisol. Un niveau trop important ou trop faible de cortisol va avoir de nombreuses répercutions sur notre métabolisme (poids, fertilité, sommeil, microbiote, absorption des nutriments, énergie, vitalité…)

    Santé et sommeil
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    Le sommeil : Pourquoi ?

    Le sommeil et le cortisol ont un lien direct. L’augmentation de la mélatonine se fait avec la baisse du cortisol, l’augmentation du cortisol pour nous réveiller le matin, diminue la mélatonine. Sans sommeil, le cortisol est toujours stimulé et donc impactera de nombreuses fonctions de notre corps. Le sommeil est aussi un régulateur de la leptine, qui régule la satiété et donc la perte de poids. Voir l’article sur le sommeil.

    Santé et sport
Santé et alimentation
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    L’activité physique : Pourquoi ?

    L’Homme moderne a très fortement diminué son activité physique et aujourd’hui les enfants sont confrontés à cette forte diminution. Cette diminution est corrélée (avec d’autres changements tels que la qualité alimentaire) à la croissance exponentielle des maladies auto-immunes et inflammatoires. L’activité physique agit positivement sur de nombreux domaines : prévention de maladies (cancer, cardiovasculaires, auto-immunes), stabilise la pression artérielle, favorise le sommeil, diminue le stress, participe à la détoxification, lutte contre le vieillissement, agit sur le maintien et la perte de poids, diminue l’insuline, améliore l’oxygénation de toutes nos cellules et donc la production d’énergie, augmente la lipolyse (perte de graisse), augmente notre masse musculaire, et tellement d’autres…

    Santé et alimentation
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    Le rythme de vie : Pourquoi ?

    Il est très fréquent que des pathologies apparaissent lors d’un changement de mode de vie (enfants, perte d’un être cher, perte d’un emploi, déménagement, divorce, stress chronique, nouveau patron, nouvel équipe, augmentation du temps de travail au détriment de la famille etc …) Je porte une attention particulière sur le rythme de vie de mon patient afin de vérifier qu’il correspond à ses attentes. Un blocage sur ce pilier peut tout à fait empêcher l’amélioration de sa santé malgré les autres modifications mises en place.

    Santé et oxygénation
Santé et alimentation
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    L’oxygénation : Pourquoi ?

    Nos cellules ont besoin d’oxygène et pas seulement celui qui est dans notre maison, notre bureau. En travaillant la respiration, mais aussi par d’autres solutions, l’oxygénation améliore l’énergie, la diminution des inflammations, des douleurs, du stress, diminue la pression artérielle, favorise un sommeil réparateur et améliore votre santé.

    Santé et perturbateurs endocriniens
Santé et alimentation
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    L’environnement : Pourquoi ?

    L’environnement, c’est très large. Néanmoins, de nombreuses études confirment l’impact de la pollution, des pesticides et des perturbateurs endocriniens sur l’apparition et le développement des pathologies des patients. Je porte une attention particulière à ce pilier pour l’accompagnement à la grossesse, de l’endométriose, la ménopause et toutes les pathologies liées aux dérèglements hormonaux. Voir article sur les perturbateurs endocriniens.

    Il n’y a jamais un seul pilier responsable de l’état de santé de mon patient. Il est toujours nécessaire de travailler plusieurs points, d’avancer progressivement ensemble et selon ses besoins, ses difficultés, ses obligations. N’hésitez pas à me contacter.

    Santé et alimentation
Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    Votre nutritionniste.

    Propriété de Céline Matrullo, reproduction interdite

    Rendez-vous par ici . Je consulte à distance ou en cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.

    https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas

  • lait de vache
    Endométriose,  Fertilité,  Nutrition fonctionnelle

    Lait de Vache vs Laits Végétaux : SOPK, endométriose, fertilité, nourrissons

    lait de vache

    Êtes vous réellement allergique au lactose présent dans le lait de vache?

    En réalité, le lactose est un sucre et nous ne pouvons pas être allergique à un sucre. En revanche, l’allergie concerne la lactoglobuline, la lactoprotéine, la caséine du lait de vache. Les intolérances sont expliquées par notre production décroissante au fil de l’âge de la lactate, l’enzyme nous permettant de digérer le lactose. De plus en plus de bébés naissent avec une très faible tolérance au lactose. Ceci est du à un déficit en production de lactate et à la difficulté de digestion des lactoglobulines et caséines. Ces dernières sont des protéines particulièrement grosses et difficiles à décomposer lors de la digestion. Mal digérées, elles provoquent alors des inflammations, des coliques chez les nourrissons.

    Quels sont les risques à la consommation de lait de vache ?

    Par ailleurs, les laitages animaux (lait de vache, brebis, chèvre) sont particulièrement acidifiants. Cette acidification est vectrice d’ostéoporose, de fractures et d’arthrose et stimulent la destruction de l’os. Cette acidification sera néfaste pour les patientes atteintes de SOPK et d’endométriose, majorant ainsi les inflammations.

    La lactose stimule le facteur de croissance insulinomimétique, appelé somatonédine C (IGF-1). Les bébés en ont besoin, mais passée la période nourrisson/enfance, IGF-1 n’a pas besoin d’être “sur stimulé”.

    L’excès de consommation de produits laitiers animaux augmentent de façon significative le niveau d’insuline. Cette augmentation peut conduire à l’insulino-résistance, facteur de SOPK, de l’inflammation et de diabète de type II. Parallèlement, ils contiennent trop de graisses saturées néfastes en cardiologie (infarctus, artérite…) et en neurologie (AVC, Alzheimer, Parkinson…).

    Par ailleurs, l’utilisation déraisonnée des antibiotiques dans les élevages conduisent à une modification de la qualité du lait de vache et de la flore saprophyte. On retrouve également des perturbateurs endocriniens qui vont agir sur le fonctionnement thyroïdien et favoriser prise de poids, apparition de maladies auto-immunes, hypo fertilité, infertilité, SOPK, endométriose, micro-pénis, anomalies génitales, cryptorchidies, puberté précoce, cancer.

    En effet, les graisses des laitages diluent les polluants qui sont liposolubles et ainsi interfèrent très facilement avec les récepteurs des hormones thyroïdiennes, sexuelles, stéroïdiennes.

    Par quoi remplacer le lait de vache ?

    Les laits végétaux sont généralement plus digestes. Il en existe plusieurs sortes avec chacun des propriétés différentes en fonction de leur composition. Souvent, il est nécessaire d’en tester plusieurs avant de trouver celui qui nous convient en terme de goût, de digestion, et de composition.

    Le lait se trouve également dans le beurre, les crèmes, les biscuits, les plats préparés, les fromages, le chocolat. Il se cache dans de nombreuses préparations, c’est pourquoi il est nécessaire, en cas d’éviction, d’être particulièrement vigilent aux étiquetages.

    Le lait de vache peut être remplacer par les laits végétaux. 

Nutritionniste sur Saint-Chamas, Istres, Salon-de-Provence : Prise en charge de la perte de poids, surpoids, grossesse, infertilité, SOPK, endométriose

    Quel lait premier âge privilégier pour les nourrissons ?

    Si on considère l’allaitement au sein comme l’alimentation la plus adaptée pour les nourrissons et bébés jusqu’à 6 mois, vous pouvez aussi faire le choix de l’allaitement au biberon.

    Face au large choix de laits premier âge sur le marché, il est parfois difficile de s’y retrouver. Le bébé peut également marquer ses préférences par le refus de certains laits ou par des réactions digestives. L’idéal étant de choisir un lait dont la composition se rapproche le plus de celle du lait maternel. Le lait maternel est particulièrement changeant. Sa composition évolue au cours d’une même tétée, contrairement au lait présent dans le biberon. Il est donc difficile/ impossible de trouver un lait qui possède les mêmes qualités que le lait maternel.

    Le lait de vache est particulièrement inadapté pour le nourrisson car sa concentration en protéines est nettement trop élevée et le nourrisson n’est pas capable de les digérer. La concentration de glucides, est quant à elle trop faible. C’est pour cela que les préparations premier âge sont travaillées et évoluées pour se rapprocher au mieux de ses besoins. Afin de limiter les coliques et douleurs digestives, vous pouvez veiller à ce que le rapport Caséines/protéines du Lait se rapproche le plus du lait maternel soit 40/60, avec un poids en protéines de 1g environ.

    La composition en acides gras est particulièrement importante à vérifier afin de favoriser les laits à teneur intéressante en acides gras polyinsaturés et limiter les acides gras saturés. Les laits infantiles remplacent les graisses lactiques par des huiles végétales mais qui sont dépourvues en cholestérol. Le cholestérol étant très important pour le développement neurocognitif de l’enfant, le protège des agents infectieux et favorise sa croissance. Ils ont potentiellement un effet sur la programmation de la santé de l’adulte. Dans tous les cas, il est particulièrement déconseillé de nourrir le nourrisson avec un lait végétal (type lait de riz, lait de chèvre, lait de soja etc…) dont la composition ne correspond aux besoins du nouveau né.

    Lien pour le nouveau cadre réglementaire :

    https://www.laits.fr/nos-guides/la-legislation-france-europe/2020-nouveau-cadre-reglementaire-pour-les-produitsde-nutrition-specialises/

    Lien de mes recettes sans lait de vache, sans gluten

    Que fait-on en nutrition fonctionnelle pour limiter le lait de vache ?

    Pour les adultes : Nous diagnostiquons une éventuelle réaction à la consommation de lait de vache et dans ce cas travaillons sur une éviction provisoire ou complète en fonction de l’évolution des symptômes.

    Pour les femmes allaitantes : Parfois la consommation de lait de vache ou de produits en contenant provoque des coliques au nourrisson. Il est possible de le remplacer par des laits végétaux et de veiller à l’étiquetage des aliments consommés.

    Pour les nourrissons non allaités au sein : Nous étudions ensemble la composition des laits infantiles pour choisir celui se rapproche au plus près des besoins et de la tolérance du bébé.

    Pour me contacter c’est par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.

    Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique